Ca s’envenime. Et ce n’est qu’un hors d’oeuvre. Mais il paraît, selon un sondage, que nos compatriotes, de façon très large, goûtent plutôt bien le plat de cette nouvelle assemblée sans majorité absolue. Ca ne va peut-être pas durer comme les impôts et les taxes!
Toujours est-il que les élections pour le « conseil d’administration » (les postes de vice-présidents et questeurs) de l’Assemblée nationale ont tourné hier au vinaigre, qui avait de fait remplacé l’huile pour faire monter la mayonnaise. Avec une bonne moutarde, ça monte toujours ! Au nez. Entre principalement la gauche, un « poil » mauvaise joueuse et le camp majoritaire, accusé de se livrer à des « combines sordides » ayant abouti à l’élection de deux vice-présidents issus des troupes de Marine Le Pen. Les plus virulents, sans surprise, ont été les « verts » et les insoumis. L’écolo co-président du groupe, Julien Bayou, et c’est très drôle a parlé de « masques qui tombent ». Il faudrait savoir: ces p…de masques on les enlève ou on les remet ? Pour l’arrivée de la 7 e vague du Covid ? Que de palabres pendant plus de six heures pour attribuer ces postes dit clés dans l’exécutif de la chambre basse où le verbe est très haut et la cravate et la veste de plus en plus légère chez certains. Les « Huns » de la France insoumise avec leurs « Attila » dupliqués s’opposant vertement aux autres, les « affreux » macronistes qui, par leur porte-voix ont répondu « qu’ils ont seulement respecté toutes les sensibilités de l’assemblée ».
Alors qu’un représentant du Parti socialiste, de son côté, à employé le terme de « honte que des députés de la majorité et de droite aient pu déposer un bulletin RN » dans les urnes ou plutôt les vases ! Qui ne sont pas ceux de Soissons. Ce à quoi le nouveau patron du groupe des Républicains, Olivier Marlex , a rétorqué : » M. Bayou voudrait quasiment que les RN n’aient pas le droit de siéger. Ce n’est pas ma conception de la démocratie ».
Les écolos ont joué d’ailleurs une drôle de partition en décidant au dernier moment (pour éviter selon eux l’élection des collègues de Marine Le Pen aux postes-de vices-présidents) de présenter deux candidats dont la si bienveillante Sandrine Rousseau. Sans prévenir bien sûr leurs alliés. Désordre plus désordre égalent dans ce brouillamini à gauche une défaite cuisante pour LFI et EELV, la si délicate fémino-gaucho-écolo n’ayant recueilli qu’une trentaine de suffrages. C’est forcément la faute à « Rousseau-Macron » ! Les absents et pour cause ont toujours tort.
Le finaliste de la primaire républicaine, le député niçois Eric Ciotti, était bien là, lui, pour déjouer les pronostics et finalement sauver pour son parti le poste de troisième questeur. Merci qui ? Comme quoi tout peut arriver alors que la Première ministre, Elisabeth Borne, n’a toujours pas fini de corriger sa copie et donner ses notes pour le carnet scolaire devant aboutir à la sortie d’une nouvelle équipe gouvernementale appelée dans la classe supérieure. La gestation est longue. Elle pourrait se poursuivre jusqu’à mardi prochain. Il ne faudrait tout de même pas trop que l’accouchement s’éternise car les contractions commencent à se répéter. Alors « Babeth » courage pour la délivrance. Il ne serait pas plus plus souhaitable, comme l’a titré le « volatile du mercredi, « Le canard enchaîné » que le « Manu de l’Elysée la « prenne pour sa…Borne à toute faire « !
La « sage-femme » de Matignon en a déjà assez du bébé jugé par certains indésirable de la famille gouvernementale, Damien Abad !
Sinon Sandrine R va grimper aux rideaux. Prendre un peu de hauteur ne lui fera pas de…mâle !
Dernière heure: l’insoumis Eric Coquerel a bien finalement été élu à la présidence de la commission prestigieuse des Finances. Comme l’avait dit quelques heures plus tôt son copain vert de la NUPES, toujours le bon Bayou et non Bayrou, « il faut quelqu’un qui sache traquer la fraude fiscale ». Voilà un bel avertissement en perspective !
Le blog de Fabrice et 