Une arme fatale: la grève ! Et on ne s’envoie pas en l’air…

« La vérité si je mens. Champions du monde » ! Avec l’accent du comédien José Garcia ! Et ces champions du monde, ils ne jouent ni avec un ballon rond et pas davantage avec un ballon ovale. Leur arme fatale: la grève. Cinq lettres qui vous veulent tellement de bien. Surtout lorsqu’elle intervient les jours de grands départs en vacances. Nos centrales syndicales s’y entendent comme larrons, en belle foire assurée, pour prendre en otages les vacanciers. Une question de très mauvaises habitudes.

C’est tout juste si leurs représentants les plus médiatisés et que l’on revoit toujours avec le plus grand déplaisir nous arracheraient quelques larmes. « Ce n’est pas de notre faute mais on est bien obligé de mener ces mouvements sociaux lorsqu’ils peuvent gêner et peser dans les négociations. Ce n’est pas de gaité de coeur s’ils perturbent ceux qui devaient partir en vacances. Mais nous n’avons pas d’autre choix ». Que « d’emmerder » effectivement des milliers de personnes qui espéraient bien prendre leur avion hier à Roissy, l’aéroport le plus touché comme c’est aussi prévu aujourd’hui où plus de 20 % des vols ont déjà été annulés. Merci « Air-France », la compagnie en pointe mondiale comme feu le nez du Concorde. Mais au pas au niveau de ses performances économiques. L’Etat est toujours là pour lui faire le bouche à bouche pour que la compagnie ne coule pas définitivement. Ses fossoyeurs auraient tort de se gêner. Tant que l’on continue à faire les poches des contribuables.

On n’est pas fichu en France depuis des lustres de trouver une solution pérenne afin que ces perturbations n’interviennent pas les plus mauvais jours de l’année propices à ajouter de la pagaille. Et ce quelles que soient les bonnes ou mauvaises raisons de ces mouvements liés à des demandes d’augmentations salariales (parfois légitimes surtout en temps de grosse inflation) ou conditions de travail. Où là c’est toujours le moins qui l’emporte le plus souvent, il faut bien le reconnaître. Comme dans tant d’autres secteurs professionnels où la grogne monte. Là, il n’y a pas de risque de pénurie de moutarde montant au nez de nos compatriotes. Sympa le début des vacances pour ajouter une belle pincée de sinistrose.

Bon courage au nouveau gouvernement qui se forme lui aussi au ralenti pour son casting d’après élections législatives. On devrait quand même avoir un nouvel aiguilleur du ciel ou chef de loco d’ici à mercredi (date de début des vacances avec une grève annoncée par trois des principaux syndicats du rail ! ) au niveau du ministère des Transports, un poste que connait bien la Première ministre, « Babeth », qui a devant elle un jeu de mille bornes pour abattre ses cartes. Gagnantes de préférence pour un pays souffrant de mille maux aussi ! Quand ça va mal, ça va mal.

Pendant que Valérie Pécresse effectuait une petite sortie ukrainienne à Kiev , la locataire de Matignon s’offrait une visite dans les urgences à l’hôpital de Pontoise où elle a annoncé 41 mesures pour sauver l’hôpital cet été, en compagnie de sa ministre de la Santé pour quelques heures encore, la BB du gouvernement, Brigitte Bourguignon. Qui interprète son dernier rôle sur la scène de recrudescence épidémique. Un rôle pas facile à jouer. Qui sera l’heureux ou l’heureuse élue ?

Nul doute que le chef de l’Etat, revenu de sa tournée européenne, en a parlé hier pendant son tête à tête avec Elisabeth Borne à l’Elysée de plusieurs heures. Avec à l’ordre du jour la constitution de la nouvelle équipe de combat. On peut la préférer de type « Rafale » et non Mirage «  d’un autre temps, même s’il s’agit du même constructeur.

Il n’est pas impossible que d’ici là le ministère des Solidarités soit aussi vacant car le titulaire du poste, Damien Abad, dans une situation impossible même vis à vis de ses collègues peu solidaires, se trouve placé sur un siège très éjectable. Avec un parachutage plus rapide que prévu sur ses terres électives de l’Ain où il a été réélu député. Une question d’heures peut-être. La locataire de Matignon n’y verrait pas d’inconvénient. Bien au contraire, même si à la sortie des urgences elle ne souhaitait pas répondre à une rumeur de démission de l’intéressé. La rumeur, un poison violent en politique…Même si la « politique, ce n’est jamais fini » une petite sortie peut-être opportune d’une ancienne ministre sur la touche depuis la constitution du gouvernement « Babeth I ».

« Lili »…Marlène Schiappa, qui a laissé des plumes chez les « poulets » à Beauvau, sollicitée pour une nouvelle carrière sur les plateaux de télévision, a laissé la porte entrouverte à un éventuel retour. La France respire ! Elle pourrait même remplacer à elle toute seule les quatre ministres en partance. Avec Cyril Hanouna comme directeur de cabinet ! Une boutade évidemment car le « brillant » animateur a surtout pour compétence de faire de l’argent avec ses émissions de grand divertissement (défense de rire) sur la chaîne Bolloré…

PS: Neuf victoires d’affilée. On n’avait jamais vu ça depuis les années trente de l’autre siècle. Les nippons, lors du premier match de la tournée d’été de notre quinze tricolore loin de ses bases, au Japon, en ont vu trente six chandelles et même au-delà devant les…rafales des joueurs de Fabien Galthié. Quelle belle seconde mi-temps! Nos coqs sont vraiment les rois de la « basse-cour » mondiale, même si bien sûr leurs homologues de l’Empire du soleil levant ne brillent pas encore au firmament de l’élite planétaire du ballon ovale. Ca fait toujours plaisir en ces temps de grisaille ambiante. Banzai…