Le vide remplace un autre vide et une bavure politique… « et la police m’a tuer » !

Il n’a même pas été finaliste de la présidentielle. Mais tout tourne autour de lui. Sa grande personne. Il faut bien reconnaitre qu’il a bien été aidé à la fois par l’absence des autres oppositions, dont principalement celle du Rassemblement national avec une présidente aux abonnés absents pendant trois semaines et même une certaine grande discrétion de la majorité présidentielle. Qui se réveille-il est plus que temps-surtout grâce à son chef. Et là ça canarde dur entre les deux camps. A quelques jours du premier tour du scrutin législatif, qui il est vrai, ne passionne guère nos compatriotes.

Il a fallu deux événements notoires, le chaos inacceptable du Stade de France puis la mort d’une passagère d’une voiture conduite par un homme (en situation de semi liberté) ayant déjà été cité à la barre à 80 reprises, poursuivie par des policiers, (comme l’autre passager heureusement indemne, également un habitué des prétoires, dont le témoignage accusateur sur les ondes périphériques ce matin interpelle gravement vu son pédigré judiciaire !) pour rallumer les feux de la violente polémique politicienne. Alors que le circonstances de ce drame sont loin encore d’être éclaircies et pour cause, le Premier ministre en devenir, Jean-Luc Mélenchon, auteur d’une première grosse…bavure politique, a dégainé le premier, sans la moindre sommation. Feu sur la police. Pas des policiers, mais bien la POLICE nationale qui se donnerait le droit de vie ou plutôt de mort sur des « pauvres » victimes forcément de ces innombrables refus d’obtempérer. 26.000 lors de la dernière année, soit un toutes les vingt minutes ! Une plaie mortelle qui parfois touche aussi la police pour qui ces interventions deviennent de plus en plus périlleuses. A la fois pour leur vie et par leur crainte d’une possible bavure. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les représentants de l’ordre aient la permission de contourner leur légitime droit de légitime défense. Les trois fonctionnaires de police incriminés n’ont d’ailleurs finalement pas été déférés devant un juge et leur garde à vue s’est achevée en début d’après-midi, aujourd’hui.

Le père géniteur de la NUPES n’avait pas évidemment pas attendu que la justice se prononce. Il avait condamné d’entrée avec une présomption de culpabilité ses ennemis mortels portant le bleu de l’uniforme en s’adressant au passage à ses jeunes électeurs des banlieues, son principal vivier. Un clin d’oeil tellement grossier à quelques jours du premier tour des législatives.

Et ses lieutenants pas davantage. Son principal porte-flingue, son ancien directeur de campagne, et probable successeur marseillais à l’Assemblée nationale, député européen, Manuel Bompard, vient d’apostropher de façon très classe (comme son habituel accoutrement vestimentaire indigne d’un homme politique) le chef d’Etat avec une menace à peine voilée: « bah si, bonhomme, tu vas le nommer ».

Il parlait bien sûr du patron de son parti Insoumis s’il remportait ce scrutin législatif. Ce n’est quand même pas le président de la République qui va choisir son chef de gouvernement ! L’hypothèse selon laquelle Jean-Luc Mélenchon rejoindrait Matignon, reste certes peu probable, mais déployée par les médias et aussi mise en avant par la majorité présidentielle pour faire un peu peur à ses électeurs et électrices et ceux des « Républicains » (un canard déplumé sans tête). Et les réveiller le cas échéant avant qu’il ne soit très tard.

S’il est un reproche que l’on ne pourra pas faire au grand sachem bien remplumé lui de la gauche, c’est bien celui de ne pas avoir le sens de la famille. Certes, il est encore loin d’atteindre celui de Marine Le Pen, mais il est néanmoins en bonne voie: une compagne investie à Paris, un gendre à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise. La main au panier dans cette ville de basket. Sans oublier ses très proches, ses deux « taties » encore très jeunes, Danièle Obono et Danielle Simonnet, deux des « groupies-harpies » du pianiste, qui, le week-end dernier, ont reçu un visiteur de marque…anglaise. Qui roule aussi très à gauche. Un supporter qui lui ne venait pas de Liverpool. Et qui visiblement muni d’un billet d’entrée, a reçu le meilleur accueil de ses hôtesses. Sans coup de poing. Aucun incident, semble-t-il, n’a été à déplorer pour la réception de l’ex-patron du Parti travailliste britannique, Jérémy Corbin, exclu de son propre mouvement en 2020 pour ses propos laxistes face à l’antisémitisme. Une rencontre très mal perçue par nombre de socialistes et alliés de la NUPES qui, à grand bruit, ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un « abaissement » même par des signataires de cet accord de circonstance électorale. Un nouvel accroc significatif dans ce mariage de raison, encore pour quelques jours au moins un gros coup gagnant pour le perdant de la présidentielle. Atomisée, la gauche est susceptible de revenir en force dans les travées de l’Hémicycle. Chapeau l’artiste des artifices…

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