« La maison commune » de la majorité présidentielle à peine bâtie et déjà fissurée. Il y a comme un lézard ! Heureusement qu’il y a la garantie décennale ou plutôt quinquennale ! Le parti fondé par Edouard Philippe « Horizons » prend ses distances et le grand large. Bye, bye, « Ensemble citoyens ». Et tout ça par la faute, semble-t-il, du patron d’Agir, le ministre du Commerce extérieur, Franck Riester, qui sur ordre venu du « château » (l’Elysée) a refusé la fusion qui ne voulait pas dire forcément acquisition entre les deux groupes normalement réunis pour faire gagner l’actuel chef de l’Etat. Ils y ont tout intérêt d’ailleurs. Le projet de réunification s’est donc heurté au mur du Palais, avec un président un tantinet soupçonneux sur l’importance que pourrait prendre son ancien Premier ministre dans l’hypothèse la plus favorable bien sûr: sa réélection. D’où la décision du maire du Havre et de ses amis de suspendre ensemble leur lieu de domiciliation commune. De toute façon, le « Doudou havrais » avait déjà choisi ses propres bureaux dans l’immeuble jadis occupé par Jacques Chirac pour sa première campagne présidentielle victorieuse, avenue Iéna. Il n’empêche: cette « guéguerre » qui n’a rien de napoléonienne « emmerde » bien un grand nombre de fidèles « grognards » (c’est le cas de la dire) encore sous la bannière « Agir ». Dont la députée havraise, Agnès Firmin le Bodo, soutien indéfectible de son prédécesseur au palais Bourbon, jusqu’alors porte-voix de son mouvement. Basta comme ils disent dans le sud. C’est fini. Comme d’autres de ses petits camarades. « Je ne reprendrai pas ma carte chez Agir ». annonce la parlementaire de la Porte océane, une bonne « cliente » des micros des radios et télés. Direction « Horizons » pour un unique pavillon sous la flotte « philippiste ». Encore plus colère le bras droit « porte-flingue » et compère d’écriture d’Edouard Philippe, Gilles Boyer, élu député européen sous la bannière macroniste « Renaissance » en juin 2020. « Si à la première occasion on contrevient aux règles que l’on a fixées, il n’y a plus de règles ».
C’est visiblement très douloureux et en fin de compte contre-productif et un peu grotesque car la priorité est ailleurs. La présidentielle et non pas la « tambouille » en interne des investitures pour les législatives de juin ! En cette journée d’anniversaire, le 400 e du…baptême de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, on peut hésiter entre plusieurs pièces de l’illustre dramaturge « Le malade imaginaire » « Le tartuffe » ou « Les fourberies de Scapin ». Ou bien encore « Les précieuses ridicules » que l’on peut aussi conjuguer au masculin avec toutes ces palinodies de campagne, un mot qui sent bon les siècles des Lumières, des uns et des autres. Du mauvais vaudeville plus contemporain aussi avec toutes ces portes qui se ferment et se claquent avec des acteurs dont le texte n’est assurément pas digne de Molière que Valérie Pécresse, en cette fin de semaine partie « se faire voir chez les grecs » aimerait voir entrer au Panthéon. Qui rime avec le Parthénon. Un peu moins avec l’Ile de Samos où la candidate doit visiter un camp de réfugiés.
Avec son message informatique qui part plutôt que prévu, Monsieur le sénateur Bruno Retailleau, le « préparateur » aussi des premiers cent jours » de V.P élue présidente de la République, « Le bourgeois gentilhomme » de Vendée n’est pas… » »Avare » en provocations. Son précieux et ridicule cocorico de vraie-fausse victoire contre Emmanuel Macron (alors que les tractations n’étaient pas encore achevées) avait en effet vexé les députés En Marche et fait capoter l’adoption par une commission paritaire Assemblée-Sénat de la loi du passe vaccinal, revu et corrigé, finalement voté ce samedi, au petit matin, avant qu’il ne retourne au Palais du Luxembourg ce week-end. Quelle tragi-comédie pitoyable avec de mauvais interprètes à la fois macronistes et républicains, ces derniers (pas tous) dans la fourberie, s’offrant probablement le premier rôle. Que de temps perdu pour une loi qui a toutes les chances à l’arrivée de ne pas servir d’ici à quelques semaines pour cause de fort recul de l’épidémie au moins en terme de dangerosité. Et c’est tant mieux.
En pendant ce temps, rions un peu: le sieur « Eric dit le Petit » prépare un nouveau spectacle avec son fidèle « Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon » (son vrai nom) sans oublier l’ancien « trouvère » sarkoziste qui ne faisait pas qu’écouter aux portes, « Patrick (Buisson) le « ardent « , sablais » d’adoption. Ils ne vont tout de même pas nous déclencher une seconde Guerre de Vendée. C’est acté, la victoire dans la poche, Monsieur Z ne s’installera pas à l’Elysée, mais bien sur les terres du bocage vendéen. Au « Puy du Fou » d’où ce premier message « zemmouresque » que je vous livre en exclusivité: « Puyfolais, Puyfolaises » je vous ai compris ». Ca sent bon la vraie France. Ce passionné d’histoire y trouvera toutes les attractions possibles sur le parcours du Parc pour refaire la Grande histoire avec le vicomte « Phiphi le hardi ». Gros avantage, il pourra plus souvent aller fleurir la tombe du Maréchal (Pétain) à l’Ile d’Yeu…Il va falloir qu’il rame néanmoins pour atteindre son but ! Et…titiller le plus illustre vendéen, non pas le « Père la victoire » Georges Clemenceau mais bien « Monseigneur » Retailleau, moqué par ses adversaires, « Bruno la soutane » ou pire encore « le crapaud du bénitier ». Ah les salauds…Quel profond irrespect pour celui qui dirigea la radio de son patron bienaimé d’alors, Philippe de Villiers, « Radio Alouette » au début des années quatre-vingts. « Alouette, gentille alouette je te plumerai.. ». « Radio-Alouette » l’une des incontestables réussites vendéennes de l’ancien secrétaire d’Etat à la Culture sous Chirac, pendant la première restauration, pardon cohabitation, vole toujours de ses propres ailes !