Le « marronnier » de la dissolution en pleine…Renaissance !

Ce n’est pas une mer agitée et le vent froid qui l’ont freiné, Brigitte et lui sur les bords de la plage du Havre lors d’une balade privée, puis de Saint-Adresse au surlendemain de la Toussaint. Avec forcément une halte sur sa route à la « Ferme Saint-Siméon », à Honfleur, où le couple présidentiel a ses habitudes à cette période de l’année…sans Covid. Il devait ensuite dans la foulée rejoindre Saint-Malo pour le lancement de la Route du Rhum. Les forces climatiques en ont voulu autrement avec le report du départ de la transat à mercredi. Les tempêtes en tous genres il connait ! Et là ce sera sans lui en raison de son agenda très chargé. Avec, pour le chef de l’Etat comme…Horizon (normal au Havre sur les terres de son maire et ancien Premier ministre, Edouard Philippe) non pas les remparts de la cité corsaire mais plutôt le sable égyptien et la station touristique de Charm el Cheikh (un nom qui porte déjà à sourire) cadre de la nouvelle COP 27 et au lointain, les pyramides. Evidemment c’est plus ensoleillé au mois de novembre pour ses participants que les brumes de Glasgow lors de la dernière « grande messe » environnementale. Et la prochaine elle aura lieu aux Iles Maldives, où chez nous à Bora-Bora, en Polynésie ? C’est évidemment pour saluer le réchauffement climatique qu’un tel choix a été fait par ses organisateurs! Qui vont encore brasser beaucoup d’air. Et là ils n’ont pas besoin du recours aux éoliennes terrestres ou marines. Et les « grands » du G 20 sans selon toute probabilité Poutine, pourtant un formidable défenseur de l’environnement, vont remettre très prochainement le couvert en Indonésie à Bali ! Pour faire la java…Après le général Al-Sissi, un autre « grand démocrate », l’Egypte et sa glorieuse histoire. Ses pharaons et momies. Et pas celle de l’impératrice du même nom ayant les traits de notre immortelle Romy Schneider, autrement plus glamour…C’était du temps de l’empire austro-hongrois. Les valses de Vienne. La cour, ses princes et princesses. Ce n’est pas Versailles ici…

Passons notre chemin de sable fin sur le « Sillon » malouin ou des galets (pour évoquer la cité normande de la Porte océane) mais pour s’attarder un petit moment sur le marronnier de l’automne à savoir la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale, comme l’a annoncé hier dans ses colonnes le JDD! « Ca s’en va et ça revient » comme dirait la chanson. On en parlait déjà dès le lendemain après l’échec de la Macronie d’obtenir la majorité absolue au palais Bourbon. L’alerte à la mobilisation générale aurait-elle été lancée d’ores et déjà dans le camp du président, avec une décision qui semble inéluctable. Les équipes de Renaissance sont dans les stands, ou plutôt paddocks comme sur les circuits automobiles de Formule I. Ce ne serait plus qu’une question de calendrier et de date donc. Les moyens financiers, le nerf de la guerre électorale, ne manquent pas contrairement à d’autres. Avant les étrennes de janvier ? Peut-être. « Une dissolution ça se prépare » entend-on dans certains couloirs du pouvoir en place. On connaît le résultat de la dernière initiée par le président Jacques Chirac en 1997 après seulement deux ans de gouvernement Juppé. Qui avait entraîné l’arrivée de Lionel Jospin à Matignon pour cinq ans. Puis son exclusion au second tour de le présidentielle de 2002. Quand l’imaginable se transforme en réalité.

Le moment politique n’est évidemment plus le même. Il semble à des années lumières le temps où l’on avait une gauche ou de droite de gouvernement. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec l’état des forces de gauche non radicale et de droite avec les Républicains. On peut imaginer en cauchemardant davantage un « Manu II » toujours à la barre entouré de Marine Le Pen, Jordan Bardella, Sébastien Chenu et d’autres seconds couteaux du Rassemblement national et pourquoi pas non plus une transfuge LR et un toujours possible retour de…Nadine (Morano) à la table du Conseil, ministre d’Etat, à la gauche ou la droite du président de la République.

« Manipe » de retour aux urnes ou pas, cette éventualité et c’est là ma seule conviction à ce jour, ne bénéficierait pas à la NUPES. Loin s’en faut. Jean-Luc Mélenchon peut toujours attendre les calendes grecques pour rejoindre Matignon et constituer son futur gouvernement. L’autre grand perdant pourrait être LR, dont la navigation à la godille (entre les irréductibles opposants à Emmanuel Macron et ceux qui, à l’image de Nicolas Sarkozy, optent pour un rapprochement électoral avec les troupes présidentielles souhaité par une majorité de ses électeurs et électrices), pourrait lui porter un coup de grâce. Il est très probable, le cas échéant, qu’ils se retrouveraient davantage en…quarantaine (dans le meilleur des cas) et non à la soixantaine et même un peu au-delà, l’âge de la retraite ! De Russie en France…pour une possible Bérésina politique. Et ce n’est pas le charivari grotesque de ces dernières semaines dans l’enceinte du parlement qui risque-hélas-de porter un coup fatal à l’ascension au seul parti ayant le vent en poupe, le RN, qui accusé par son frère de l’extrême « de racisme », a néanmoins commis une erreur en votant une énième motion de censure déposée par les Insoumis qui ne leur rendent pas l’ascenseur. Il faudrait savoir. On ne peut pas dénoncer à la fois une coupable intention de « manipulation » et voter avec ses « vils » accusateurs !

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