Cent jours pour convaincre ! Avec un arbitre en noir…

Il reste cent jours au président pour convaincre encore et toujours. Comme pour ses adversaires. Déjà il importe pour eux de s’imposer dans leur propre camp, à gauche et à l’extrême-droite, plus particulièrement, pour espérer rassembler au-delà pour l’emporter le 24 avril. Une centaine de jours comme la durée des Cents-jours du personnage historique préféré des français, Napoléon qui, de retour triomphal à Paris en 1815, après un premier exil insulaire, dut abdiquer après la déroute de ses troupes à Waterloo. On ne reprendra pas les mots prêtés à Cambronne…

Emmanuel Macron parviendra-t-il à réussir l’exploit de devenir, hors cohabitation, le premier chef de l’Etat de la V e République à se succéder à lui-même. Une performance inédite à laquelle « chantent » ses partisans, qui avec son socle électoral font de la résistance après un quinquennat marqué par les crises à répétition dont la dernière liée à la pandémie. Qu’il ne pouvait pas plus qu’un autre, prévoir.

Le jeu reste ouvert. Indécis comme jamais avec une telle volatilité de l’électorat. Rien n’est écrit et les cartes sont rebattues alors que le virus frappe encore très fort et menace la vie démocratique de notre pays en jouant les arbitres. Avec une pièce en l’air pour choisir son terrain ? Comme avant l’entame d’un match de football.

La réélection du sortant acterait pour un temps long la disparition du clivage gauche-droite. Qui en revanche retournerait à sa boussole nord-sud ou est-ouest en cas d’élection de Valérie Pécresse, une candidate considérée à tort ou à raison comme celle de la droite pure et dure. A voir !

Un souhait de toute évidence prononcé par une partie de l’échiquier politique de gauche. Et principalement par le Parti socialiste, qui, une fois encore sorti humilié au niveau des urnes, y verrait sa seule chance de revenir à ce bon vieux clivage de « papa ». Il est doux de rêver.

Le tout sauf Macron est déjà un ciment assez fort pour inciter une partie du peuple de gauche à voter Pécresse au second tour. Voire même au premier dans l’hypothèse du vote utile pour faire barrage au danger d’un éventuel finaliste d’extrême-droite qui lui ne serait pas en position de force face au tenant du titre. Et « l’archipelisation » ou dynamitage voulus en 2017 par le gagnant se sont renforcés avec l’entrée en scène non prévue d’un trublion à la droite extrême, il y a quatre mois.

Certes le ballon-baudruche peut vite se dégonfler. Voire même éclater avant son envol s’il ne parvient pas à réunir ses cinq cents parrainages. Ce qui serait à la fois un déni de démocratie et un comble pour un champion hors catégorie des signatures de son bouquin qui l’ont bien aidé dans sa démarche de…conquête, le nom de baptême de son parti. Alors que Anne Hidalgo, bien présomptueuse, imagine avec son slogan « Réunir la France » avant de rassembler déjà la gauche. Cette même gauche, pour l’emporter, selon l’un de se élus réalistes , « devrait posséder en ses rangs un Hercule doublé d’un Moïse» .

Et comme le « magasin » des accessoires est en rupture de stocks !

Les dix travaux ne suffiront pas déjà ! Et la traversée des eaux tourmentées risque d’être longue.

En attendant vive 2022. Tous mes meilleurs vœux. Les plus sincères avec une belle dose d’optimisme et non de défaitisme à tous crins en dépit des tempêtes. Et surtout la santé, d’abord…La seule vraie priorité qui vaille ! Et une grosse pensée à tous ceux et celles qui nous ont quittés l’année dernière.

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