Des torchons, des serviettes et un invité « coiffé » jugé indésirable !

Ca fait déjà un bail renouvelé que le torchon brûle entre le maire d’Evreux et la presse hebdomadaire locale. Et l’armistice ne risque pas d’être signé avec ces derniers échanges sur les réseaux sociaux du couple Lefrand, Guy et son épouse, Aurélie, conseillère municipale impliquée tout particulièrement sur les dossiers liés à l’attractivité commerciale de la ville chef-lieu de l’Eure.

L’élue locale, dont personne ne peut nier par ailleurs l’implication et le dévouement dans nombre d’actions, commerçante en jeans dans le centre-ville, rhabille une fois encore ses grands amis de la presse locale en « parlant de véritables torchons », tout le contraire du titre de la presse quotidienne régionale, « Paris-Normandie » qui trouve davantage grâce en revanche à ses yeux, comparée à une « serviette ». Forcément bien propre. Ils sont gentils, les journalistes de P.N, ils sont méchants leurs collègues de la « Dépêche et d’Eure-Info » , ( la même maison) en allusion au fameux « Diner de cons » cinématographique) que l’édile ébroïcien a bannis de la moindre information municipale depuis des années et qu’il compare (c’était hier) à des « frustrés qui sont tombés bien bas. Il y a ceux qui commentent et ceux qui agissent. Evreux mérite mieux que ces gens-là…« 

Et là il n’y a aucune connotation avec les personnes visées par la ministre des Collectivités, Caroline Cayeux. Mais le terme « ces gens là » a dû être apprécié à sa juste valeur par les « affreux journalistes » qui n’ont heureusement pas encore traité le couple ébroïcien, me semble-t-il, de Ceaucescu, ou de Thénardier de…l’Hôtel de ville. Ah les misérables….

A ne pas comparer bien sûr avec d’autres…opposants pas plus sortis d’un roman de Victor Hugo, qui hier, à une toute autre échelle davantage internationale, se sont émus de la poignée de main, en préambule d’un dîner de travail (le sujet délicat des Droits de l’homme et surtout de la femme à probablement été soulevé au moment du dessert) sur le perron de l’Elysée entre le chef de l’Etat, Emmanuel Macron et son « encombrant » hôte en la personne du prince héritier d’Arable saoudite. Le même qui, il y a quatre ans, avait été accusé d’avoir commandité le meurtre d’un journaliste dont le corps avait été retrouvé démembré !

L’Insoumis, Alexis Corbière, a forcément apporté son grain de sel en parlant « de honte « d’avoir serré de façon chaleureuse des mains tâchées de sang ». Jusqu’à même des éminences LR qui, elles aussi, pour « faire bien » ont participé à ce concert philharmonique . Eternel problème que celui de la réception des plus « grands démocrates » de notre planète. Une espèce qui malheureusement ne risque pas de disparaître. Comme les ours polaires sur la banquise !

Reste que certains Républicains d’hier ont la mémoire qui flanche: on ne les avait entendus dénoncer le « barnum » survenu lors de la réception du colonel Khadafi reçu en grandes pompes qui avait même installé, à l’époque de Nicolas Sarkozy, sa tente berbère dans les jardins d’un des palais de la République ! Les dignitaires fortunés du Golfe préfèrent nos palaces parisiens qui pour beaucoup leurs appartiennent !

Mis au ban et devenu paria sur la scène internationale le prince Mohamed Ben Salmane, est aujourd’hui hélas redevenu incontournable pour des raisons économiques liées à la distribution pétrolière de ce pays, premier distributeur mondial du pétrole. Comme quoi il est toujours possible d’oublier la brute en pensant au brut…

Emmanuel Macron fait passer les intérêts de la France avant tout. On peut le regretter. Ou pas…

C’est un duel de générations qui se profile à l’horizon automnal au sein du Rassemblement national où le protégé de Marine Le Pen, Jordan Bardella, va affronter le maire de Perpignan, Louis Aliot, qui hier, a annoncé de intention de briguer la présidence du parti. Ce duel devrait se dérouler à fleurets plutôt mouchetés entre les deux candidats. La « cheftaine » aurait déclaré qu’elle ne prendrait pas partie entre son ex-compagnon à l’accent catalan et le petit jeune qui assure avec un réel succès (hélas !) la présidence par intérim. A voir !

La « guerre » de succession risque d’être plus « chaude » chez LR où le finaliste de la primaire, Eric Ciotti, a lui aussi annoncé son intention de se lancer dans la course à la présidence du parti de droite. Avec de bonnes chances de l’emporter. On ne connait pas encore ses opposants et rivaux. Une victoire possible qui ne sera pas pour déplaire, le cas échéant, du côté du Havre et du mouvement « Horizons » lancé par Edouard Philippe qui verrait d’un très bon oeil le « triomphe » du député niçois. Histoire de récupérer des nouveaux wagons (de moins en moins pleins) de républicains hostiles au très clivant et droitier Ciotti ! Une nouvelle hémorragie interne n’est en effet pas exclue…