Un affreux cauchemar m’a réveillé cette nuit (déjà qu’elles sont assez difficiles pour d’autres raisons): j’imaginais la Tour Boulogne du groupe TF1 en feu avec comme prisonniers des flammes …huit des candidats qualifiés pour une émission prévue ce soir sur les conséquences de la guerre en Ukraine. Qui tour à tour (infernal) et non pas en vis-à-vis, doivent s’exprimer. Y compris le chef de l’Etat. Quelques jours seulement avant la sortie du nouveau film de Jean-Jacques Annaud sur l’incendie de Notre-Dame. Mais là pas de Quasimodo ou Esméralda époque Victor Hugo. Mais bien celui ou celle appelée à diriger notre pays d’ici à un gros mois. Quel nouvel effroi que celui d’imaginer un scrutin se limitant aux quatre recalés scandalisés mais rescapés par leur éviction à ce faux-débat: Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jean Lassalle et l’antivax, Nicolas Dupont-Aignan. Je viens d’ailleurs de prendre connaissance d’un élément fondamental qui risque de tout changer dans la campagne. Celui du soutien du plus notable de nos complotistes de la droite extrême, Florian Philippot, qui se rallie au panache (c’est osé) du député de l’Essonne. Voilà une belle paire perdante. Deux plus un, au mieux, n’ont jamais fait plus que trois !
Cet incendie n’était évidemment que pire imagination et cauchemar pour rire. Ca ne peut pas faire de mal. Surtout en cette journée de libération. C’est aussi la fête après deux ans de port obligatoire de masque. A quelques exceptions près. Et là ce n’est pas forcément cadeau, sinon électoral pour les plus caustiques.
Quel traumatisme possible avec tous ces visages à nouveaux découverts. C’est encore forcément à la faute à Macron tout ça. Il doit jongler en plus avec son agenda à la fois de candidat et président. Prochaine sortie à Pau au pays d’Henri IV, pardon « Lou Bayrou. Un déplacement a priori pas trop périlleux en terre de Navarre chez son fidèle allié qui ne parle pas seulement qu’aux grandes oreilles des chevaux.
C’est certes très tardif mais je n’avais jamais fait ce rapprochement pourtant d’une évidence rare: quoi de plus logique que Henri IV ou plus précisément son ministre Sully ait popularisé la célèbre poule au…Pau. Encore un fayot de démasqué. Il y a prescription. Depuis le temps.
J’en connais un qui lui va se…farcir avec une autre variété de volailles, non pas des participants à un bal masqué, mais plutôt des cagoulés. Du côté de Bastia. Des jeunes en grande majorité que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pourrait croiser sur son chemin, lors de son déplacement chez les élus de l’ile de Beauté, indépendantistes comme autonomistes, qui pour une fois, essaient de calmer un peu le jeu. Des émeutes provoquées par quelques centaines de voyous et criminels (ils ont tenté d’incendier cette nuit la recette des finances de Bastia) qui, depuis plus d’une semaine, mettent le feu en représailles à l’agression dont a été victime l’assassin du préfet Erignac.
Une fois encore une minorité essaie de faire plier le gouvernement en imposant sa loi. Celle en l’occurrence de le contraindre à accepter des rapprochements géographiques entre des criminels et leurs proches en revenant sur l’île. Tous les détenus de droits communs de France et de…Navarre (en référence bien sûr au « bon roi » Henri) n’ont pas cette possibilité.
Même s’il ne faut pas tout mélanger et abuser d’amalgames, n’est-ce pas scandaleux de voir de tels agissements se produire alors que notre pays et tant d’autres traversent des moments douloureux. Quelle indécence injustifiable même si des négligences coupables dans la maison d’arrêt d’Arles ont été à déplorer. Des fautes qui méritent évidemment sanctions. C’est encore la faute à Macron. Forcément à la tête d’un état « assassin », comme on peut le lire sur leurs banderoles de la honte. Comparaison n’est pas raison, mais on peut néanmoins s’interroger sur d’autres drames humains autrement plus graves. Ce n’est certes pas politiquement correct, mais tous ces jeunes hommes et femmes dans la pleine force de l’âge pourraient davantage se rendre utiles en prenant d’autres armes et aller combattre aux côtés de vrais résistants, eux, soldats et civils en Ukraine…Ce serait un « défouloir » autrement plus vertueux pour ces grands courageux opérant à visage couvert par leurs cagoules que de semer le chaos et s’attaquer aux forces de l’ordre. Près d’une centaine de blessés sont à déplorer. Le chiffre d’une honte supplémentaire. La Corse n’en est pas avare hélas depuis tant d’années. Par la faute d’une minorité très agissante.