Il n’a décidément pas de chance l’ancien ermite paranoïaque du Kremlin devenu en quelques semaines un « télé-évangéliste » sérieusement habité ! Ne voilà-t-il pas que « Putin », dans un discours d’une grande violence à la Staline, a été interrompu quelques minutes dans son grand monologue grotesque, digne de l’ex-internationale soviétique, par une panne technique au niveau du serveur de la télévision russe publique, hier vendredi. La télé pourtant aux ordres ne lui réussit pas trop ces derniers jours. C’est la scoumoune la plus totale. Sans le « Magnifique Bébel ». Déjà que ses troupes mettent un temps fou à s’emparer des principales villes de l’Ukraine. Tout en les transformant en décombres encore fumantes après des incessants bombardements.
Mais quelles étaient grandioses ces images colorées du dictateur debout sur une tribune au milieu d’une foule en délire. Plus de 80.000 supporters « invités » sur le même stade où l’équipe de France, il y a bientôt quatre ans, avait décroché, sous des trombes d’eau, sa seconde étoile de championne du monde.
Engoncé dans sa doudoune, col roulé, le « primat » soviétique s’est adressé à ses « afficionados » obligés, dont un grand nombre payés comme de vulgaires figurants. Sans parler des fonctionnaires d’Etat en représentation forcée. Un garde à vous à la sauce sportive. Il ne manquait même pas les drapeaux aux couleurs rouge et bleu. Quelle ambiance de fête. Passe pour le bleu que je préfère marier néanmoins davantage avec le jaune. Un grand show d’une froideur extrême. Les organisateurs auraient quand même pu prévoir des « olas » dans les travées. Un « spectacle » digne du dictateur coréen du nord. Un autre pince sans rire. La coiffure en moins.
Même si je ne suis pas vraiment un amateur d’arènes et Poutine ne porte encore la toge de César ou d’un autre empereur romain, j’aurai bien vu quelques lions pour pimenter la scène et quelques pouces baissés en direction du gladiateur Vladimir livré à la liesse populaire. Il ne faut hélas pas prendre ses désirs pour des réalités. Pour ce qui est de déverser du sang ukrainien, il n’est pas mal, hélas, mais pour l’encens dans sa position de religieux, ce n’est pas terrible ! Sa tragicomédie sur scène et ses négociations « bidons » ça commence aussi à bien faire. Celui qui depuis trois semaines a…changé complètement son fusil d ‘épaule pour sa stratégie de communication n’arrive même pas à la cheville du « nazi » de Kiev, comme il surnomme toujours les dirigeants et une partie du peuple martyr. Une rengaine si peu crédible dans son outrance qui ne lui permettra pas de remporter le moindre prix de cinéma. C’est aussi un acteur raté…Il semble aux abois. Alors que des millions d’ukrainiens, eux sont aux abris. Sous les bombes.
A propos de raté, il en est un, qui à l’intérieur de notre espace présidentiel, fait depuis quelques heures grand bruit, surtout chez ses amis socialistes. Dans une interview à la presse people, un choix déjà sujet à bien des interrogations, la maire de Paris, a osé « faire » dans l’immonde, même si elle a démenti viser le couple royal, pardon élyséen. Avec ce tacle appuyé en direction d’une certaine B.M. Non pas le bureau municipal à l’hôtel de ville de Paris ! « Je ne me sens pas cougar contrairement à d’autres (j’espère qu’elle ne pointait pas non plus son fusil en direction de Rachida Dati). Je n’aurai pas pu tomber amoureuse d’un adolescent ». Heureusement encore qu’elle n’a pas précisé que l’intéressé ciblé s’intéressait tout particulièrement au théâtre dans sa jeunesse! Une « petite » déclaration de guerre de « l’indignité » ont jugé sévèrement plusieurs de ses soutiens toujours socialistes dont le « baron noir » du P.S, Julien Dray. « Juju » pour les intimes des glorieuses heures de Solférino n’a guère goûté cette chanson au refrain d’une médiocrité affligeante ! Etait-ce bien « Utile » ? « Ma préférence » à moi est toute autre. Et « Ce n’est rien » qu’une colossale faute. La basse politique au ras du caniveau mal entretenu dans toute son horreur. Ce n’est pas avec ce genre d’attaque que la maire de Paris va fructifier son maigre capital d’électeurs ! Déjà qu’elle est même aujourd’hui dépassée par le grand « échassier » béarnais, Jean Lassalle, dans plusieurs sondages. Pauvre Mitterrand, il doit se retourner dans sa tombe à Jarnac…
Il est d’ores et déjà prévu une visite des catacombes, l’un des hauts-lieux touristiques de la capitale. Comme le PSG, à la courte échelle européenne, cher à son coeur, « l’amère de Paris » n’est vraiment pas en forme olympique…Sera-t-elle même encore maire à l’heure des J.O en 2024 ? Un grand débarquement et remplacement ne sont pas impossibles. A moins de 2% des suffrages, la mise hors-jeu n’est pas exclue et ça sent le retour aux vestiaires avant la fin de la mandature…