Quel bonheur! Celui de retrouver grâce aux réseaux sociaux des visages connus et beaucoup amis. Et aussi perdus pour certains d’entre eux depuis des années et pas que pour des raisons géographiques. Tant chez les candidats aux législatives que leurs soutiens. C’est un vrai bal de « revenants » pour la plupart des intéressés. C’est aussi ça la magie de la politique.
Ca vous redonne un coup de jeune ou de vieux, c’est vous qui voyez comme dans le sketch du duo Laspalès-Chevallier. Sans passer par Pau.
Elle n’était pas belle, notamment cette image d’une réunion de travail présidée hier à Evreux par l’ancien candidat à la primaire républicaine, Xavier Bertrand, de passage dans un café de la Cité-Jolie où il venait soutenir les candidats LR du département. Une petite vingtaine de personnes dont l’ancien député-maire de la ville chef-lieu, Jean-Pierre Nicolas. Ce dernier n’a probablement pas boudé son plaisir de revoir l’actuel premier magistrat, Guy Lefrand, soutien du ch’ti Bertrand à la primaire LR et surtout sélectionneur des cinq candidats de droite aux législatives et du centre qu’il soutient bien évidemment. A l’image du second sélectionneur des « normands conquérants » le patron de la Région, Hervé Morin. Les couteaux n’étaient bien sûr pas de sortie puisqu’il ne s’agissait que d’un pot bien amical entre bons vieux copains et copines dont certains se sont toutefois affrontés entre frères et soeurs dans le passé. Trop drôle ! Comme le seul soutien écrit (au moins sur les réseaux) apporté par le successeur de Jean-Louis Debré à la mairie d’Evreux, à une…candidate hors circonscription puisque prétendante à Louviers.
Dans cette classe de revenants, à ne pas confondre avec des fantômes hantant les châteaux en Ecosse, saluons aussi le retour très modeste comme simple supporter, de l’ancienne tête de liste socialiste largement défaite aux municipales du Havre en 2014, Camille Galap, ex-président de l’université de la ville portuaire. Qui en pince pour le conseiller municipal « philippiste » Wasil Echechenna, l’une des « prises de guerre » de gauche recrutée en 2020 par Edouard Philippe et ancien collaborateur de la députée à la rose éphémère, Catherine Troallic, qui, après un seul mandat a rendu le sien à celui qu’elle avait battu cinq ans plus tôt, Jean-Paul Lecoq, à nouveau large favori. Alors que dans la circo voisine une habitante assistante maternelle de Maromme et ancienne candidate l’année dernière dans une autre canton de l’agglo rouennaise, Mesnil-Esnard, aux Départementales, s’est dévouée pour venir représenter le Rassemblement national après la défection de l’ancien leader local du RN, candidat parti chez Reconquête, toujours dans la 7 e de Seine-Maritime. Comme quoi le parti de Marine Le Pen est toujours abonné au nomadisme électoral, même si ça s’est amélioré !
Il ne venait pas lui, toujours au Havre, hier mardi, pour soutenir, a priori les deux candidats « Horizons » de « Doudou » dont c’est un « pote » datant de leur époque étudiante, mais bien pour participer à un colloque sur la dépendance et le vieillissement. Un sujet qui d’ailleurs lui avait permis de se voir attribuer une mission par l’ancien Premier ministre, en campagne aujourd’hui au profit du jeune challenger d’Eric Ciotti à Nice.
Il n’est pas sûr que les forces invitantes de cette réunion (une pure coïncidence à quelques jours du scrutin avec aux premiers rangs des élus de la majorité havraise) aient mis en avant le parcours politique de l’invité d’honneur, Jérôme Guedj, ancien bref président du Conseil départemental de l’Essonne et député de Massy-Palaiseau, où il se représente à nouveau après sa traversée du désert, au milieu du troisième et quatrième âge. Son opposante d’avant-hier, elle était alors débutante en politique, (le sortant avait lui été sèchement été éliminé dès le premier tour) n’est autre que l’une des deux ministres chargée de la transition écologique, Amélie de Montchalin, l’une des six ministres du gouvernement Borne (donnée largement en tête du premier tour avec 37 % des suffrages dans le Calvados et gagnante au second avec 57 % face au très jeune candidat NUPES) susceptibles de voir leur avenir gouvernemental stoppé en cas de défaite législative.
Il n’est pas candidat lui mais n’en reste pas moins actif auprès de quelques « frondeurs » socialistes qu’il soutient dans leur campagne anti NUPES sur l’ensemble du territoire. Comme un autre ex (Premier ministre) Bernard Cazeneuve, l’un des plus farouches opposants de Jean-Luc Mélenchon.
C’est sur ses anciennes terres électorales à Tulle, chef-lieu de la Corrèze, entre deux déplacements, que notre ancien président, François Hollande, a trouvé un créneau horaire pour convoler en justes noces avec la comédienne Julie Gayet. A 67 ans, l’ex-chef d’Etat a franchi le seuil de la mairie (qu’il a aussi bien connue pour l’avoir dirigée jusqu’en 2008) pour son premier mariage. Toutes mes félicitations aux jeunes tourtereaux, qui lors de cette réception très intimiste avaient tout de même comme témoin, rare people présent, l’un des amis du couple, le chanteur Benjamin Biollay. Auteur entre autres de jolis succès tels que « La superbe », « Mon amour m’a baisé » et « La débandade »….
Le blog de Fabrice et 