Un « sport-réalité » imprévu dans la Creuse, qui, jusqu’à présent, ne passait pas vraiment pour une destination aventureuse digne de « Koh-Lanta », en attendant bientôt peut-être un nouvel épisode se déroulant cette fois-ci en Lozère. La France profonde dans toute sa splendeur ou plutôt dans le cas présent la stupidité aflligeante. Celle qui, le week-end dernier, a entraîné quelques militants écolos à « s’amuser » à un si drôle jeu de piste, furieux qu’un enduro en moto puisse se dérouler (après un arrêt forcé de deux ans à cause de l’épidémie) sur une zone classée « Natura 2000 ». A jouer surtout avec la santé et la sécurité des pilotes (plus de 400 engagés) perdus dans la « pampa » ou « jungle » creusoise, après que le système de fléchage ait été sabotté avec une partie de la logistique. L’épreuve a dû finalement être interrompue bien avant la fin de la course.
Ce n’est que vers minuit que les derniers aventuriers de l’arche pédestre perdus et en panne d’essence ou de portable ont été récupérérés dont certains en état de début hypothermie avec une température extérieure proche de zéro! C’est très malin ! Les mis en cause ont même eu le courage de reconnaître qu’ancune consigne n’avait été donnée de leur part pour faire perdre la boussole aux malheureux équipages. Encore heureux que cette très mauvaise initiative n’ait pas tourné au drame. Lamentable !
Sur les bords de la Garonne moins tumultueux que chantait si bien Claude Nougaro, il en est un autre qui fort heureusement ne s’est pas perdu dans sa bonne ville de Toulouse (dont la signalétique, espérons-le, pose moins de problèmes) , la quatrième de France, et la seule (avec Nice) mais dirigée par Christian Estrosi, en grand froid avec ses ex-amis LR, dans le cinq majeur des métropoles régionales encore détenues par la droite, mais n’en a moins pris un autre chemin directionnel.
Jusqu’où va-t-on…creuser, non pas pour y trouver du pétrole dans les profondeurs du classement pour encore repérer un premier magistrat issu des rangs républicains et estampillé comme tel d’une grande ville ou même moyenne. Heureusement encore que le maire d’Evreux, Guy Lefrand, ne soit pas près de quitter sa famille. S’il en reste un, il sera celui-là. Mais sans faire offense aux habitants de la Cité-Jolie, le chef-lieu de l’Eure n’a pas encore connu une montée galopante de sa démographie suffisante pour rejoindre l’élite ! Il a beau être urgentiste de profession, nous ne sommes pas à Lourdes !
Ce départ ne surprendra pas grand monde, tant l’édile de la ville rose, avait pris ses distances depuis un bon moment avec son parti des Républicains dont il regrette le positionnement jugé trop à droite, surtout avec la perspective d’une probable victoire le mois prochain d’Eric Ciotti ou Bruno Retailleau à la présidence de LR. Il a toutefois annoncé son souhait pour l’instant de ne pas rejoindre le mouvement « Horizons » du maire du Havre, Edouard Philippe. Tout en estimant que l’ancien locataire de Matignon est un « présidentiable s’il parvient à recomposer un espace politique rassemblant la droire et le centre aujourd’hui éclaté ». Il regrette que ses anciens amis, désormais, par sectarisme, préfèrent rester et se noyer « seuls plutôt que de s’allier à la majorité au nom de l’intérêt général ». Un avis partagé par nombre de sympathisants à la boussole également perdue de la famille gaulliste…
Le blog de Fabrice et 