L’insulte mérite le plus grand chat-iment. Et il ne s’agit pas d’une simple image subliminale. Chat alors. Ca sent la trahison à plein museau. On en veut à Marine Le Pen sur les terres bretonnes du patriarche, même si la griffure ne vient pas du berceau de la famille du « Menhir », le golfe du Morbihan, mais des îles du nord de l’Armorique, Bréhat, dans les Côtes d’Armor, petit paradis où les chats pullulent et posent de véritables problèmes. Une vraie invasion féline qui inquiète les habitants de cet ilot du Ponant, très touristique surtout prisé à la belle saison. Comme les lapins sur une autre île, celle de Sein, dans le Finistère. D’où partirent les premiers compagnons de la Libération du général de Gaulle.
Pauvre Marine, on s’attaquerait donc à cette surpopulation raciale qui, en plus, serait à l’origine de la disparition d’une soixantaine d’espèces animales dans le monde. Ah les salauds de griffons. La vengeance de la « mère chats » serait terrible si elle accédait par effraction électorale à l’Elysée le 24 avril prochain.
Les habitants de Bréhat pourraient s’attendre aux pires représailles. Rayés de la carte maritime. Leur crime de lèse majesté serait châtié à la juste mesure de leur affront. J’en connais qui ne risquent pas de se friser les moustaches…
Les écolos peut-être davantage. Bonne mère ! Quelle sublime carte postale en provenance de Marseille, où Emmanuel Macron, en excellente forme, (il est bien meilleur pour cette seconde mi-temps, à l’inverse de sa rivale) avait donné rendez-vous, face au « Vieux-Port » à ses supporters. Toute politique mise à part, ça avait de la gueule! Plus que le déplacement de proximité low-cost et sans le moindre risque aux confins de l’Eure de la cheftaine du RN dans un village électoralement très porteur.
Mais quel cadre enchanteur pour « Emmanuel I er ». Autrement plus « jouissif » que celui choisi par Christiane Taubira pour sa déclaration de candidature (finalement avortée) dans l’épais brouillard lyonnais. Beaucoup de bleu azur dans la cité phocéenne, mais aussi une sacrée touche de vert. Comme prévu.
Le président-candidat, bras de chemise retroussés, n’a-t-il pas en effet déclaré que son futur Premier ministre serait aussi chargé de la « planification écologique ». La véritable information de ce meeting de plein air pur, repeint en vert émeraude, bouteille, anis, pastel, amande. Et tant d’autres. Le verre débordait…au pays du pastis bien tassé. Cinquante nuances ou presque de… »green ». Le grand « verdissement ». Le rouge et le rose m’ont paru moins soutenus.
Ca rétrécit forcément la « short » liste des possibles pour Matignon ! Je ne vois pas trop Christine Lagarde enfiler le costume. Le vert ne fait pas parti de son dress-code. Et puis une seconde havraise d’origine comme chef de gouvernement, on crierait au parti-pris de « Manu » en faveur de la Porte Océane. Déjà que l’actuel chef d’Etat est souvent dépeint en ancien banquier et président des riches, mais là, avec Christine, l’exécutif ressemblerait davantage à un conseil d’administration bancaire.
Il y en aurait une, bien sûr, toujours prête pour servir la France: ma « Ségo » préférée ! L’ancienne ambassadrice des banquises et phoques à poils durs. Ce serait en quelque sorte une prise de guerre « mélenchonesque ». L’ancienne ministre de l’Environnement de Hollande n’a-t-elle pas en effet soutenu le leader de la France insoumise jusqu’au 10 avril. Mais là ça serait franchement la pire des solutions. Et puis Royal après que la Marine nationale ait pour une troisième fois échoué en rade de l’Elysée, ça ne la fait pas. L’humour a atteint ses limites à ne pas franchir.
On parle aussi d’une autre femme au charisme fou de polytechnicienne, Elisabeth, qui question environnement pourrait faire la maille. Plutôt à l’envers. Et puis on accuserait « Emmanuel II » avec une telle promotion et cet affichage de dépasser légèrement les bornes…Souriez, vous êtes filmés ! Ce n’est pas toujours drôle…l’enfer de Matignon.
Un autre normand d’adoption électorale: Bruno Le Maire ? Il ne part pas favori avec ce grand verdissement possible. S’il devait abandonner Bercy, je le verrai bien bifurquer par les Affaires étrangères où la rue de Grenelle et prendre en charge un super ministère de l’Education nationale élargi à la Recherche. L’actuelle ministre qui n’a vraiment pas brillé de mille feux, peut d’ores et déjà rechercher un autre job. Elle ne redoublera pas dans son amphithéâtre. Comme bien d’autres d’ailleurs de ses collègues car, en cas de victoire « napo-macronienne », on va pouvoir employer d’autres termes: les grands chambardement et dégagement ! Saute qui peut. Les cloches vont sonner et pas seulement en cette journée pascale. Le bourdon attend en effet certains. Tous les sortants n’auront pas droit à un parachute. Les éoliennes vont souffler fort du côté du parc de l’Elysée !