« Super-Menteur » continue ses parties de poker et d’échecs mortelles. Il a inventé une nouvelle formule pour ses acceptations (fausses) de cessez-le-feu dans quatre des principales villes stratégiques de l’Ukraine. Ce seront des « couloirs de silence ». Le dernier probablement pour des dizaines de milliers de victimes. Ils sont pour le moins étroits ces corridors et pas très silencieux avec le déluge de feux s’abattant sur l’ensemble du territoire annexé. Le comble du cynisme encore avec la proposition piège du Kremlin d’offrir aussi des « couloirs » le mot à la mode guerrière aux frères ukrainiens en direction de la Russie et de son vassal la Biélorussie ! Ben voyons…Bienvenue les amis sur lesquels les bombes sont déversées.
L’Elysée avait démenti plus tôt ce matin avoir réclamé ces « couloirs humanitaires » auprès de son homologue russe avec le président de la République, s’est une nouvelle fois entretenu hier après-midi. Il ne veut pas couper définitivement le pont diplomatique même s’il a affaire de plus en plus à un fou du roi qui entraîne tout son peuple et l’Europe au pire des scénarios. Jour après jour. Qui pourra l’arrêter dans sa propagande et sa démence ? Il voulait en plus plus « mouiller » son rare correspondant avec lequel il échange encore. Le piège était très gros.
Ce n’est évidemment pas le coeur léger que Emmanuel Macron va en effet « étrenner » son nouvel « uniforme » de candidat. Un déplacement très court ce lundi du côté de Poissy, sur les terres d’Yvelines de celle qui aurait dû se positionner comme sa principale challenger, Valérie Pécresse. Son premier grand débat, un « format » rodé pendant la crise des Gilets jaunes, il va l’engager en terre amie, celle du maire, anciennement LR, Karl Olive, qui va l’accueillir en soirée pour la cinquième fois en cinq ans. Les risques sont limités en terrain conquis. De tout façon, le jour n’est plus, encore moins pour lui, aux grands meetings, aux débordement de joies des militants et sympathisants, des troupes galvanisées par leur général ou générale ! Il est peu probable que le chef de l’Etat-candidat s’éloigne pendant ces trente derniers jours de la capitale. Ses nuits étaient déjà très courtes. Elles le sont encore plus depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Et ses rencontres avec les français, ici et là, ne s’éterniseront pas au-delà de deux ou trois heures.
Son ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, finalement resté au gouvernement comme ses collègues Julien Denormandie et Gabriel Attal, les « mormons » du Président, le représentera peut-être dans plusieurs territoires lointains ! Et encore ce n’est même pas assuré. Un petit clin d’oeil humoristique à l’adresse du ministre-président du département de l’Eure. C’est lui qui a ramené au « chef » le plus parrainages sur ses « terres » d’outre-mer (200) et celle d’élection dans l’Eure, où il a fait le plein avec 68 signatures, record de France devant la Côte-d’Or. Un vrai champion le « Seb ». Il « laboure » bien. Comme son ancien mentor et voisin, Bruno Le Maire, à qui l’on prête depuis quelques jours son intention en cas de victoire du sortant de briguer un « super » ministère de l’Education nationale et de la formation supérieure avec de grandes ambitions réformatrices. Ce qui fait forcément plaisir à son collègue actuel, Jean-Michel Blanquer, qui se verrait pourtant bien renouvelé à son poste (il a déjà battu le record de longévité) après ses cinq années passées rue de Grenelle. Un fauteuil pourtant là aussi à bascule ! Et sa dernière gestion de crise sanitaire dans les écoles et son voyage de noces hors de France pendant les fêtes de fin d’année, ont peut-être laissé quelques traces, sans parler de ses relations difficiles avec les syndicats de la grande maison ! Un sort partagé à plus ou moins grande échelle par tous ses prédécesseurs depuis quarante ans et plus.
L’événement de la campagne de ce week-end aura été le premier…reniement de Monsieur Z qui s’est bien trouvé dans l’obligation de rétropédaler concernant l’accueil des réfugiés ukrainiens en Europe, déjà plus d’un 1,5 million ! Il les invitait à seulement rester en Pologne et ne surtout pas franchir nos frontières ou dans de nombreuses villes, un élan de générosité exceptionnel est en marche. Finalement il leur accorde le droit de venir chez nous. Quelle humanité ! Elle vient un peu tard comme l’officialisation du soutien à ses côtés (comme hier dans la rade de Toulon) , de « Marion-Maréchal-Poutine », son nouveau surnom offert par ses anciens sympathisants RN et adversaires L.R. On s’amuse comme on peut… Comme du choix des organisateurs de la « primaire populaire » d’accorder leur soutien à Jean-Luc Mélenchon, alors que le « che » n’était arrivé qu’en troisième position, derrière Christiane Taubira et Yannick Jadot. Ce qui a fait dire à l’eurodéputé vert et candidat « ca devient un gag », alors que l’un de ses collègues écolos au parlement européen a enfoncé le « clou » du cercueil « : « désolé pour les 400.000 personnes sincères abusées par ce montage ». On ne peut pas sur le coup leur donner tort…