Dans l’arène aux fauves…ou pas !

« Vous n’avez pas le monopole du coeur Monsieur Mitterrand». Une réplique culte de VGE avec un boomerang sept ans plus tard du même « Tonton » à l’adresse du sortant, bientôt sorti « Vous êtes l’homme du passif» Boom. Dans les cordes et les dents et sans la moindre protection! Un sacré moment que les plus âgés ont encore en mémoire. Comme ce droit dans les yeux, « Monsieur le Premier ministre » vachard du charentais au corrézien. Le coup de Jarnac pour un duel de finalistes rendu aussi célèbre quelques années plus tard avec l’énervement de Ségolène profondément colère dans son face à face avec le calme inattendu du « petit Nicolas « meurtri et touché à son tour , cinq ans plus tard, avec les anaphores d’un autre François ou la déroute de Marine lors de la dernière livrée. Mais ça c’était avant…

Désormais les jeux du cirque jouent les prolongations. Du temps, sauf la dernière fois où il n’y avait pas de sortant qui s’était dégagé avant, ou l’on n’avait le droit qu’à un seul débat souvent décisif entre les deux tours. C’est cadeau désormais avec une multiplication de débats déjà au niveau des primaires, puis avec les participants, les principaux. Foire d’empoigne assurée. Merci les chaînes d’infos en continu. Suspense, suspense !

Emmanuel Macron, seul contre tous et toutes, acceptera-t-il, tel un gladiateur de l’époque romaine, de rentrer dans la fosse aux lions. Face à des fauves enfin pas tous, la crinière face au vent et les crocs en avant. Avec entre autres le méchant loup « Rico » et là si gentille brebis Marine. Le vilain Monsieur Z nous l’a bien changée notre amoureuse et éleveuse de chats. Dont les griffes ont été sérieusement limées.

Alors les paris sont ouverts. Le président sortant n’est pas assez « fada » comme on dit avec l’accent chantant provençal pour accepter du haut de son statut de Président, d’en « prendre plein la gueule » dans un langage présidentiel, un débat à huit ou neuf quelque peu déséquilibré. Qui n’aurait aucun sens même si ses challengers en rêvent. Ils devront probablement se contenter de duels en duo ou trio avant la grande finale de la Champions Ligue Élyséenne. C’est déjà pas mal. Et ça suffira au tenant au titre même si ce dernier éprouverait un réel bonheur à participer à ces joutes transformées en tournantes cacophoniques sur plateaux. Toutes les chaînes vont se battre pour retransmettre ces matchs de boxe de poids lourds mais aussi de poids très légers, voire plumes. Et il y en a qui devront se faire ceinture ces prochaines semaines. Et pas celles des vainqueurs !

PS: Droit de suite. Nos bleus l’ont fait. Et pourtant la mission de nos handballeurs sur les bords du Danube de se qualifier pour le dernier carré apparaissait bien compromise. Nos « magnifiques » toujours aussi « barjots » un autre de leur surnom d’antan, ont réussi l’exploit, au bout du suspense, de se débarrasser d’un petit but de l’équipe danoise, leur meilleur ennemi. C’est au même stade de la compétition que la route s’est arrêtée en revanche pour nos deux tennisman et tenniswoman à Melbourne., Monfils et Cornet, nos vétérans ! Ça faisait tout même longtemps que nos représentants tricolores n’avaient pas obtenu de tels résultats dans un tournoi du grand chelem. On s’en est contenté. L’antivax serbe et grand champion néanmoins, Djokovic, n’a même pas passé le premier tour puisque expulsé avant d’Australie ! C’est une consolation comme une autre…

Droit de suite aussi mais dans un tout autre domaine avec le scandale XXL des maisons de retraite dont je me suis fait l’écho mardi. Un retentissant pataquès jusqu’au plus haut sommet de l’Etat qui a décidé de convoquer dans les meilleurs délais, le 1 er février prochain la direction du groupe Orpea, qui depuis la parution du livre « Les fossoyeurs » signé par un écrivain à qui le groupe a proposé la bagatelle de 15 millions d’euros pour qu’il se taise, connaît un tsunami comme rarement atteint. La ministre, Brigitte Bourguignon, ne va pas attendre les intéressés avec le sourire et le livre dédicacé par l’auteur. Ni d’ailleurs par l’ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand, épinglé dans l’ouvrage. Les médias pour le moment l’ont, dans leur ensemble , relativement épargné pour tirer à boulets rouges sur les dirigeants du géant de l’accueil des personnes âgées.

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