« C’est pas Versailles ici ». Ce slogan de pub est d’autant plus d’actualité avec toutes ces craintes pour l’envol toujours plus haut des prix de nos énergies diverses et variées. Ce sera pourtant vrai aujourd’hui et demain avec la réunion au sommet voulue par le président Macron. Au charbon dans les salons du roi Soleil avec ses 26 homologues chefs d’Etat et de gouvernement de l’Europe, rassemblés non pas pour parler climat et soleil mais bien pour affûter leurs armes notamment économiques pour tenter de parer le plus efficacement possible à la guerre russo-ukrainienne. Dont l’horreur reste prégnante (terribles les images glaçantes d’un hôpital pédiatrique bombardé hier mercredi dans la ville martyre de Marioupol ayant causé la mort de trois personnes dont une fillette et où plus d’un millier de civils ont déjà perdu la vie) même si aujourd’hui une toute petite lueur d’espoir nous viendra peut-être de la station balnéaire d’Antalya, en Turquie, cadre d’une rencontre entre les deux ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères. Une désescalade dans ces montagnes russes de l’effroi ? Un motif de grande allégresse: Moscou a annoncé son intention de lancer une enquête sur la vérité du bombardement de Marioupol ! On est vraiment rassuré, même si on connait le le verdict. Le russes sont forcément innocents.
Espérons…sans rire, alors que la mobilisation générale s’installe dans nos villes de l’hexagone pour venir en aide au peuple martyr. Un exemple parmi tant d’autres, Evreux dans l’Eure, où à l’initiative de la municipalité, les bénévoles s’activent depuis quelques jours pour organiser un convoi humanitaire appelé à rejoindre dans les meilleurs délais la frontière ukrainienne, en Pologne, point de ralliement de la générosité de coeur de nombre de nos compatriotes. Parmi lesquels une jeune femme, élue municipale et par ailleurs épouse du maire de la « Cité-Jolie », l’une des « chevilles ouvrières » de cette initiative généreuse qui sera du périple de plus de 2.200 kilomètres. Pour accompagner la petite délégation euroise.
Elle aussi, comme tant d’autres hélas! doit aussi depuis plusieurs semaines mener un autre combat beaucoup plus personnel. Contre la maladie. Aurélie et ses amis doivent revenir normalement avec des réfugiés ukrainiens appelés à agrandir le cercle encore restreint de l’ordre de 6.000 exilés, femmes et enfants, sur notre territoire. Contre plus d’un million déjà chez leurs voisins polonais. La proximité et la barrière de la langue expliquent bien sûr la préférence de nos amis de l’est désireux de retrouver leurs proches au plus vite, en s’éloignant le moins possible du théâtre tragique de la guerre.
Même si ça nous éloigne de la tragédie qui bouleverse le monde depuis deux semaines, comment ne pas accorder un petit focus à une autre actualité française liée à la tentative d’assassinat de…l’assassin du préfet Erignac, en 1998, Yvan Colonna (toujours entre la vie et la mort) par l’un de ses codétenus de sa prison d’Arles, un jihadiste, semble-t-il, avec qui il pratiquait le sport. Jusqu’à l’étranglement.
Comment peut-on chez les nationalistes corses les plus extrémistes, oser employer les mots de « crime d’état et violences légitimes » alors que des jeunes insulaires principalement, profitent de cet événement pour mettre « le feu » dans plusieurs villes de l’Ile de Beauté, Ajaccio et Bastia, entre autres. Le spectre de la violence nationaliste refait dramatiquement surface ! Comme si on avait besoin de ça aussi…
P.S: Paris sabordé, Paris humilié…Paris a sombré. Lamentablement. Sur le terrain du Réal de Madrid avec un bourreau nommé Karim Benzema, le « Messie madrilène » auteur d’un triplé face à son partenaire de l’attaque tricolore, Kylian Mappé, qui avait pourtant ouvert la marque. Et puis vingt minutes de cauchemar en seconde mi-temps et l’histoire toujours renouvelée d’une malédiction parisienne transformée en « catastrophe industrielle » dès les huitièmes de finale. L’une des pires humiliations du club qatari. Il est temps de faire un grand ménage tant au niveau des joueurs parmi les plus riches de la planète football, incapables de se surpasser, que des dirigeants à qui les pauvres supporters parisiens pourraient souhaiter un exil doré à Doha, capitale du Qatar.
Ce désastre sportif est presque aussi grandiloquent sur un terrain politique, celui-là, d’un des partenaires de « jeu » de Jean-Luc Mélenchon chez la « France Insoumise ». Il fallait quand même oser sortir cette comparaison historique: « dans cinquante ans on parlera de Jean-Luc Mélenchon comme on parle aujourd’hui de Jean Jaurès ». C’est trop beau…Il y a de quoi pleurer à chaudes larmes. Pas les mêmes toutefois que pour la destruction de l’état souverain ukrainien !
Dernière minute! L’enquête russe n’a pas trainé. Le Kremlin avait dû l’effectuer avant le crime. Quelle redoutable efficacité et célérité. Le bombardement était justifié car le site n’était que le repère de nationalistes ukrainiens ayant pris possession de la maternité. A peine nés et déjà nationalistes nazis. Ils sont précoces les poupons ukrainiens ! Il y a des jeunes mamans qui donnent la vie alors que dans le même temps des barbares la retirent !