Quels gâchis et climat pourri et un gâteau d’anniversaire explosif !

Evreux: son église Saint-Taurin, son pré du Bel-Ebat, son équipe de basket et sa rivière découverte de l’Iton. On ne l’appellera plus désormais la « Cité-Jolie » ou la ville aux « Cent ponts » mais plutôt « Evreux-Phnom Penh » jumelée avec la capitale du Cambodge. Un jumelage qui était alors passé totalement inaperçu à ma connaissance dans la capitale de l’Eure. Et pour cause. A entendre son maire, lors de la dernière séance du conseil municipal, l’opposition de gauche et surtout son chef de file, Timour Veyri, comparé au sinistre général Pol Pot se comportent comme les anciens « Kkmers rouges » auteurs d’un des génocides les plus terribles de leur peuple dans les années 75.

Bigre. Quelle comparaison. Le « voleur des voleurs » (en lien à un document qui serait sorti de la mairie) Timour Veyri, un autre qualifitatif aimable émanant toujours de l’édile de la ville préfecture, au cours de cette même séance, aurait-il du sang sur les mains ? On ne nous l’aurait pas dit ? Mais qu’attendent donc à la fois la police nationale et municipale (un sujet très polémique à Evreux qui a remis le feu aux poudres lors de cette séance à forte température pour procéder à son interpellation !

Il en a pris vraiment pour son grade l’opposant socialiste également conseiller régional et traité aussi de « Guignol » , pas vraiment un compliment dans la bouche de Guy Lefrand, au sommet de sa forme dans l’invective. C’est sûr qu’ils ne passeront pas leurs vacances ensemble en Grèce ou ailleurs. Les deux jeunes mariés ne convoleront pas. Mais là les bornes de la RN 54 ou de la RN 13 ont été vraiment dépassées une fois encore!

Le dialogue est devenu impossible (l’opposition de gauche, parfois par son comportement n’est pas exempte de reproches) et les insultes pleuvent, gênant jusqu’à la majorité municipale. Le climat est terriblement pourri. Et une partie des troupes du maire n’en peut plus depuis des mois. Même si les plus proches des plus proches se taisent, la moutarde, dans les couloirs de la mairie monte, monte…Et là il n’existe pas de pénurie dans les rayons du « bazar » de l’hôtel de ville où le patron règne en maître avec son équipe rapprochée, de plus en plus isolé par son attitude, semble-t-il dans son « bunker » de la place du général de Gaulle. Comment en est-on arrivé là avec ce comportement personnel d’autant plus dommageable qu’il rejaillit sur l’ensemble d’une équipe dont le bilan peut être considéré comme flatteur en bien des points. Quel désolant gâchis. Il y en a pourtant de belles choses réalisées dans cette ville !

Est-il acceptable d’entendre à longueur de séances du conseil municipal de tels propos insultants. Qui ne font vraiment pas avancer le débat démocratique qui mériterait d’être plus serein. La faute n’en incombe pas forcément, loin s’en faut, toujours au maire, mais quand même ! Quelques uns de ses opposants attisent le feu de façon aussi caricaturale parfois et la réaction volcanique du premier magistrat ne tarde jamais beaucoup. Action réaction comme dans le film « Les choristes » ! Pour une petite musique bien désagréable.

Restée salle du conseil, contrairement à ses collègues de gauche ayant fini leur soirée dans la salle de retransmission ouverte au public après avoir quitté leurs sièges forcément très en colère, l’élue de la toute petite opposition macroniste, Isabelle Collin, se désole de ce climat de plus en plus délétère et de l’extrême difficulté de « travailler avec Guy Lefrand » dont elle pointe le comportement, ses insinuations et blagues sexistes, juge-t-elle. « Le conseil municipal fonctionne et vit mal. Ces séances, le seul espace de communication entre élus sont devenues de la politique-spectacle », regrette-t-elle encore dans la presse locale qui a consacré deux pages à ce nouveau cirque. « Notre ville mérite mieux… ». On ne peut pas lui donner tort, même vu de loin.

Ca me rajeunit d’une trentaine d’années toujours dans l’Eure, mais à Louviers, cette fois-ci, où la guerre des mots faisait rage entre la maire RPR de l’époque, Odile Proust et son opposition de gauche. Du grand cinéma pendant lequel les noms d’oiseaux volaient très haut. Bien pire que dans les travées de l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Mais dans ces deux villes de l’Eure, majorité et opposition ne risquent pas de trinquer ensemble à la buvette . S’opposer oui, mais se mépriser et s’insulter à ce niveau, non…

PS: Ca risque de ne pas non plus s’arranger à une plus grande échelle mondiale et hauteur entre la Russie et l’Ukraine, avec les dégâts causés peut-être par un camion piégé venant du… territoire russe ou un puissant missile, aux premières heures de la matinée, sur le pont, à la dimension de la grande fierté de Vladimir Poutine, construit en 2018, reliant son pays à la Crimée, annexée par Moscou quatre ans plus tôt. Un événement peut-être majeur dans cette guerre et enjeu stratégique de la plus grande importance aujourd’hui sérieusement « amoché » car inutilisable pour un certain temps par les convois routiers et ferroviaires russes. Comme le fût du canon plus drôle de Fernand Raynaud, du temps de la Guerre froide.
Le despote du Kremlin ne va pas apprécier ce crime de lèse-tsar ! Ca devait être une délicate attention en sa direction pour célébrer son soixante-dixième anniversaire, hier vendredi ! « Happy birthday, mister Président » dans une autre version tellement moins glamour que celle de Marilyn Monroe avec JFK! Boum, boum…Les explosifs ont remplacé avec une redoutable efficacité les bougies ! Quel nouveau et terrible camouflet que ce gâteau d’anniversaire piégé qui ne va pas aller dans le sens du calumet de la paix…

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