Elle peut le faire et elle l’a fait. Elle ne loupe jamais une mauvaise occasion de faire preuve d’excès de langage ou d’écriture! Mathilde est revenue comme le chantait si bien à l’inverse le grand Jacques (Brel). Pauvre femme. Une élue de la nation. La présidente du groupe des Insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, « tribun de son peuple de la gauche extrême » atteinte du syndrome de l’outrance, si insignifiante pendant son premier mandat mais désormais libérée de la présence du grand gourou, Jean-Luc Mélenchon, a encore fait très fort dans l’injure en évoquant l’hommage rendu ce dimanche par le chef de l’Etat aux victimes de la Rafle du Vel d’Hiv, exécutée à la demande du Régime de Vichy. « Il y a 80 ans, relevait-t-elle hier samedi dans un tweet « les collaborationnistes organisaient une rafle. N’oublions pas ces crimes aujourd’hui plus que jamais avec un président de la République qui rend aujourd’hui hommage à Pétain et aux 89 députés du Rassemblement ».
Il n’en fallait pas plus et à juste raison pour voir trois ministres entre autres, dont la havraise, Agnès Firmin le Bodo, monter dans les tours et parler de « honte et d’indécence sans limite » après de propos aussi scandaleux.
Ce devoir de mémoire à l’égard de ces dizaines de milliers de victimes envoyées dans les camps de la mort à partir de la gare de sinistre mémoire de Pithiviers, haut lieu du souvenir dans le Loiret, n’est en rien bien sûr assimilable à un soutien quelconque au maréchal Pétain et pas plus, bien sûr, aux députés « marinistes ».
Quand LFI ou sa « grande gueule » revisitent à leur façon une des images les plus sombres de notre histoire. Celle de la rafle de 13.152 adultes et enfants (plus de 4.000) de confession juive. Seuls une centaine revinrent vivants des camps d’extermination. Et tout ça pour accuser si bêtement le chef de l’Etat. A moins bien sûr que Mathilde Panot ait eu à l’avance connaissance et en exclusivité d’un hypothétique hommage du locataire de l’Elysée à Pétain et aux élus du RN !
Pauvre France. Mais là nos éditorialistes politiques n’en ont pas fait toute une histoire. Curieusement. Quelques petites lignes seulement. Ca fait beaucoup moins parler que la tribune parue aujourd’hui dans les colonnes du JDD dénonçant les propos justes imbéciles il est vrai d’une ministre sur « ces gens là », chantés également par Jacques Brel, dans les années soixante.
C’est un autre tour de piste ou plutôt de route pour nos « géants » du Tour de France cycliste écrasés de chaleur. C’est vrai que nos champions français ne brillent pas de mille feux depuis le départ du Danemark il y a deux semaines, même si l’auvergnat Romain Bardet et le breton David Gaudu peuvent encore caresser l’espoir d’un accessit sur la podium à Paris dimanche prochain. Aucune victoire encore tricolore sur la Grande Boucle contre trois notamment pour le cyclisme danois. Une situation que l’on a déjà connue depuis le début du siècle à trois reprises avant que nos coureurs ne sauvent l’honneur dans la dernière semaine de course et évitent de revenir avec la musette vide de la moindre victoire. Ce qui n’est arrivé qu’à deux reprises, en 1926, puis la dernière en 1999. Plusieurs explications à cette légitime déception cocardière: la toujours plus grande internationalisation du peloton même au sein des formations françaises, l’absence du champion du monde Julian Alaphilippe au départ de Copenhague et le nombre toujours plus restreint d’engagés sélectionnés par nos équipes (la seule gagnante étant celle à ce jour d’AG2R-Citroën avec le luxembourgeois Bob Jungels) au nombre seulement de 32. Ca limite forcément les possibilités lorsqu’on y ajoute aussi l’absence de notre meilleur sprinter Arnaud Démare…
Pour le moment comme l’a titré hier « joliment » le quotidien national et régional « Le Parisien-Aujourd’hui en France »: « c’est bleu, blanc, lose ». Espérons…Il reste encore sept étapes !
Le blog de Fabrice et 