Deux beaux maillots distinctifs de champion du monde et de France vont manquer dans le peloton du Tour de France cycliste en partance vendredi de Copenhague, capitale du Danemark, qui, comme chacun sait, n’a pas encore été annexé par notre beau pays. Ainsi en ont décidé les dirigeants de l’équipe de Julian Alaphilippe (rien à voir avec l’ancien Premier ministre) qui ont ainsi décidé de se passer de nos deux champions, le premier (très déçu de cette décision), serait insuffisamment rétabli après sa grave chute survenue il y a deux mois dans la classique Liège-Bastogne-Liège. Il va devoir passer son tour à l’insu de son plein gré. Ah les foutus belges ! C’est trop tard mais…Emmanuel Macron devrait sévèrement sermonner nos amis d’outre-Quiévrain. Qui c’est, encore pour quelques jour, le patron de l’Europe ? Un contre-la-montre s’engage. Sinon on envahit le plat pays…et on retourne à Waterloo pour cette fois-ci gagner. Vive l’empereur de l’Elysée et ses fidèles grognards dans ce beau pays de plusieurs dizaines de millions de gaulois grognons !
« Juju » Le successeur de « Jaja » (Jalabert) dans le coeur de nos compatriotes fans de la « petite reine » pourrait être appelé par » l’agent Borne-Cruise »…une paire de belles jambes, pour l’aider dans sa mission impossible et qui n’a que quelques heures encore à appuyer sur les pédales, afin de décrocher le maillot jaune du compromis ou de la convergence et non de la compromission, puisque tous les partis d’opposition ont dit niet sur leur entrée dans le nouveau peloton gouvernemental. Dans une belle séance de rétropédalage pour certains.
Les dirigeants LR restent droits dans leurs chaussettes de cyclistes et ne veulent pas se transformer en roues de secours de l’exécutif. Pour le dérailleur en revanche, il n’y a pas de souci. Il fonctionne encore souvent avec efficacité.
Ca se passera donc en principe au cas par cas au niveau des votes, le nouveau CPC dont on va beaucoup parler ces prochains mois pendant tout le CDD de « Babeth » de Vire. Une situation qui, pour autant, n’empêchera pas les électrons libres des Républicains moins « bornés », maires ou anciens premiers magistrats comme la strasbourgeoise l’ancienne juppéiste, Fabienne Keller et présidents de Région (on parle toujours de Jean Rottner et Christelle Morançais) de répondre favorablement, le cas échéant, aux sirènes macronistes, dans les prochaines heures. Avant la fumée blanche définitive et l’interruption volontaire du suspense !
A propos d’interruption, les élections passées et reprise de l’épidémie du Covid oblige, celle qui est encore ministre de la Santé pour quelques jours, Brigitte Bourguignon, a annoncé hier que les usagers des transports publics seraient très inspirés (il ne s’agit pas d’une obligation) de remettre non pas leur casque de coureur mais bien le masque.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a même été plus loin en annonçant un retour toujours possible au pass vaccinal obligatoire pour les passages frontaliers début août. Les infectiologues des plateaux de télé qui ne nous ont pas vraiment manqué, remplacés par d’autres uniformes liés à la guerre en Ukraine, préparent leur retour…Ils peuvent d’ores et déjà reporter leurs vacances estivales. C’est la joie et bonne humeur en perspective.
Ceux qui les ont remplacés depuis quatre mois plutôt avantageusement ont beaucoup moins la grosse tête et pourtant eux ils ont porté pendant leur carrière militaire un couvre-chef plus lourd que la charlotte de nos grands pontes des hôpitaux. L’un d’entre eux, le professeur Philippe Juvin pourrait de son côté relire la…comtesse de Ségur en succédant à Olivier Véran et Brigitte Bourguignon, précisément rue de Ségur au ministère de la Santé.
Dans l’effervescence politique actuelle, on en aurait presque oublié un petit détail de l’histoire avec ce vote des eurodéputés du Rassemblement national ayant manifesté leur hostilité à la demande d’admission de l’Ukraine au sein de l’Union européenne, alors que leurs camarades du parlement de Bruxelles (encore une histoire belge) de la France insoumise se sont abstenus. L’histoire ne se répète-t-elle pas ? En 1936, suite à la prise de pouvoir dictatorial du général Franco en Espagne, nombre d’acteurs de gauche de l’époque n’avaient pas jugé utile de venir au secours de leurs amis républicains ibériques…