Pas de fausse espérance, mais ça ne sent pas trop bon depuis quelques jours pour l’armée de Poutine. Le bonheur n’est pas vraiment dans les prés et sur les routes d’une partie des provinces de l’est ukrainien, annexées officiellement on le sait après des référendums bidons ! Le maître du Kremlin est rouge de colère après ses troupes. Et les têtes de ses généraux vont tomber pour insuffisance de résultats probants sur le terrain. Les humiliations succèdent aux humiliations pour normalement la seconde armée mondiale. L’un des premiers à payer est le général…Lapine. Ce n’est pas une mauvaise blague. Franchement avec un tel patronyme, comment voulez-vous que ses hommes ne détalent pas comme des lapins, pris au collet par les valeureuses troupes ukrainiennes qui reprennent village par village. « Civet, civet pas « (y vais, j’y vais pas dans la langue de Molière) tel est le slogan ou l’interrogation de plusieurs centaines de milliers de militaires russes enrôlés contre leur gré et qui ne veulent pas monter au front et se frotter aux rables de leurs adversaires aux drapeaux jaune et bleu. Hissez haut, hissez haut ces nouveaux oriflammes de la couleur de l’espoir.
Le moral est tellement bas côté russe que même les télévisions d’Etat désespèrent et ne sont plus aussi laudatives que par le passé récent. Tout fout le camp. Même si le fou tchéchène Kadirov (ancien pote de notre Gégé Depardieu national) et protégé de Poutine n’a pas trouvé mieux, quel magnifique exemple, que d’annoncer que trois de ses fils, des adolescents âgés de 14 à 16 ans, allaient partir au front. Il faudrait peut-être l’informer que les règles internationales-dont il n’a bien sûr que faire-interdisent tout enrôlement des moins de 18 ans! « Merci papa », ont dû se dire les trois malheureux ! Quelle honte suprême.
C’était aussi la guerre hier dans les travées d’un tour autre terrain: celui de l’hémicycle à l’occasion de la rentrée parlementaire. On a entendu les balles à blanc (heureusement) siffler entre la majorité et la NUPES après une première cartouche envoyée par la présidente du groupe « Renaissance », Aurore Bergé, qui forcément a évoqué le sujet Quattenens. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres surtout aussi avec la présidente de l’Assemblée nationale, Gaël Braun-Pivet, qui très souvent ne fait pas dans la dentelle, et joue le rôle un peu pénible de « vierge » effarouchée et blessée dans sa haute fonction, même si elle ne représente pas les électeurs de Calais, du Puy-en-Velay ou d’Alençon ! Les rappels à l’ordre, elle adore ça. Il est vrai qu’elle a du boulot.
Excitées comme des puces, toujours les mêmes, Danièle Obono, Clémentine Autin et…« l’amère supérieure » Sandrine Rousseau, ont une fois encore fait dans la vulgarité et l’outrance. Leur marque de fabrique habituelle. En particulier, bien sûr, la députée verte, la distributrice automatique de bêtises, qui ne sont en rien des friandises, au meilleure de sa forme en mimant avec doigté et le geste militant un utérus. Non repris à son grand désespoir par ses collègues ! Ca vole de plus en plus haut sur les bancs les plus extrêmes avec entre autres cette enturbannée aux tenues colorées qui entre deux prises de parole mâche régulièrement son chewing-gum. C’est la classe. Un vrai concours Lépine et non Lapine de la médiocrité! Les intéressées, de bonne guerre, n’ont pas manqué de mettre en avant les déboires judiciaires du secrétaire général de l’Elysée et du Garde des Sceaux soupçonnés de prise illégale d’intérêts. Deux mises en examen pour le prix d’une pour une éventuelle nouvelle pub d’un célèbre lunettier « Tchin, tchin deux filous ». C’est gratos…