Rien n’est joué. Mais quel ouf de soulagement pour le président sortant Emmanuel Macron, ses supporters et électeurs. Avec 28 % des suffrages il s’offre des perspectives plutôt positives. Et bonnes à prendre. Surtout que la dernière évaluation, même dans les murs du palais présidentiel sur le coup de 19 heures donnait un coude à coude entre les deux finalistes finalement séparés de quatre points. Et peut-être même un peu plus. Avec les ultimes résultats des plus grandes métropoles dont la région parisienne. Un écart finalement plus grand qu’attendu même dans le money-time ! L’élection se fait sur deux tours et au final les deux finalistes améliorent très sensiblement leur score de 2017. Surtout le premier.
Deux évidences ce soir: l’un comme l’autre ne pourront pas trop compter sur de gros réservoirs de voix. Avec la faillite électorale de Monsieur Z, scotché à 7 %. Et encore plus celle de Valérie Pécresse, évaluée à un petit 5 %. Et peut-être même moins que ce seuil! Un désastre aussi à titre personnel pour la candidate républicaine laminée à un niveau que l’on imaginait tout de même pas, dont le numéro deux, Éric Ciotti a réitéré son choix à savoir ne pas voter pour Emmanuel Macron! Choisis ton camp compagnon de la honte !
Valérie Pécresse , profondément inquiète pour « le devenir de la France », votera en conscience pour éviter le chaos néanmoins pour le président sortant avec l’espoir que ses électeurs la suivent…Une déclaration courageuse ponctuée par de nombreux applaudissements (ce qui est assez encourageant pour un ancien grand parti) lors de son intervention et quelques sifflets: ceux des partisans de la droite la plus extrême des Républicains. Pauvres Chirac et même Nicolas Sarkozy.
Même si c’était attendu, la paire Le Pen-Zemmour réunie à nouveau (vous avez dit bizarre !) pour le pire s’opposera à un « résistant » de la démocratie, Emmanuel Macron. L’entre deux tours s’annonce des plus fiévreux après une première mi-temps mollassonne avec comme principaux arbitres les électeurs et électrices de la France Insoumise et un Jean-Luc Mélenchon à plus de 20 %! A gauche, Yannick Jadot et Anne Hidalgo et même le communiste Fabien Roussel n’ont pas tardé à déclarer vouloir voter pour Emmanuel Macron ! Avant même que Marine Le Pen fasse à son tour son discours ! Pas franchement d’envergure et si peu convaincant. C’est assez drôle qu’elle ait fait des clins en direction des électeurs de la France insoumise. Mais ce n’est en rien une surprise. Ils ont tellement de points communs à gauche ! « Pas une seule voix à Mme Le Pen » a répété à quatre reprises Jean-Luc Mélenchon. Un propos de la plus grande importance !