« Uber alles. « Par dessus tout » dans la langue de Goethe et pour évoquer un sujet d’actualité: la polémique lancée par le soutien supposé très appuyé de l’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, au groupe de taxis VTC américain « Uber » il y a six ans. Peut-être que pour imiter un peu Jacques Chirac lors d’une interview restée célèbre et datant de septembre 2000, reprendra-t-il à son compte la célèbre formule « d’histoire abracadabrantesque et du « pschitt » le 14 juillet prochain lors de son entretien télévisé. Un nouveau procès en sorcellerie que les oppositions diverses aimeraient bien transformer en savoureux feuilleton de l’été digne de l’affaire Benalla. C’est parti. En attendant ça n’a pas été « Uber alles » hier pour les Insoumis qui, lors du vote de la motion de défiance et de « posture », pour reprendre le mot de la cheffe du gouvernement, ont perdu en route cinq voix de leurs alliés socialistes déjà frondeurs qui n’ont pas souhaité leurs voix à ce concert mélodieux. Une petite brèche déjà dans la si belle unité de façade électorale au sein de la NUPES. Le « père fouettard » Jean-Luc Mélenchon, n’a pas dû apprécier cette désertion en rase campagne, si modeste qu’elle puisse être. Un premier avertissement pour nos révolutionnaires permanents (des « idiots utiles » finalement de la Macronie) et une défaite donc supplémentaire (et un et deux et trois zéros contre les Insoumis qui croient toujours avoir gagné !) même si la Première ministre a été qualifiée par la reine de l’invective, Mathilde Panot (la présidente du groupe LFI) « d’anomalie démocratique ». La sectaire et virulente brodeuse qui n’est pourtant pas la députée de Bayeux, n’a pas fini de tisser une toile totalement contre-productive sur la durée. Qui va finir par lasser même une partie de ses électeurs. Elle a surtout réussi à rendre Elisabeth Borne plutôt efficace et pugnace avec un ton très politique dans ses réponses. Matignon avec sa nouvelle locataire montre les griffes. Un visage souriant aussi qu’on ne lui connaissait pas jusqu’à la semaine dernière.
C’est peut-être passé inaperçu mais l’Hémicycle sonnait quand même un peu le creux avec un bon cinquième de députés absents au moment des oraux et très probablement au niveau des votes.
Et une attitude au final pas très reluisante venue de tous les bancs de l’Assemblée, tous partis confondus. Et ils sont où nos parlementaires ? Déjà en vacances ?
La provocation est toute aussi palpable et surtout trop permanente du côté de l’hôtel de ville de Grenoble. Avec une nouvelle posture polémique de son « khmer vert » Eric Piolle, jamais à court d’une idée géniale pour faire le buzz et polluer l’espace démocratique.
Après l’affaire récente du birkini et sa décision d’autorisation dans ses piscines municipales retoquée par le tribunal, ne voilà-t-il pas que l’élu isérois, qui se voit peut-être dans les habits du futur « héraut » d’extrême-gauche pour remplacer Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2027, a fait encore très fort. En initiant dans sa ville la création d’une cellule psychologique en direction de la famille (qui crie forcément au « crime de flic ») dont le fils est tombé, après une course poursuite, sous les balles des forces de l’ordre en conséquence à des menaces réelles de deux hommes vêtus chacun d’un gilet pare-balles et dont le passager du scooter (indemne lui) était porteur d’une kalachnikov chargée! Et ça se passe dans l’une des villes les plus criminogènes de France.
L’édile grenoblois, à ma connaissance, n’avait jamais créé une cellule de soutien aux précédentes victimes et à leurs proches. Sa sensibilité extrême est vraiment à géométrie variable. Lamentable. Même si bien sûr on doit toujours déplorer la mort d’un homme ou d’une femme, les deux « concernés », comme souvent, étaient très défavorablement connus avec leur riche « pédigré » des forces de police et gendarmerie! Sous la menace permanente de tous ces voyous…souvent plus armés et équipés qu’elles ! Les trafics en tous genres ça paie et rapporte toujours très bien. De quoi s’offrir en toute tranquillité des fusils mitrailleurs et encore plus de gilets pare-balles ! C’est ce qu’on appelle sortir bien couverts…