Au secours: le danger change de camp !

L’Aubrac compte une nouvelle spécialité gastronomique locale. Susceptible de concurrencer sévèrement le célèbre aligot régional. Purée! Un snipper des réseaux sociaux passé du Rassemblement national à « Reconquête » a exhumé une vidéo d’un jeune candidat de la NUPES, dans l’Aveyron, surpris non pas en train d’effectuer du boitage dans sa circonscription, mais à l’occasion d’une soirée en « boîte » alors qu’il n’était que lycéen à l’époque, où on le voit sniffer une mystérieuse poudre blanche. Pris la main dans le pot de confiture un peu chargée et pas qu’au gout abricot ou framboise, le prétendant a balayé cette accusation « totalement infondée ». Il ne faisait, selon sa défense outrée que « piller un comprimé de Doliprane! » Elle est pas belle celle-là ! Il n’assume même pas…son erreur de jeunesse si proche dans le temps.

Un autre…crack mais lui de dimension nationale, sniffe avec gourmandise une autre substance toute aussi dangereuse pour la santé: l’allégeance à « mélenchonmania ». D’opportunité et de circonstance électorale pour sauver quelques soldats mal embarqués de son parti. Ils ne sont pas d’ailleurs dans les meilleurs draps qu’ils partagent avec d’ex- ami (e)s. Ce qui justifie pleinement la présence hier à Louviers, une ancienne cité drapière, du premier grand secrétaire du Parti socialiste si charismatique, Olivier Faure. Vous savez: le successeur très lointain à bien des égards de François Mitterrand, Lionel Jospin, François Hollande, pour ne parler que quelques uns de ses « modestes » prédécesseurs à la tête de l’ancien parti à la rose. On imagine mal l’un d’entre eux faire du porte à porte (« qui c’est celui-là » ont dû s’interroger les « visités ») et distribuer des tracts de son candidat finalement plus connu en dépit de son jeune âge, et poser devant un magnifique panneau non pas électoral, mais publicitaire avec un slogan sportif (normal puisqu’il met en image l’équipe de France féminine de football « tous gagnants ») . Pas sûr qu’il soit prémonitoire. D’une façon nationale.

C’est d’autant plus drôle que ce même jour, à petite distance, de l’autre côté, dans l’ancienne Seine-inférieure, à Rouen, son maire, Nicolas Mayer-Rossignol, accueillait le dernier Premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve, très impliqué lui dans la chute de la maison NUPES et de son leader, Jean-Luc Mélenchon. L’ancien député-maire socialiste de Cherbourg-en-Cotentin, était lui sur le terrain pour soutenir les trois candidats socialistes indépendants opposés à leurs adversaires roses, rouges et verts dans les circonscriptions de la métropole.

Très intéressante aussi la présence à leurs côtés du maire voisin de Val-de-Reuil et conseiller départemental rose, Marc-Antoine Jamet, encore déçu de ne pas avoir eu ses nombreux mérites à la cause de la gauche enfin récompensés par une « petite » investiture aux législatives, depuis son parachutage gagnant dans l’Eure il y a vingt ans. Il n’était pas venu à l’époque ce grand « bébé Fabius » pour gérer seulement la ville cosmopolite des rives de l’Eure! Alors soutient-il réellement le candidat socialiste de sa circonscription de Louviers, sur une berge et sur d’autres de la « grande ville » les « affreux » frondeurs et élus de la métropole rouennaise ? Choisis ton camp camarade ! On ose imaginer que le premier secrétaire du PS se soit trompé de gare (il n’y en a plus depuis des lustres dans l’ancien berceau électoral de Pierre Mendès-France) et ait été mal aiguillé. A moins qu’il ait refusé tout simplement de descendre à Val-de-Reuil pour rejoindre ensuite Rouen et l’ancien locataire de Matignon et ses amis socialistes dont NMR !

Un tel questionnement ne se pose vraiment pas pour une très large majorité de l’équipe municipale du Havre qui n’a elle qu’un seul…horizon, tous derrière le « grand patron » Edouard Philippe et ses deux candidats aux législatives. Pas l’ombre du moindre état d’âme. C’est à un beau concours municipal de « binettes » sur la Toile auquel on a assisté depuis plusieurs semaines. Il n’en manque pas beaucoup dans cette belle galerie de portraits et d’éloges. Un poil ridicule puisque tellement évident. On cherche donc les absents étourdis dans ces hommages nourris. Ils ont encore quelques heures pour se signaler. J’en ai trouvé au moins un quand même: celui accessoirement du dernier intérimaire de « Doudou », toujours son premier adjoint et conseiller régional sous la bannière du Duc de Normandie, Hervé Morin. Qui resté fidèle à ses couleurs LR, soutient lui (certes discrètement) de façon revendiquée néanmoins dans les supports électoraux le candidat de la « Normandie conquérante ». Ses collègues élus de la cité maritime encore républicains (une espèce probablement très rare à protéger) n’auront même pas la possibilité de s’émanciper dans la circo voisine puisque le parti encore présidé pour quelques semaines par Christian Jacob, n’a pas été en mesure de présenter le moindre candidat. Triste épilogue de la « dissolution » de cet ex-grand navire amiral gaulliste coulé au niveau national. Les chaloupes … »à l’amer » sont de sortie !

C’est vraiment dommage que ses électeurs orphelins de la 8 e circonscription ne puissent pas donner un coup de main dans les urnes électroniques au « gaullo-gaulois réfractaire » de la circo d’à côté ! Une boutade finale alors qu’au niveau national, on risque de rajeunir avec le fameux slogan de la « Mitterrandie » en l’an 1986 « Au secours la droite revient ». Mais au revers de la médaille cette fois-ci: « Au secours la gauche revient ». Et pas n’importe quelle gauche !

PS: Si Emmanuel Macron ne réussit pas tout en politique, il est indéniablement très entendu dans le milieu du football et surtout du PSG, après des conseils donnés à la star Kylian Mbappé de rester dans le club de la capitale. Ce n’est probablement pas un hasard, hier lors de sa déclaration dans le Tarn, où il invitait ses compatriotes, comme VGE en 1978, à faire le bon choix pour les législatives (personne ne peut lui contester ce droit sauf bien sûr le père géniteur de la NUPES) qu’il espérait beaucoup le retour en France de l’idole du football tricolore, Zinédine Zidane, le natif de Marseille, le club de coeur du président. Les finances de l’OM n’auraient pas supporté le retour de l’enfant des quartiers nord de la cité phocéenne. Trop fort le « Manu ». Des pourparlers sérieux ont été semble-t-il en effet engagés entre l’ancien champion du monde et entraîneur du Real de Madrid et le club qatari. Ca sentirait bon du côté du Camp des loges à Saint-Germain !

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