« Mais puisque je vous dis que Pénélope n’a rien fait ». Qui ne souvient pas de ce titre taquin du célèbre Palmipède en pleine campagne de la présidentielle de François Fillon à l’hiver 2017, descendu en plein vol avec l’affaire des emplois fictifs de sa Pénélope. Qui, avec l’histoire du « costard » offert à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, a joué un rôle conséquent dans sa chute finale. Même pas qualifié pour le second tour en 2017. C’est ce qu’on appelle un « pan sur le bec » rubrique chère pourtant au volatile du mercredi « Le Canard enchaîné » qui, à son tour, se voit aujourd’hui accusé d’emploi fictif. Et le comble du comble c’est que ça soit l’un des journalistes de sa rédaction qui ait découvert le pot aux roses. Aussi l’illustre hebdomadaire, né avant la Grande Guerre, risque-t-il de se retrouver, une fois n’est pas coutume, sur le banc des accusés. Retour à l’envoyeur. Une enquête préliminaire vient en effet d’être ouverte. Elle concerne l’épouse d’un dessinateur historique de l’hebdo satirique qui pendant une vingtaine d’années aurait perçu des salaires sans la moindre contrepartie. Le quotidien « Le Monde » les évalue à environ 3 millions d’euros ! Une grosse paille. Il est curieux que cette présence finalement très absente soit passée inaperçue toutes ces années car la rédaction n’a jamais possédé une équipe pléthorique au sein de son personnel composé il est vrai essentiellement de pigistes performants. A l’image de leurs informateurs ! Qui jusqu’à preuve du contraire ont « loupé » cette info. Personne n’est parfait…
Souvent brocardée par le Canard, (surtout lorsqu’elle régnait sur la Chancellerie du temps de son protecteur « Sarko » ) Rachida Dati, comme je m’en faisais l’écho hier, n’a pas manqué lors de son débat avec le député du nord Ugo Bernalicis, lors des Journées de rentrée de la France Insoumise à Valence (cadre il y a longtemps d’un congrès du PS qui suite à l’élection de François Mitterrand fit beaucoup parler à l’époque) de faire le buzz.
La maire du VII e arrondissement de Paris est très recherchée comme invitée punchy au parler-vrai sans fard ! Une bonne cliente des plateaux de télévision surtout les soirs d’élection. Fidèle dans la Drome à son savoir-faire. Ses répliques ont souvent fait mouche et suscité des applaudissements même chez les supporters de Jean-Luc Mélenchon. Ses origines familiales, son parcours, ses épreuves (dont elle se sert en fonction de ses contradicteurs) plaident à une certaine indulgence même chez ses adversaires politiques. « Moi aussi je suis une insoumise dans mon genre ». Brut de décoffrage elle balance pendant sa confrontation sur le ring dromois « Monsieur Ugo, vous n’allez pas vous faire applaudir avec toutes ces conneries ». Une partie de la salle ne peut que s’esclaffer…
L’ancienne garde des Sceaux qui était venue en famille, est même repartie avec un cadeau offert des mains de la députée européenne Marion Aubry, un tee-shirt frappé d’une inscription « Taxer les riches ». Elle serait bien capable de le porter en pleine séance du Conseil municipal de Paris où elle décoche ses flèches empoisonnées en direction principalement de sa grande rivale parisienne « l’amère de Paris » Anne Hidalgo…