Quel spectacle sur le dernier col de la journée. En terre helvète. Et quel beau vainqueur à l’arrivée, le luxembourgeois de l’équipe française AG2R-Citröen, Bob Jungels. Qui, après trois ans de disette et de souffrance sur son vélo, a refait surface et pris toute la lumière à Châtel, au pied des pistes des Portes du Soleil. Au détriment de l’un de nos champions de la décennie, (avec Romain Bardet, lui aussi de retour presque à son meilleur niveau) Thibaut Pinot, à qui il n’aura pas manqué grand chose pour revenir dans l’ultime ascension, sur le vainqueur mérité du jour.
Le Tour de France reste toujours magique même en dépit des craintes suscitées par l’épidémie du Covid qui hier a fait une nouvelle victime dans le peloton en la personne du coureur normand, Guillaume Martin, non partant pour cause de positivité. L’inquiétude demeure dans la caravane aujourd’hui en repos hebdomadaire et soumise à des vagues de tests. Et la polémique enfle principalement sur les réseaux sociaux autour des propos de l’un des commentateurs de la « belle équipe » de France 2, Franck Ferrand, l’oeil et la mémoire historique depuis déjà trois ans à l’antenne pendant les retransmissions. L’écrivain-journaliste historien qui collabore régulièrement à CNews et au magazine très droitier « Valeurs actuelles » n’a jamais fait mystère de ses positions anti-vax et pass sanitaire. Et là il a retrouvé un terrain, à cause de l’actualité, à sa convenance pour s’attirer les foudres de ses détracteurs qui réclament immédiatement son départ de la Grande Boucle. Et ce d’autant plus que lors des trois premières journées au Danemark, il avait fait allusion de façon maladroite à l’exil forcé de l’écrivain français, Louis-Ferdinand Céline, soutien du régime nazi, dans ce pays scandinave au lendemain de la Libération « en attendant que l’orage passe« .
Evidemment, l’histoire vue par Franck Ferrand n’est pas tout à fait la même que celle proposée naguère par « Paulo la science » alias le journaliste sportif Jean-Paul Ollivier. C’était un autre temps.
Il ne porte pas de casque sur son crâne pour se protéger d’une mauvaise chute mais une casquette très large qui l’a fait connaître du plus grand public. Sa popularité reste très marginale surtout chez les anciens Gilets jaunes, pas le « paletot » de la même couleur que celui porté par le coureur leader du Tour de France cycliste.
Le préfet de police de Paris, le très populaire Didier Lallement, s’apprête à quitter le peloton de la P.P de Paris. Son départ à la retraite qui n’a aucun lien à une éventuelle positivité au Covid, devrait intervenir le 20 juillet. Il avait été annoncé officiellement il y a quelques jours par la présidente de la Région Ile-de-France. Valérie Pécresse s’était excusée auprès du futur retraité dans la foulée de cette annonce et s’était rétractée « je ne suis pas dans le secret des dieux ». C’était un secret de polichinelle…mis en avant depuis de nombreuses semaines. Il fallait bien que ce grand événement arrive…Pourvu que le feu d’artifice du 14 juillet à Paris soit à la hauteur pour célébrer cette retraite bien méritée…
PS: C’est un début d’affaire…d’été et pas encore d’Etat. La presse internationale s’est emparée avec gourmandise relayée depuis quelques heures par la nôtre, sur les liens tissés par Emmanuel Macron alors qu’il n’était encore que ministre de l’Economie à Bercy avec le géant américain du VTC, Uber pour favoriser son implantation sur notre territoire. Ca remonte donc déjà à plus de six ans. A une époque où la concurrence n’existait pas vraiment avec les compagnies de taxis parisiennes dont les services laissaient pour le moins à désirer. Notamment aussi au niveau de l’insuffisance de l’offre. Voilà un bon « nonos » à ronger du côté des oppositions extrêmes qui aiment sur ce terrain se retrouver sur le terrain des « coups tordus ». Ce n’est donc pas une surprise si le groupe des Insoumis revendique déjà une commission d’enquêtes sur « l’affaire ». Et devinez l’identité de l’un de ces deux initiateurs: Louis Boyard, le benjamin turbulent de LFI, toujours en tête du peloton pour susciter la pagaille ! De la graine de champion, celui-là !
On verra dès aujourd’hui sur le vote de la motion de censure si quelques « coureurs » de la NUPES s’éloignent déjà du peloton managé de plus loin maintenant par Jean-Luc Mélenchon ! Des défections ne sont pas à exclure. Et elles ne seraient pas consécutives à des cas de positivité épidémique !