Ce n’est pas parce ce que, comme tous les ans ou presque, le camarade Mélenchon passe ses vacances chez ses amis d’Amérique latine où il se fait « évangéliser » par les « cheguevaristes » régionaux, qu’il ne fait pas parler de lui pour autant. La preuve avec cette archive exhumée d’un entretien houleux à l’émission « On n’est pas couché » un temps où le chroniqueur Aymeric Caron n’était pas encore député de la NUPES, mais un journaliste déjà engagé à gauche mais néanmoins sans concession pour l’invité politique de Laurent Ruquier. En la personne de Jean-Luc Mélenchon, alors député européen. L’un de ses nombreux mandats électoraux d’une carrière si bien remplie. Le pitbull du plateau d’alors lui reprocha à l’époque son grand manque d’assiduité au parlement européen. Ce que mit en colère l’accusé pas encore insoumis mais bien toujours socialiste: « c’est totalement faux, vous racontez n’importe quoi pour pourrir cet entretien. Vous n’êtes qu’un branleur… ».
Le « branleur » d’hier est devenu un ami politique investi par la NUPES en juin dernier. Comme quoi le « gars » Jean-Luc n’est pas trop rancunier! On a toujours besoin d’un « bobo » parisien! Une « belle gueule » d’extrémiste spéciste.
Les caméras décidément impitoyables se sont aussi intéressées en plein hémicycle mais là c’est d’actualité, à la camarade « branleuse » d’un autre genre, Raquel Garrido, une ancienne réfugiée politique chilienne qui depuis a fait son chemin en devenant avocate et « compagnonne » d’un proche de J.L Mélenchon, député lui depuis 2017, Alexis Corbière.
La nouvelle parlementaire, une autre habituée ces dernières années des plateaux de télévision, s’est fait pincer en pleins mouvements. La bouche fermée-pour une fois-mais très agitée néanmoins avec des remontées de ses attributs physiques d’une grande vulgarité. C’est la classe… La télé ne pardonne pas. Doit-on rire de ces gestes qui certes n’ont pas heureusement la même signification politique très douteuse que ceux de certains de ses collègues députés et pas seulement ceux des Insoumis dans les travées ? La preuve avec ce salut nazi d’un député En Marche, ancien élu socialiste de Saône-et-Loire, surnommé « François Pignon » au sein de l’Assemblée, en réponse à l’intervention d’un de ses collègues du Rassemblement national. Ce n’est pas joli, joli et ce quelles que soient les raisons de son geste inqualifiable.
Toujours à propos de Raquel Garrido, son adversaire vaincu des législatives à Drancy, le président UDI, Christophe Lagarde, est revenu dans les phares de l’actualité médiatique en récupérant ces derniers jours le poste de…11 e adjoint à la mairie de Drancy, dirigée depuis son départ, pour cause de cumul de mandats, de son épouse, Aude ! Une belle entreprise familiale comme à Levallois-Perret qui s’est très mal terminée avec la chute des époux Balkany, et à la clé une indemnité mensuelle de 3.748 euros pour le nouvel adjoint qui va quand même percevoir une confortable retraite de parlementaire. On est rassurés pour les fins de mois désormais difficiles après cet échec de Christophe Lagarde, le même qui n’aurait peut-être pas été totalement étranger à la sortie d’une sale affaire (visiblement « bidonnée ») sur le couple Garrido-Corbière. Encore faudrait-il que l’ancien grand copain centriste de Hervé Morin avec qui il est fâché depuis une dizaine d’années, soit bien confirmé dans son poste d’adjoint alors qu’un élu d’opposition de sa ville de Seine-Denis espère bien voir annulée cette élection municipale pour cause d’irrégularités électives! Une intention balayée d’un revers de la main par l’ancien député « c’est un habitué d’innombrables contestations »…Même pas peur !
PS: Dans ce bon climat ambiant, un petit focus certes plus léger sur les mauvaises relations existant entre la municipalité de Bernay et surtout de sa maire, Mary-Lyne Vagner et le sénateur centriste Hervé Maurey, qui depuis déjà quelque temps est « évité » lors des commémorations patriotiques d’une ville qu’il a dirigée pendant douze ans, avant lui aussi d’être contraint d’abandonner son écharpe de premier magistrat. Le parlementaire de la Haute-Assemblée ne reçoit plus en effet la moindre invitation de celle…qui était il y a quelques années son adjointe aux Travaux. Il est également reproché au sénateur qui dénonce des « comportements anti-républicains » de la nouvelle maire (finalement élue) d’avoir osé soutenir une autre candidate aux Départementales de juin 2021, plus éloignée de la majorité départementale présidée par Sébastien Lecornu.
La maire de Bernay supporte visiblement davantage l’ancienne sénatrice LR passée chez les macronistes, Nicole Duranton et le nouveau député du RN, l’un des quatre élus marinistes du département de l’Eure ! Les deux parlementaires étaient bien là eux lors de la cérémonie du 14 juillet, contrairement à l’édile locale remplacée par l’un de ses adjoints. Elle était peut-être invitée comme bien d’autres élus du Département à une cérémonie beaucoup plus honorifique sous la présidence du chef de l’Etat et du ministre des Armées sur les Champs-Elysées !