Opération diversion. Que du bonheur. C’est la fête à gauche. Pour une fois que quelques uns de leurs représentants ne sont pas impliqués dans de sales affaires et feuilletons. Souvent liés à des histoires de couples désunis ces dernières semaines. Etalées au grand jour avec ses rebondissements quasi quotidiens. Alors là ça tombe tombe bien la mise en examen du numéro deux de l’Elysée, le trop (?) puissant secrétaire général du « château », Alexis Kohler, inquiété pour ses liens familiaux avec les dirigeants de la compagnie maritime MSC, soupconné de prise illégale d’intérêts il y a une dizaine d’années. Alors qu’il n’occupait évidemment pas les mêmes fonctions (il travaillait alors dans la sphère publique entre deux allers-retours privé-public). Il aurait servi les intérêts de sa tata ou de ses cousins…Famille je vous hais.
La croisière ne s’amuse pas pas davantage pour le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, lui aussi sous les feux de l’actualité judiciaire. Ses démêlés avec ses petits copains et copines de la magistrature ne datent pas d’hier. Règlements de comptes pas vraiment enrobés de bons sentiments chez les porteurs de robes ! Il s’est pourvu en cassation suite à cette décision de renvoi devant la Cour de justice de l’Etat. Certaines oppositions réclament bien sûr leur scalp et départ immédiat. C’est ce qu’on appelle bien sélectionner les turpitudes. Ces procureurs éprouvent en revanche de plus grandes pudeurs de gazelles lorsque leurs propres amis sont impliqués. Là il suffit seulement de se démettre d’une fonction subalterne de leur parti politique et surtout pas de remettre en jeu leur mandat électif. Le couperet de la peine de mort politique, c’est forcément pour les autres. Et à quelques exceptions près, à gauche comme à droite, il est vrai, ce sont tous les mêmes à juger et à participer à la chasse aux sorcières. Du balai…Il n’est pas besoin d’attendre Halloween !
Ils s’aiment tellement et surtout bien souvent entre eux. Il n’est qu’à voir la réaction hier du « vilain petit canard vert » Julien Bayou, qui a répondu du tacle au tacle à son ancienne copine d’EELV, Sandrine Rousseau qu’il accuse à son tour « d’avoir été trop loin » et de « confondre le féminisme et le maccarthysme ». Et cette bonne langue vipérine de la France insoumise, Danièle Obono, jamais avare de « bons mots » qu’elle transforme aussitôt en « boutades » lorsqu’on lui cherche des poux dans sa tête très souvent en partie enturbannée. Insoumise et incomprise. On ne comprendrait pas son humour. Elle doit aussi probablement se protéger du froid. En toutes saisons. Sa petite dernière balancée pour faire uniquement le buzz: « A ceux qui instrumentalisent les manifestations de soutien aux iraniennes, mangez vos morts ». Une expression qui a fait grand bruit. Très délicat. Ce qui lui a valu une réplique cinglante et humoristique de l’un des ses collègues députés: « ci-gît le reste de la dignité de la France insoumise ». Evidemment ça pique lorsqu’on fréquente un hémicycle jadis fréquenté par des « inconnus » néanmoins restés célèbres tels que Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Léopold Sedar Senghor et Aimé Césaire. Le vrai cercle des poètes disparus. Cherchez la délicate et insupportable intruse parmi ces députés poètes…
PS: C’est la dernière blague qui pourrait circuler: « Nono » Le Maire inspire même son président préféré, Emmanuel Macron. C’est un grand influenceur le grand argentier de Bercy. Pour preuve: le chef de l’Etat avait troqué hier la chemise-cravate pour un col roulé. Quoi de plus logique avec l’ancien député de l’Eure, un grand germanophile s’il en est. On va désormais le surnommer « l’Helmut…col roulé » de la politique française !
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