La perle rare de Première ou Premier ministre se laisse désirer ! Et les pantins galonnés défilent…en grandes pompes funèbres

« Habemus » Premier ministre ? Toujours pas de fumée blanche. En tailleur ou en costume ? Quel coquin ce président intronisé aujourd’hui dans ses nouveaux habits au Palais qui fait durer le plaisir. A chaque jour ou presque sa possible nominée à Matignon. Les noms défilent pour être ensuite rayés de la carte de menu. La perle rare se laisse désirer. Le futur Premier ministre au masculin ou féminin était-il du nombre des hôtes de l’Elysée ce jour ? A-t-il reçu, s’il était présent, une accolade appuyée de son futur patron ? Le président tacticien a dû s’en amuser au château. Ses ministres beaucoup moins. Surtout ceux et celles qui attendent avec impatience de mettre les voiles et de tourner la page de leur existence politique. L’heure de la sortie sans devoir forcé de vacances est prévue, semble-t-il, pour le vendredi 13. Ca peut porter bonheur. Et pour les partants il n’est pas prévu l’attribution d’une grosse cagnotte, à moins qu’ils ne jouent au super loto, si ce n’est celle d’un retour dans la sphère professionnelle privée et beaucoup plus lucrative pour les plus privilégiés.

A propos d’horloge et d’aiguilles, Alexis Corbière, qui lui ne s’améliore pas comme le bon vin du Languedoc, le député insoumis et l’un des frères Volfoni du « tonton flingueur » Mélenchon (qui pourrait ne pas se représenter à Marseille…pour mieux préparer son entrée à Matignon) a « défouraillé » suite au départ du sérieux ancien Premier ministre cherbourgeois, Bernard Cazeneuve, de son parti socialiste de coeur de toujours. « Ca va avoir autant d’effet sur les français que la disparition de l’horloge parlante ».

Le mariage à quatre à gauche fait des victimes pas spécialement consentantes. Exemple parmi tant d’autres, et élue il y a un an lors d’une partielle à Paris, la jeune et prometteuse députée socialiste du XV e arrondissement de la capitale a été congédiée pour être remplacée par une Insoumise, Danièle Simonnet, l’unique conseillère LFI de Paris, proche du « che », battue sur les grandes largeurs aux municipales et habituée d’une constance inégalée ou presque aux échecs électoraux dont celui plus récent face à la même parlementaire sacrifiée qui trouve cette décision « injuste et humiliante ».

On couperait bien volontiers par ailleurs le son de « l’horloge parlante » Alexis Corbière, élu de la couronne parisienne. Un vrai roi de la provoc avec sa compagne, Raquel Garrido avec qui il forme un duo de choc. Tout comme l’un de ses frères de législative, candidat pour la première fois à la députation sous la bannière pas spécialement étoilée et gastronomique de cette si belle « Union populaire », Aymeric Caron, un ancien journaliste d’Europe 1 (qui n’a pas vraiment suivi le même chemin politique que son ancien collègue d’antenne, François Baroin) reconverti en écrivain et familier des plateaux de télévision. Dont celui de l’émission du samedi soir chez Ruquier qui l’avait fait connaître auprès du grand public du service du même nom. Un autre roquet celui-là. L’ayatollah extrémiste de la cause animale et du régime spéciste et végan. Pas du genre à partager une bonne entrecôte avec son hypothétique voisin de table de la NUPES, la nouvelle Union écologique et sociale, le ch’ti camarade Fabien Roussel. Ils ne partageront pas, le cas échéant, le même resto à l’Assemblée !

L’un de ses successeurs à l’antenne du show Ruquier, le jeune Charles Consigny, avocat de profession, se lance lui aussi en politique active. Il a jeté son dévolu sur une circo des Yvelines. Récent soutien visible médiatiquement de Valérie Pécresse, l’ancienne « grande gueule » de RMC-BFM, est également du genre à mordre les mollets de ses contradicteurs. Il ne cache pas lui sa filiation à LR tout en rassurant ses futurs électeurs et électrices. « Je ne serai pas un député de l’opposition bête et méchant, mais bien libre de soutenir la majorité quand la proposition sera bonne ». Une belle profession de foi. Ses compagnons de probable galère électorale ont visiblement, pour un grand nombre d’entre eux, rayé de leur logiciel le label d’origine, le parti des Républicains qui ne figurera pas sur leurs affiches. Sentirait-il le gaz ? Le numéro trois du parti encore présidé jusqu’au terme du scrutin, par Christian Jacob qui prend sa retraite de député bien avant ses 65 ans, le député du Lot, Aurélien Pradié, l’un des plus anti-macronistes de la bande, a lui aussi oublié son logo familial sur son affiche. Un avis de recherche pour le retrouver, pourrait être lancé à grande échelle.

C’est quand même le grand cirque ces histoires d’appartenances, ces mariages tellement bidons, ces oublis volontaires sur les affiches, ces changements de noms de partis ripolinés avec une nouvelle appellation contrôlée pas toujours du meilleur cru. Quelle comédie du pouvoir! Et après on s’étonne de la grande fuite en avant des électeurs devant les urnes. C’est quand même plus drôle et surtout moins dramatique qu’un autre cirque, celui prestigieux de Moscou (sans ses artistes de piste aux étoiles) et des préparatifs du grand défilé militaire du régime redevenu soviétique de Poutine pour célébrer lundi en grandes pompes la victoire russe sur le nazisme le 9 mai 1945. En grandes pompes funèbres surtout ! Histoire de tenter de faire oublier au monde entier les échecs et les atrocités perpétrées par son armée en Ukraine.

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