Des « sacrés » tours de cochons !

« Il faut être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils ». Voilà une formule gagnante au moins médiatiquement. Il est très fort le « Darmalin » avec la sémantique et l’expression populaire souvent très cash. Trop de communication tue souvent la communication. Surtout lorsqu’on emploie des mots un poil de cours de récréation et d’infantilisation.

Il n’est pas une semaine sans que ses expressions souvent très imagées et plus fortes que les actes (ce que lui reprochent ses opposants) ne fassent le buzz. Et l’actualité est infiniment bonne mère avec lui, même si bien sûr sa mission difficile de ministre de l’Intérieur le conduit à devoir gérer souvent des drames humains. Le « premier flic de France » se « tire un peu la bourre » avec son collègue de Bercy, Bruno Le Maire, qui lui aussi depuis des mois et même des années, après le « quoiqu’il en coûte » pandémique, attire aussi les micros et caméras. Normal: ils sont tous deux concurrents sur l’aîle droite pour remplacer sur le terrain Emmanuel Macron, qui, on le sait, va devoir ranger les crampons en 2027. Ils sont aussi, reconnaissons-le, aidés par le triste anonymat d’un grand nombre de leurs chers collègues du gouvernement, qui eux, ne prennent pas vraiment la lumière. Ca se saurait. Et la dernière équipe formée par le chef de l’Etat éprouve certaines difficultés à faire mieux que plusieurs de ses devancières. Le casting dans son ensemble laisse beaucoup à désirer. Et les grosses pointures (de droite essentiellement) se font hélas! rares. C’est un autre problème…

Comme celui de la nouvelle passion amoureuse du Rassemblement national et de plusieurs de ses dirigeants, dont Marine Le Pen, non plus trop pour l’ami Vladimir, plus vraiment en odeur de sainteté, mais pour l’Empire du Milieu, la Chine, nouveau paradis sur terre et le début d’une nouvelle grande histoire d’amour entre la « Marine nationale » et les mandarins. Avec ou sans baguette et bol de riz. Déjeuner avec l’ambassadeur à Paris, un sacré…vrai « faucon », goûter à Bruxelles avec son excellence l’ambassadeur. Le régime de Pekin a jeté notamment son dévolu sur deux bons clients des régimes forts, le député européen, Didier Mariani, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui auparavant privilégiait le chemin de Damas pour y rencontrer un autre très grand démocrate, Bachar El Assad et l’un des conseillers proches de la cheftaine du RN et aussi eurodéputé, Hervé Juvin. Ce dernier a fait fort en saluant l’ouverture du XX e congrès du Parti communiste chinois et encensant les dirigeants « d’un pays contributeur aux Droits de l’homme pour avoir sorti de la misère un demi-milliard de chinois », « ce modèle d’ordre et de progrès l’emporte sur un modèle de destruction et de chaos ». Il visait là les Etats-Unis. Chapeau de cow-boy texan, l’artiste ! Et dire que sa patronne « fifille » Le Pen, pourtant très trumpiste à l’époque avait pris un vent en n’étant pas reçue par l’ancien président américain, Donald. Peut-être le sera-t-elle un jour, par le si gentil Xi. De quoi prendre encore un coup de bambou cher aux pandas chinois.

A propos toujours de la Chine, c’est tout de même un beau pays de rêve que celui qui a bâti un gratte-ciel de 26 étages pour y accueillir à terme plus de 650.000 bestiaux à qiatre pattes. Pour des futurs résidants qui pourtant sont connus pour grogner: des porcs . Un sacré tour de cochon et quel exploit que celui d’installer six ascenseurs géants pouvant transporter 240 gorets à la fois ! On n’arrête pas le progrès…dans la probable future première économie mondiale. Bonjour tristesse. Chez nous, dans nos campagnes, et sur la terre ferme, on se contente plus modestement de « mégabassines » très contestées…

PS: Bonjour Sandrine Rousseau, ma nouvelle égérie préférée. Il ne faut jamais dissimuler ses sentiments. Toujours au top la député verte de Paris qui, de retour de sa participation à la manifestation contre la « mégabassine » des Deux-Sèvres, est revenue sur les incendies de forêts de cet été dans le bassin d’Arcachon et plus largement le sud-ouest: « nous avions la gorge qui grattions et les yeux qui brûlions ». Voilà une conjugaison « qui heurtions » surtout pour une prof aussi d’économie à l’Université de Lille…

Un petit mot plus chaleureux à l’égard d’un nouveau jeune élu parlementaire de l’Eure, très présent et actif sur le terrain de sa circonscription. En la personne du député PS et de la NUPES de Louviers-Val-de-Reuil, Philippe Brun, qui, pour la première fois, a eu les honneurs cette semaine du « Canard enchaîné ». Le volatile du mercredi lui vole un peu (gentiment) dans les plumes en reprenant son propos diffusé à usage confidentiel sur la boucle interne de son groupe parlementaire. « Il ne faut plus voter une seule motion de censure dans laquelle il n’est pas inscrit noir sur blanc notre lutte déterminée contre le Rassemblement national ». Ce qui ne l’a pas empêché de voter la dernière motion de censure déposée par la NUPES et votée par le RN tout en promettant « qu’on ne l’y reprendrait plus ». Ce sera facile de vérifier…Il est probable que contrairement à son premier vote de défiance dont il s’était fait écho dans les réseaux avec une certaine fierté de « bleu » ou plutôt de rose, il ne reproduira pas la même imprudence, le cas échéant !

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