Le Père-Noël est vraiment une… »ordure » hélas nécessaire !

Il n’y aura ni foule ni bisous et pas davantage de flûtes de champagne ou de mousseux et feu d’artifice sur les Champs-Elysées le 31 décembre. La faute encore au maudit virus qui, pour la seconde année consécutive, va perturber le bon déroulement des réveillons de fin d’année. Une aubaine financière contrainte, une économie de 750.000 euros (ca faire cher la minute) pour les comptes dans le rouge foncé de la municipalité de Paris (susceptible d’être mise sous tutelle financière ) . Anne Hidalgo pourra toujours remercier le Premier ministre Jean Castex qui a donc décidé de resserrer les boulons. Avec une belle boîte « d’outils » dans sa hotte de bonhomme-Noël. De quoi mettre sous pression maximale les 6 millions de « gaulois réfractaires » (parmi lesquels il n’y a fort heureusement pas que les « purs extrémistes complotistes ») n’ayant toujours pas reçu la moindre dose de vaccin. « Ca ne peut plus durer » a déploré le locataire de Matignon. Il n’y a pas de petit combat. Avec un changement de panoplie et de déguisement. Le pass sanitaire déguisé va laisser sa place courant janvier au pass vaccinal. Et alors ? Les opposants s’opposent. Pas forcément hélas! de la meilleure des façons. Et vont crier au loup dans les deux hémicycles parlementaires début janvier. Avec toujours le même slogan répétitif: « Nous vivons en pleine dictature ». Et pas seulement sanitaire bien sûr.

Ce n’est évidemment pas grave si les 90 % de la population française vaccinée et ayant joué le jeu, bon gré, mal gré et pas forcément de gaité de coeur, pâtissent gravement de l’irresponsabilité et de l’inconscience des derniers millions refusant toujours ce vaccin. Qui, s’il n’empêche pas malheureusement une contamination ou une récidive, amenuise néanmoins la gravité des infections et une situation encore plus explosive dans les hôpitaux. Déjà bien malades depuis des années.

Ce qui est possible compte tenu de l’urgence dans la plupart des pays européens soumis à cette même désolation ne l’est bien sûr pas dans notre vieux pays. On nous « bassine » avec ces sentences martiales: « les non-vaccinés sont condamnés à la mort sociale »une décision très brutale, fruit d’impréparations de longs mois ». La purge aurait pu néanmoins être plus terrible ! La proximité de la présidentielle ne pourra tout sauver en cas d’aggravation sérieuse de la situation. Jusqu’à preuve du contraire.

Pense-t-on aussi un peu aux plus de 55 millions de nos compatriotes, dont une forte majorité d’actifs qui travaillent en entreprise, se trouveront contraints peut-être bientôt de compléter leur collection de pass. Celui exigé aux portes du monde du travail comme pour les professionnels de la santé, de l’hôtellerie et de la restauration ! Qui leur pend au nez si le variant Omicron envahit l’espace dans les prochaines semaines.

Quelle meilleure pédagogie que de voir à l’écran, sur son lit d’hôpital, une figure vue et revue pendant les confinements: celle du président de la Confédération des commerçants de France, Francis Palombi, qui pourtant pendant la première année de la pandémie et de ses restrictions autrement plus lourdes, ne cessait de vilipender les pouvoirs publics avec ce double confinement général imposé aux commerces dits non essentiels. Cette première personnalité publique, a fait son mea-culpa, micro à la main, en répétant en boucle « vaccinez-vous, vaccinez-vous ». Pendant trois jours entre la vie et la mort cet homme avait refusé la vaccination pour raison « philosophique »… Il n’est évidemment pas le seul à exprimer ses regrets sur le ton du « si j’avais su ». Et que dire de la centaine de milliers de fraudeurs au pass sanitaire, jeunes et moins jeunes, et du témoignage émouvant du mari d’une victime d’une cinquantenaire d’années, de ce faux, décédée dans un l’hôpital de la région parisienne. De confession musulmane, « on » lui avait mis dans le crâne que ces doses de vaccin contenaient du…porc ! Certes il ne s’agit que d’un cas probablement isolé. Il n’empêche: il fait froid dans le dos. Les « repentis » qui utilisent ces certificats, souvent payés très cher, pourront bénéficier d’un « droit à l’oubli » non fiscal à condition de se faire piquer. En quelque sorte une main offerte à ceux qui tendront leur bras. Avec un sacré retard de trois doses ! On en est arrivé là…

En attendant, les parlementaires de la majorité et des oppositions vont s’en donner « à coeur joie » pour s’affronter durement le « cul de l’an » passé! Il n’est pas sûr que ces joutes probables soient appréciées par leurs électeurs et électrices. Les députés et sénateurs de la droite et du centre, entre autres, n’ont en effet pas trop intérêt à « charger la mule  » dans la caricature d’opposition systématique et très électoraliste à trois mois du scrutin présidentiel. Une partie de leur électorat pourrait ne pas apprécier une quelconque outrance. Ils pourraient également se retrouver dans le camp majoritaire dans quelques mois, et là c’est une certitude, ils devront affronter à leur tour, avec leurs petits bras musclés, Monsieur Coronavirus…Qui lui ne fait pas de politique ! Et lui n’aura pas encore été balayé par les urnes…

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