Ca pourrait être la rencontre au sommet de l’été. Sans canapé rouge. Et encore moins le chien de compagnie de l’ancien gendre préféré des ménagères de plus de cinquante ans. Vous imaginez un tête à tête entre Vladimir Poutine et…Michel Drucker, deux des plus célèbres hypocondriaques de la planète. Plus le temps passe depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février dernier et plus le nez aussi du despote russe, empereur de l’hypocondrie, s’allonge comme celui de Pinocchio avec tous ses mensonges. Aussi longs que ses tables qui n’en finissent plus de grandir pour le séparer de ses interlocuteurs. Les rallonges russes pourraient s’exporter comme leurs pétrole et gaz.
Incroyable mais pourtant vrai. Les dernières images sont affolantes. Et ce quelle que soit l’identité de ses visiteurs dont nombre d’entre eux, avant de croiser du regard le tout puissant, sont soumis à des tests anti-covid et obligations impressionnantes. Avant et après.
On s’était bien amusés, façon de parler, en février dernier, des quatre mètres de distance séparant Poutine et notre président de la République, Emmanuel Macron. Un « petit » hors d’oeuvre par rapport à l’éloignement en règle contraint désormais au Kremlin et dans les autres palais du tsar slave, toujours plus démoniaque dans sa folie hypocondriaque.
Force est de constater par ailleurs que les sévères mesures de rétorsion économiques mises en place par l’occident n’ont a priori pas connu l’effet jusqu’alors escompté. Plus la guerre s’allonge-aussi-dans le temps et plus le rouble se porte comme un charme. A son plus haut niveau. Invraisemblable. Intenable sur la durée. Les caisses de l’ex-empire soviétique se remplissent avec l’argent des indiens et chinois…Et nous on trinque avec un affolement pas vraiment tempéré sur notre pouvoir d’achat. Pas seulement lié au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il y en a qui se gavent et spéculent gravement et non pas seulement sur le kilo de foie gras du sud-ouest. Quand ce ne sont pas les effets de la grippe aviaire et des vociférations des défenseurs des animaux…
C’est peut-être passé plus inaperçu mais notre bon ancien docteur vétérinaire, Gérard Larcher, a pris le train, à partir de la Pologne, en compagnie d’un petit groupe de sénateurs dont celui de l’Eure, Hervé Maurey. Direction non pas la Baule-les-Pins, les Sables d’Olonne ou Saint-Malo, mais Kiev, l’une des capitales les plus visitées par les plus hautes autorités internationales depuis trois mois. Le président du Sénat, quelques heures avant son départ, s’était fait l’écho de son souhait de tendre la main au nouveau gouvernement bien français, celui-la, et de lui proposer une méthode différente de gouvernance avec un examen en première lecture des lois confié à ses pairs sénateurs avant qu’elles ne soient présentées au Conseil des ministres. A ma connaissance, le courrier ne semble pas être arrivé jusqu’à Matignon ou l’Elysée. Ou rendu public.
La blagounette du jour (elle ne concerne pas la suspension par le Tribunal administratif de Nice de l’arrêté d’obligation du port de masque à partir de lundi décidée par Christian Estrosi), mais elle est liée à la soif toujours d’exister d’un ancien Premier ministre, qui candidat maudit à ses dernières élections, a été victime d’un canular avec une pseudo-annonce consécutive au départ prochain de Boris Johnson du 10 Downing Street à Londres. « Je suis toujours libre » avait annoncé (une fake-news de circonstance) l’autre « Manu » de la politique française, Manuel Valls qui pourrait désormais tenter sa chance pourquoi pas à Vienne. Avec une partenaire qui lui irait comme un gant, ma « Ségo » préférée, toujours prête elle aussi à reprendre du service actif…
La nouvelle la plus rassurante de ces dernières heures étant bien celle concernant l’avenir de son ancien chéri, François Hollande, qui contrairement à d’autres socialistes, n’est pas menacé par les terribles représailles de l’un de ses successeurs à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure. Le grand inquisiteur, qui lui n’est pas d’origine ibérique, n’entend pas exclure du parti l’ancien président « normal » , qui a osé soutenir quelques dissidents aux législatives. La France respire avant les grandes chaleurs de la semaine prochaine !