« Au fond de la piscine en pull marine » chantait sur une musique de Serge Gainsbourg, Isabelle Adjani. L’été risque un peu d’être meurtrier pour le maire vert de Grenoble, Eric Piolle. Il fallait bien qu’il refasse le buzz après son cuisant échec de la primaire écolo. Ce n’est pas pour autant qu’il sortira la tête de l’eau indemne de ses piscines municipales. En annonçant qu’elles seront bientôt ouvertes d’accès aux femmes musulmanes désireuses de se baigner en burkini. Histoire de faire de la provocation et relancer la polémique qui s’était éteinte comme les vieux volcans auvergnats. A l’exception de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, précisément, avec le retour médiatique aussi de son barbu de président, Laurent Wauquier, pour qui cette soumission à l’islam radical n’est pas acceptable. Coucou le « revoilou » le grand « canaillou » D’où son intention de couper les robinets de subventions à la ville capitale de l’Isère. C’est vraiment de l’eau lourde cette question du burkini de plus en plus visible également sur nos plages. Le tissu noir prend ses aises. Et sur le coup de… soleil, on ne peut pas donner tort avec modération, tout de même, lorsqu’il est question d’eau, à l’ancien ministre et président de LR. Qui, en l’occurrence, est loin d’avoir touché le fond en rejetant d’autorité ce nouveau projet qui curieusement laisse silencieuses les féministes de gauche. Ca ne sent pas le chlore pour elles, visiblement !
« Qui c’est les plus forts, Evidemment, c’est les verts » pouvait-on entendre dans le « »chaudron » de Geoffroy-Guichard à l’heure de gloire de ses footballeurs à Saint-Etienne. C’est aujourd’hui la soupe à la grimace pour un club mythique menacé de relégation.
En Allemagne, un maire d’une ville importante a lui donné son feu…vert à l’autorisation des seins nus en piscine. Finalement ça me gêne beaucoup moins question uniquement religion. Forcément. « Deutschland über alles ».
Les « Verts » s’assoient bien sur le plot de départ des législatives en acceptant des compromis inimaginables avec les « Insoumis » sur l’Europe et les rouges sur la question du nucléaire. Entre autres. Et tout ça pour « becqueter » des circos pour renflouer des partis menacés de banqueroute et quelques postes dans la main de Jean-Luc Mélenchon, le nouveau grand maître du JE ! Chapeau l’artiste. Le refondateur de l’Union de la gauche très extrémiste. Un fin tacticien. Même battu c’est lui qui donne le ton et l’impression d’avoir gagné. C’est…Faure (le premier des socialistes) de café. Il offre généreusement des circonscriptions à ses nouveaux alliés. Qui n’en demandaient pas tant. Tope-là camarade. La soupe pourrait être bonne. Pas sûr que tous les électeurs se sensibilité de gauche plus modérée apprécieront au moment de voter.
Ces tambouilles de partis ne plaisent évidemment pas aux principaux éléphants roses, dont un ancien président, François Hollande, issu de ses rangs et un ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve qui, si le P.S signe avec LFI, rend sa carte. Il ne sera pas le seul. L’hémorragie interne risque d’être sévère. Plus d’un millier d’élus et sympathisants se sont déjà manifestés contre cette future alliance. C’est encore le silence assourdissant chez les grandes maires socialistes, celles notamment de Lille, Rennes et Nantes, ces deux dernières villes de l’ouest où Emmanuel Macron a obtenu 80 % des suffrages au second tour de la présidentielle. Silence radio.
Du côté de l’Elysée les deux cents premières investitures aux candidats de la majorité présidentielle devraient être accordées puis annoncées dans les prochaines heures, sinon jours. Une première vague. « Emmanuel II » a en revanche plus de difficultés pour séduire une femme de gauche pour occuper Matignon. Ca sentirait le gaz sur la rive gauche de Paris ? Encore un coup de Anne Hidalgo à qui le président n’a pas encore offert le poste. Heureusement. Une seconde, en la personne de Valérie Rabault, présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale, a aussi décliné cette belle promotion. Elle ne se voyait pas défendre la retraite à soixante-cinq ans par cohérence avec ses idées. Enfin c’est ce qu’elle a déclaré ! Pour se faire « mousser » ?
Manu » tu t’es encore éventuellement trompé de porte. La bonne c’était de la proposer et de l’ouvrir à ma « Ségo » préférée, qui n’est pas du genre à refuser pareil honneur. Toujours prête. Elle doit attendre son heure ! Son ex-copain du PS et ancien Premier ministre de son ex-compagnon, Manuel Valls, aurait atteint lui son objectif plus modeste. C’est castagnettes et belles andalouses et catalanes. Il devrait défendre les couleurs des Marcheurs chez les français de l’étranger en Espagne et Portugal. C’est son chemin de Compostelle à lui. Il n’aura pas déjà de problème de langue l’ancien candidat à la mairie de Barcelone. Viva Espana…Comme quoi ses appels du pied gauche et droit (c’est un fan du Barca ) ont bien été entendus, semble-t-il , du côté du château…