Tous les bons et les mauvais élèves trouveront-t-ils des enseignants en face d’eux ? Ne risque-t-on pas de faire face justement à une situation jamais vue à ce stade avec des milliers d’élèves, surtout dans le secondaire, sans prof. Le recrutement indispensable et notamment pour certaines disciplines plus touchées que d’autres comme les mathématiques, les lettres classiques, l’allemand et la physique-chimie, s’est heurté à un problème insoluble: celui du nombre déjà de ses potentiels candidats suffisamment intéressés par le métier. Plus de 4.000 postes sur les 27.000 dans le public et le privé n’étaient pas encore pourvus au début de l’été. Et comme en plus on assiste depuis des années à des démissions de masse (plus de 1.600 en 2021 soit trois plus que celles enregistrées il y a moins de dix ans) , le feu couve…En dépit des discours très rassurants des rectorats concernés, l’inquiétude monte. Les contractuels seront-ils suffisants en nombre pour sauver la rentrée? Bon courage Monsieur le ministre. Et là il ne pourra pas se dérober derrière le chef de l’Etat ou sa Première ministre. Son examen de passage risque d’être très chaud. Surtout que le « malheureux » va devoir aussi « faire avec » même si là il n’est pas le recruteur des chauffeurs avec la pénurie de personnels (plus de 7.000 au début de l’été) dans les transports scolaires. Souvent des temps partiels donc forcément peu rémunérateurs…et guère recherchés ! Ce ne sont pourtant pas les conducteurs chômeurs qui manquent au volant ! Et la formation ne se prolonge pas pendant des mois…
Il ne s’agit pas en effet d’une étape contre la montre du Tour de France cycliste, mais le chrono tourne de façon impitoyable. Et inexorable. A quelques jours seulement de la rentrée scolaire, les profs manquent toujours, semble-t-il, à la pelle. Et là il n’est pas question de jeux de plages. Les nuits doivent être courtes pour le nouveau ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye et ses services. Le métier d’enseignant est si peu attirant qu’il ne suscite plus la même envie qu’autrefois. Même si leurs rémunérations ont été revues à la hausse. Mais c’est loin de suffire. Si l’argent et une plus grande reconnaissance sont nécessaires, il ne suffisent pas pour autant pour répondre au grand malaise existant avec une exigence toujours plus accrue aussi des parents d’élèves. Dont les exigences dépassent parfois l’entendement. Leurs chères têtes blondes et d’autres coloris de cheveux peuvent en revanche être assurés de très bonnes notes dans le domaine de l’indiscipline, davantage absorbés par leurs portables et les réseaux sociaux. Où là ils excellent.
Je me suis déjà fait l’écho dans ces mêmes colonnes de scandaleux « excès » de turbulence et d’insoumission dans plusieurs écoles de l’ouest du département de l’Eure. Des exemples parmi tant d’autres où les chefs d’établissement (par toujours soutenus par leur hiérarchie très forte dans la discipline de la politique de l’autruche avec leur crédo laïc « surtout pas de vagues ») essaient néanmoins, tant bien que mal, que de sauver les meubles de la classe avec des écoliers pourtant très jeunes mais prometteurs! Dans le très mauvais sens…
Ca a été une très bonne élève. Mais c’est une intermittente du « spectacle » de la politique. Mais de là à la surnommer comme la gentille…E.T de l’espace politique. V.C le retour ! Elle avait un temps quitté le monde de la télé et de la communication et ses postes à responsabilités pour rejoindre Alain Juppé pour devenir, il y a quelques années sa possible relève à la tête de l’hôtel de ville de la ville préfecture girondine (une citadelle prise finalement il y a deux ans par un « khmer » vert à la surprise générale). La dauphine envisagée, Virginie Calmels, avait eu des visées même plus hautes à droite, comme numéro deux des LR après avoir opté pour le candidat Laurent Wauquiez à l’été 2017. Un choix curieux de prime abord pour une parenthèse très brève guère plus réussie dans le temps. D’où son retour dans le monde de l’entreprise où visiblement elle a davantage de potentialités.
Et ne voilà-t-il pas que, comme les bons crus, cette élégante dame sort de sa cave (dorée professionnellement) à nouveau. Cette fois-ci pour briguer les suffrages de ses amis républicains avec qui elle est restée probablement en contact. Pas sûr que ce grand retour sur la scène politique soit un grand millésime. Aura-t-il un goût de bouchon ? Plus habituée aux postes de numéro un que de numéro deux , l’ambitieuse vise cette fois-ci succéder l’automne prochain à Christian Jacob. Pour défendre « une droite à équidistance entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour donner de l’air et des ailes au parti des Républicains »...Le jet de Virginie est lancé sur les pistes…De toute évidence pas le même profil que celui de Eric Ciotti, l’autre chef d’escadrille de la « compagnie LR air-lines » désireux de piloter un avion en souffrance !