Il sature l’espace politique et médiatique pendant que ses collègues du gouvernement, pour la plupart, profitent de leur pause estivale pour souffler un peu. Lui, il n’a pas besoin de souffler hélas sur les braises. Très vives, elles ne manquent pas effet en cette chaude actualité entre incendies géants et rodéos dans les rues, multiplicité des refus d’obtempérer, faits divers et de société répétés… Le boss de la maison « bleue » ne chôme pas pour essayer de respecter son crédo laïc, même s’il est aussi ministre des cultes. Gérald Darmanin est partout. « Mon rôle, n’hésite-t-il pas à dire, c’est de dormir peu afin que les autres dorment mieux ». Il y a comme qui dirait du boulot ! Et ses nuits risquent encore d’être courtes !
Le patron de Beauvau avance à grande marche accélérée alors qu’on lui prête l’intention de prendre du galon au sein du futur grand parti renouvelé de la majorité présidentielle « Renaissance ». A Bruno Le maire la possibilité de prendre en charge le pôle idées du parti et à son potentiel concurrent de 2027, côté macroniste, celui de s’occuper de la formation des militants et élus du mouvement. Ca peut toujours servir…alors qu’il s’était toujours refusé jusqu’à maintenant à s’investir au sein de feue En Marche !
Nos compatriotes dorment-ils mieux pour autant en ces derniers jours de vacances estivales pour beaucoup ? Surtout que sortant de son fort varois pour assister, comme tous les ans à pareille époque, aux cérémonies commémoratives de la Libération de Bormes-les-Mimosas et du Débarquement des troupes alliées en Provence, le chef de l’Etat a sorti hier vendredi les français de leur éventuel sommeil. Pour un réveil douloureux à l’automne prochain ? Il nous prépare en effet à des jours difficiles. Pas très jouissives ces perspectives présidentielles. Le président a en effet appelé « les français à accepter de payer le prix de la liberté » Une allusion aux conséquences économiques du conflit en Ukraine. « Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme et résister aux incertitudes, parfois à la facilité et l’adversité ».
« Y a de la joie » chantait naguère le « fou chantant », Charles Trénet. Il venait juste de reprendre contact officiellement (pour la première fois depuis le mois de mai dernier) avec un coup de fil…à un autre fou, mais en rien chantant lui ! Plutôt dans le rôle du maître-chanteur de l’Apocalypse. En la personne de Vladimir Poutine. Avec qui il a évoqué, entre autres, le très sérieux et inquiétant sujet des frappes russes sur la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine et d’Europe. Il semblerait que les deux hommes se soient mis d’accord sur la visite d’une mission des experts de l’Agence de l’Energie nucléaire internationale à Zaporijia. Une première dans un pays en guerre. Acceptons-en l’heureuse perspective même si les promesses du despote russe ne valent pas grand chose ! Même pas un kopeck…
PS: Il faut donc mieux se tourner vers les exploits de nos sportifs pour nous réconforter davantage. La preuve toujours à Munich où un nouveau champion des haies (mais cette fois-ci dans le 400 mètres) Wilfried Happio, a permis à la délégation tricolore de remporter une nouvelle médaille d’argent à ces championnats d’Europe. L’athlétisme tient peut-être son futur Stéphane Diagana (consultant depuis sa retraite des pistes sur la chaine du service public). Il ne nous manque plus que le plus beau métal, l’or. Un objectif pour ce dernier week-end de compétition pour que l’un de nos athlètes ne monte sur la première marche. Un podium que ne risque pas d’atteindre l’interviewer et collègue de Diagana, plus forcément préféré de nos champions à la sortie de leurs exploits ou ratés, l’immortel et si mielleux , Nelson Montfort. Qui à 70 ans, n’a toujours pas raccroché les crampons mais le micro, avec des interventions toujours plus limites et pénibles, objets de bien des critiques et polémiques sur les réseaux sociaux. Il est vraiment grand temps qu’il passe le témoin…« Mets le son moins fort » ! A quand la fin de ces figures de patinage très glissantes?