Un drôle de jouet politicien pour une « grande récrée » affligeante !

Sous les applaudissements nourris des oppositions ravies du bon tour facile joué à la majorité relative. Quel triomphe affligeant sur les bancs des oppositions. Là il y n’y a pas de problème scandaleux de convergence et même d’alliance entre les députés de la NUPES et leurs collègues du Rassemblement national et des Républicains. Unis comme des frères et soeurs de combat dans cette indigne cour de récréation pour faire barrage à un projet de loi proposé par le gouvernement lié à un retour de l’obligation du pass sanitaire à nos frontières. Avec un article rejeté à 221 voix contre 127 et 24 abstentions. Ce cirque politique où cette posture de bonne ou mauvaise facture allant à l’encontre peut-être, au passage, de l’intérêt sanitaire général de nos compatriotes n’aurait pas été rendu possible dans sa finalité si les 250 députés « Ensemble-Renaissance » avaient bien été là pour faire passer ce texte. Si l’on excepte bien sûr la douzaine de députés suppléants des ministres désignés il y a peu, pas encore autorisés à faire leur rentrée au Palais Bourbon (le délai est d’un mois) il y a de quoi tout de même s’inquiéter côté présidentiel de cette absence conséquente en séance des parlementaires. Des « bleus » aux petits pieds dribblés comme des gamins, qui savent ou devraient savoir pourtant combien les textes seront difficiles à passer avec cette majorité relative. Des cours accélérés de politique et d’arithmétique devraient leur être proposés dans les meilleurs délais. Quels piètres amateurs. Carton jaune. Et pourtant des séances nocturnes, agitées et piégeuses au niveau des votes, ils vont en avaler pendant la mandature. Si elle va au bout.

« L’heure est grave » a réagi dans la nuit après cet échec la Première ministre, Elisabeth Borne, colère après ce premier camouflet dont une grande partie de la responsabilité revient tout de même à ses députés. Ne devrait-on pas pas se poser la question prioritaire : qu’est-ce qui est bon pour notre pays en terme notamment sanitaire et économique et non seulement de façon politicienne, même si une question subsidiaire s’impose si les trois forces d’opposition s’allient sur des textes d’une toute autre importance. Comment nos amis insoumis pourraient-ils se féliciter de l’appui de leurs meilleurs ennemis du RN qu’ils vouent pourtant aux gémonies et qu’ils ne considèrent pas comme des républicains pour infliger des corrections aux macronistes ? Il faut savoir ! Choisis ton camp camarade…

Encore faut-il aussi ajouter a contrario que personne ne s’indignera que certaines mesures d’exception sanitaires répétitives pendant deux ans ne soient plus « inoculées » par une seule chambre d’enregistrement monocolore et le petit doigt sur la seringue ou le masque dans l’Hémicycle. On peut toujours néanmoins aussi préférer d’une façon générale la « dictature » du « colonel » Macron à celle du « sergent-chef » en retraite Mélenchon.

C’est de façon virile en tous les cas, que le « colonel » Macron (probablement très agacé par ces polémiques) a lancé hier une contre-offensive au tirage du feu d’artifice Uber de ses adversaires. « Quelle horreur de passer des heures avec des chefs d’entreprise étrangers comme je viens de le faire la veille avec succès afin de susciter la création de milliers d’emplois. Je l’ai fait et je continuerai de le faire. J’assume à fond ». Il n’a pas osé employer le langage des jeunes et l’expression  » à donf ». Ce qui ne l’a pas empêché de ponctuer avec cette formule chiraquienne (lancée elle en privé) qui aussi à l’époque avait fait le buzz médiatique: « ça m’en bouge une sans toucher l’autre ». Un président peut-il dire ça ? Les avis sont partagés. Et je le partage ! Comme la bonne nouvelle sur le front de l’emploi avec ces 7 milliards d’euros de nouveaux investissements en France annoncés lors du sommet « Choice France » tenu lundi sous la présidence de « Macron number two ».

Le naturel revenant toujours au galop, après quelques semaines de sommeil, le chef de l’Etat entend bien se réveiller de son début de torpeur estivale. Avec des facilités de langage qu’il est également permis de déplorer…Ou pas. Une chose est sûre: elles agacent… »un max » ! Et là le chef savoure sa cuisine de mots pas toujours goûtée à sa juste saveur, même si ses détracteurs ses détracteurs tombent dans le…Panot, du nom de la patronne (quel gros mot) du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale. Une partie de ses électeurs ne déteste pas toujours ses excès de familiarité de langage !

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