C’est aujourd’hui jour de…planche. Non pas sur l’eau en piscine ou à la mer, mais en Haute-Saône. Le premier grand-rendez-vous de la montagne devenu depuis plusieurs années l’un des sommets classiques du Tour de France cycliste. Ce sera même la Super planche des Belles filles avec un dernier kilomètre sur un chemin de terre battue avec des passages à 24 % ! Bonjour les mollets. Je me contenterai de les suivre à distance et confortablement installé devant mon poste de télé. Sans me mettre en danseuse. Ca me changera également des infos catastrophes de notre monde qui ne va vraiment pas bien: l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe, victime d’un tireur lors d’un meeting politique en campagne des sénatoriales nippones, les folies et les menaces poutiniennes répétées, le retour inquiétant du Covid, les dévastateurs feux de forêts dans le sud, le souvenir marquant d’un match de coupe du monde disputé il y a juste quarante ans (le 8 juillet 1982) avec « l’attentat » du gardien de but allemand Schumacher sur notre défenseur Patrick Battiston à Séville et une élimination tellement peu méritée. Coïncidence, après sept ans d’embrouilles (et d’infamie) au sein de la FIFA et multiples procès, quel beau pied de nez à l’histoire avec l’acquittement par un tribunal suisse, ce vendredi matin de Michel Platini, l’idole de tant de jeunes et moins jeunes dans les années quatre-vingts puis comme sélectionneur et président de l’UEFA, « abattu » en plein vol pour une suspicion d’escroquerie alors qu’il était en passe de prendre la succession de Sepp Blatter, (également acquitté) son accusateur et ancien président controversé de la FIFA!
J’en passe et des…meilleurs néanmoins avec le départ programmé du grand comique britannique du 10 Downing Street, « Bojo » le clown Premier ministre de sa gracieuse majesté. La souveraine va donc ajouter un nouveau chef de gouvernement à son très long et inégalable palmarès. Elle ne pouvait tout de même pas, après avoir commencé avec Winston Churchill, l’homme au cigare et au verre de whisky (pas seulement !) finir avec l’échevelé Boris Johnson, qui aime aussi les boissons fortes et la fête. God save the queen… à l’heure d’un « Borisxit » fatal !
Et pendant ce temps nos groupes de députés ont passé leurs premiers jours de nouvelle mandature à se battre comme des chiffonniers pour leur placement dans l’Hémicycle. C’est vrai que la répartition des fauteuils inconfortables dans les travées était de la première importance. Les premiers frondeurs se sont révélés être les députés du Rassemblement national qui n’ont pas souhaité dans un premier temps siéger à droite de LR, soit à l’extrême-droite des rangées. Avec cette grosse ficelle de la cheftaine: « nous ne sommes pas à l’extrême-droite de l’échiquier ». Ils auraient parfaitement pu se partager la même tribune. Côté partie cravatée et côté partie tenue négligée.
La « guéguerre » a aussi fait rage au sein de la coalition de la NUPES. Ils ne voulaient pas, chez certains socialistes et écolos se retrouver à l’extrême-gauche de l’Hémicycle et pas davantage sur les rangées du haut où la visibilité est moindre, comme leur proposaient en toute confraternité leurs collègues de « Renaissance ».
Il aura fallu quatre jours de palabres afin que le cessez-le-feu n’intervienne. Avec au final, une seule victime, le groupe socialiste délogé de sa position du bas. Pour une fois qu’ils remontent. Ils ne sont jamais contents de leur sort ! Au profit des « verts » au bénéfice de la présence chez eux d’un parlementaire hélas handicapé.
Les Insoumis, mais c’est de la faute des électeurs, vu leur nombre, ont forcément pris pour certains d’entre eux de la hauteur. Sinon d’esprit fin. Voilà un événement ô combien significatif…et tellement inattendu.