« Valérie et les garçons ». A t-elle réussi à séduire le « Petit Nicolas » aujourd’hui lors de son entretien et non déjeuner de réconciliation, après avoir perdu Eric Woerth, le grand comptable de Chantilly et plus loin encore « Cricri d’amour », le niçois, Christian Estrosi, fâché depuis deux ans avec son ex-attaché parlementaire le « p’tit Eric », pas Zemmour, mais Ciotti, avec qui Valérie avait dégusté un farcis niçois au lendemain de sa victoire à la primaire. C’était encore le bon temps. Et la cuisine en ce temps-là fort goûteuse.
Même à Neuilly-sur-Seine, fief de l’ancien président, l’incertitude demeure avec un éclatement en trois tiers selon son maire, Jean-Christophe Fromantin. Un tiers Pécresse, un second favorable à Zemmour et le dernier, macroniste. Le traiteur local, Lenôtre, n’a pas prévu de quatre-quarts à sa carte. Cerise sur le clafouti, on apprenait hier soir la défection de la maire LR emblématique de Calais, Nathalie Bouchart, une ancienne sarkoziste, proche de son… voisin, le malheureux Xavier Bertrand, toujours en deuil de son avenir national. Une de plus. Heureusement encore que Brice Hortefeux reste fidèle lui. Comme ma Nadine préférée. Encore que Monsieur Z l’accueillerait à bras ouverts. Il ne manquerait plus que l’auvergnat ancien ministre et sarkosyste de la première heure étudiante, joue les filles de l’air et abandonne à son tour Valérie. Une autre « ancienne » ministre de Sarko, de moindre importance au niveau de sa notoriété, Nora Berra, la « lyonnaise », a aussi annoncé son départ et son intention de se rallier au panache blond « d’Emmanuel I er ». Qui hier a marqué son territoire à Belfort et lancé un projet ambitieux de construction de 6 réacteurs EPR.
Pour en revenir à la défection de Natacha, précision utile: l’intéressée a bien précisé que son choix n’était motivé que pour « l’intérêt général de sa ville » où elle a été très bien réélue. Une femme de terrain de toute évidence. Pugnace. Courageuse sur ce littoral pas vraiment béni des dieux puisque confronté aux lourds problèmes des migrants désireux d’embarquer vers l’eldorado britannique. Elle a bien du mérite. Comme celui d’ajouter (et on veut bien en grande partie la croire une décision non partisane) . « Il ne s’agit pas d’un choix contre Valérie ». Mais de sa préférence pour le chef de l’Etat. Nuance importante…qui ne convaincra pas forcément tout le monde à tribord!
Retour sur l’événement diplomatique de la semaine et ce déplacement de notre président en Russie et Ukraine. Elle aura fait causer cette table monumentale disposée avec pour seul ornement un très discret bouquet de fleurs dans l’un des salons du Kremlin. Avec un détournement très réussi sur les réseaux sociaux avec une vedette inattendue, l’actrice Marie-Pierre Casey, la star de la pub dans les années quatre-vingts avec notamment sa glissade sur une table dépoussiérée. Et cette réplique historique: « Et c’est tant mieux car je ne ferais pas ça tous les jours ».
Certains avaient vu avec cette table d’une longueur impressionnante un symbole de la glaciation de la relation entre les deux hommes. Et bien non. L’explication est toute autre. L’empereur russe avait essuyé le refus catégorique de notre tsar français de se soumettre à un dépistage et test PCR par des médecins russes. Niet. A la grande désolation de son hôte qui, semble-t-il, vit dans une véritable bulle depuis le démarrage de la crise sanitaire. Son homologue hongrois, Viktor Orban, « Totor » pour les intimes, quelques jours plus tôt, avait lui accepté cette condition imposée aux visiteurs ! C’est à ce genre de détail que l’on voit l’intransigeance d’un chef. Celui de ne pas se faire « explorer » ses narines présidentielles. Des fois que les russes auraient eu des intentions de lui poser un micro dans les trous de nez ! Poutine s’est donc vengé de cet acte de désobéissance en éloignant son invité.
Autre symbolique: vous n’avez pas été sans remarquer que notre « géant vert » Yannick Jadot, portait depuis peu la cravate lors de ses prestations télévisées. C’est aussi à ce genre d’info capitale et vestimentaire que l’on perçoit la présidentialité d’un homme. A ce propos il se dit que l’écolo serait en concurrence avec d’autres candidats de gauche un peu dans les bas-fonds au niveau des sondages (pas ceux en mer pour l’implantation de parcs éoliens) pour tourner dans un remake du « Grand bleu » de Luc Besson. Pour jouer dans les profondeurs et en apnée une nouvelle version plus politique. On parle même d’un trio éventuel avec Christiane Taubira (qui peine sérieusement pour l’obtention de ses parrainages et marrainages) et surtout Anne Hidalgo. Elle n’est toujours pas remontée à la surface…Elle nagerait très bas en bonne compagnie avec l’ancien berger, Jean Lassalle, en bonne position pour atteindre son palier des signatures, et « Dupont-Gnangan », l’antivax…qui, s’il est remonté en surface à temps enlèvera ses palmes pour rejoindre un « gros cul » dans le fameux Convoi de la liberté désirant bloquer la capitale samedi. Comparé par l’un de ses participants , une honte, à la libération de la ville capitale en août 44. Il ne manquera que les jeeps des GI et même un peu plus, les paquets de cigarettes et tablettes de chewing-gum offerts par nos libérateurs …