Les Danièle Obono, Clémentine Autin, François Ruffin et autre Eric Coquerel (le nouveau président de la commission des finances déjà sous la projection de boules puantes liées à son comportement éventuellement suspect avec des femmes ! ) de la France insoumise ont de quoi s’inquiéter. Sans parler du couple infernal du 9.3 (la paire Garrido-Corbière) soupçonné d’être des « Thénardier » par un…misérable « bidonnage » journalistique…
Vous l’aviez peut-être déjà aimé alors qu’il n’était encore que lycéen et fidèle des manifestations des Gilets jaunes, le couteau déjà entre les dents et la lutte des classes pour missel. Un pur et dur biberonné au lait révolutionnaire alors qu’il ne sortait que de l’adolescence. Vous allez tout aussi sûrement l’adorer dans son costume (façon de parler vu son accoutrement léger) dans les travées de l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Son nom est déjà connu: Boyard. Et il aime bien la télé où sa…bobine n’est pas inconnue. Son prénom: Louis. Ses parents auraient dû lui préférer Maximilien, comme Robespierre. Il est fort Boyard et pourtant pas élu de Charente-Maritime.
L’un de ses passages remarqués sur les plateaux de télévision, exhumé des archives, nous le montre hurlant contre la société, forcément responsable de tout. Et notamment de son expérience de pauvre étudiant contraint de dealer pour assurer surtout sa survie d’agitateur de foules dans les cortèges. Tous et toutes à vos mouchoirs. Et il s’en vanterait presque le bougre de parlementaire du haut de ses 21 ans. Tous les étudiants, comme chacun sait, lorsqu’ils ne sont pas aidés financièrement par leurs parents hélas! se trouvent contraints de se livrer à des trafics divers pour survivre ! Il y en a aussi et en forte majorité, faut-il le souhaiter, qui préfèrent bosser parfois au détriment de leurs études, pour se faire un peu d’argent de poche ! Bien mérité.
La nuit, « Fort Boyard » doit surtout penser à ses ennemis prioritaires, les nantis, les affreux à qui il faut rendre gorge. Son couteau est bien en place sur sa table de chevet. Prêt à servir. Il s’en servira (de façon imagée bien sûr) n’en doutons pas, dans la foulée de son premier fait d’armes médiatique: celui de refuser de serrer la main à l’un de ses collègues du Rassemblement national pendant la vote pour la présidente de l’Assemblée. Il va sans dire qu’il ne s’agissait que d’une manière peu républicaine de respecter les barrières sanitaires. Il doit préférer embrasser le soir venu les portraits de ses idoles révolutionnaires de par les siècles !
Tel ne doit pas être le cas, fort heureusement, de l’une des nouvelles têtes (mais pas encore à claques) du Palais Bourbon, son aîné d’une dizaine d’années, un néophyte lui aussi au plus niveau, que l’on a aussi beaucoup vu sur nos petits écrans depuis une dizaine de jours. Toujours bien placé et cravaté lui aux côtés de ses collègues de la NUPES. Il a un sens inné du placement des caméras. Il est aussi très fort, Philippe Brun. Un talent prometteur de communiquant aussi probablement que le jeune député socialiste de Louviers-Val-de-Reuil, dans l’Eure, le seul survivant de très peu dans une oasis nationaliste, mais qui lui, contrairement au premier, ne fait pas honte au paysage politique. Bien au contraire. Il n’a pas encore ouvert la bouche devant les caméras et micros à Paris, mais cela ne devrait pas tarder. Surtout aussi au sein d’une famille socialiste bien rétrécie ! Papa Mitterrand et Hollande, j’ai rétréci les gosses ! Mais là c’est plutôt…Faure ! Qui préfère chasser les sorcières chez ses anciens amis socialistes qui ont osé refuser la NUPES. Le premier secrétaire du PS promet des purges. Il ne va pas leur rester grand monde !
A propos de cravate, c’était assez drôle de voir hier, quelques minutes après son élection de président de la commission des Finances, l’heureux élu de la gauche de l’extrême-gauche, le grand ennemi des patrons, arborer une magnifique cravate d’emprunt, une grande première chez lui dans l’Hémicycle, qui lui allait comme un…gant! Une image « bidonnante » en quelque sorte.
P.S: Elle ne porte pas de cravate mais a bien été élue à la tête de la commission des Affaires culturelles et de l’Education en plus grande discrétion. La proche « Horizons » de son maire préféré Edouard Philippe, Agnès Firmin le Bodo , prend ainsi du galon à l’ouverture de sa seconde mandature. Tout comme son collègue macroniste de l’autre côté de l’eau, comme on dit au Havre, l’élu de la côte fleurie et du pays d’Auge, le député macroniste du Calvados Christophe Blanchet, élu au poste de secrétaire de l’Assemblée.
Pour la parlementaire havraise cette promotion signifie peut-être la fin provisoire de ses espoirs de rejoindre le banc…des ministres et secrétaires d’Etat, le nouveau gouvernement devant enfin être officialisé lundi ou au plus tard mardi.