Il devait y avoir quelques petites mains hier mardi du côté de Saint-Vaast-la-Hougue, village préféré des français il y a deux ans, pour ouvrir les bivalves parmi les plus célèbres avec celles d’Isigny (on en mange même de très bonnes en vente en Bretagne, il faut le faire au pays de la Cancale) de la côte normande. C’était la fête de l’huître dans le village ostréicole avec la reconnaissance de ce coquillage creux ou plat souhaitée par le président « duc de Normandie » Hervé Morin, qui, de façon régulière, aime mettre en valeur l’une des spécialités culinaires du Cotentin. Il y avait forcément le…banc et l’arrière banc de personnalités et élus venus à plusieurs centaines, de tous les départements normands pour bien déguster sous différentes formes la Saint-Vaast du côté du fort de la Houguette, distant de quelques écailles de l’ile de Tahihou, autre joyau touristique local, qui elle, se déguste néanmoins davantage avec modération…Il en faut pour tous les goûts !
Et je connais même le chef, Clément, très jeune « pape » avec tablier au piano et non une bénédiction « urbi et orbi », hors de saison, qui avait la charge de l’organisation du buffet d’huîtres et des quelques douceurs proposées aux convives, lauréat récemment d’un concours organisé à Caen à « l’Abbaye-aux-Dames », par le même président Morin, pour mettre en valeur le patrimoine gastronomique régional. Il en pince de « homard de la côte » le président portant haut l’étendard aux léopards, pour la bonne « tortore » si chère à Pierre Perret, même si Saint-Vaast, station touristique du Val-de-Saire, jumelée avec l’un de ses homologues britanniques, n’est pas en « couple » avec la cassoulet de Castelnaudary, même si la principale célébrité et curiosité locale, l’épicerie locale Gosselin, temple païen de la « bonne bouffe, en vend…Nombreux sont les fidèles à passer par cette boutique emblématique !
Un autre président, celui de notre pays, Emmanuel Macron, n’aura ni le coeur ni le temps aujourd’hui, lors de son déplacement en Gironde, pour déguster d’autres bivalves parmi les plus appréciés de notre gastronomie des fruits issus de la mer, pour aller à la fois, à la rencontre des pompiers si valeureux dans leur lutte contre les incendies en forêts dévastées et des populations locales meurtries dans leur chair par les feux dans le bassin d’Arcachon. Un juste hommage nécessaire (peut-être un peu tardif) alors que toute une région traverse des moments si douloureux.
Forcément on est en France et comme pour tant d’autres domaines sujets, réservoirs débordants à polémiques, certains n’hésitent pas à faire des comparaisons douteuses. Comment peut-on en effet tirer toujours sur le même « pianiste » de l’Elysée, parfois à mauvais escient ? Un Rafale coûterait en effet sept fois plus cher qu’un avion Canadair, si précieux avec ces multiplications de feux et ça n’ira pas en s’améliorant avec ces enfers des flammes à venir avec le réchauffement climatique ! Il faut de tout en ce monde si bouleversé et où la plupart des pays européens sont déjà à l’os avec tant de graves manques dans tellement de secteurs. On s’en ait aperçu lors des premières vagues de la pandémie. Les loups ont les crocs et hurlent toujours. On entend un peu moins les « louveteaux… verts » alors qu’un nombre conséquent d’entre eux militent depuis des années dans le sud-ouest contre l’entretien de certaines forêts ! Il faudrait savoir…
Il est même des éditorialistes de salons de télévisions ou plutôt des plateaux qui osent matraquer sur le fait que deux cents pompiers « privés de façon scandaleuse d’emploi », jugent-ils, sur tout le territoire pour avoir refusé les vaccinations contre le Covid, devraient enfin récupérer leurs uniformes et pouvoir retourner sur le terrain. Comme les personnels soignants des milieux hospitaliers réfractaires à la vaccination et toujours pas autorisés à reprendre du service. On mélange vraiment tout…Comme trop souvent.
PS: C’est la belle histoire du jour d’hier: la victoire du québécois (une première historique) Hugo Houle, lors de la première étape pyrénéenne dédiée à son frère mort la même année de son apparition dans le peloton des professionnels il y a quelques années. Ce triomphe bien mérité à Foix, pays des Cathares, représente un peu, de par notre cousinage avec la Belle province, une victoire française, la première que l’on attend toujours en vain depuis le départ de Copenhague chez les vikings. Si l’on enlève déjà la dernière étape sur les Champs et celle de la veille du contre-la-montre a priori, les « occases » d’un premier succès tricolore s’amenuisent de plus en plus comme celle d’un coureur français sur le podium parisien! Dur, dur…Allez Gaudu et Bardet pour le général et à leurs compatriotes restant encore en course pour une victoire d’étape…