Vive le « camouflet » de la paix !

Même si on ne peut pas encore parler de « camouflet » de la paix, et surtout de calumet ca ne sent pas trop bon pour le « général » Poutine du côté de Kherson, dans le sud ukrainien, la seule grande grande ville stratégique prise par les militaires russes depuis le début du conflit, il y a neuf mois. Qui hier ont plié bagages lors d’un désengagement soit-disant tactique qui ne veut pas dire son nom pour le maître du Kremlin. Il s’agit d’une piteuse retraite. Voire même d’une déroute militaire impensable en février dernier. L’histoire nous dira d’ici à quelques mois s’il s’agissait d’adieux définifs ou d’un seul au revoir. Les drapeaux bleu et jaune flottent en attendant comme un vent de victoire sur cette autre ville martyre et symbolique. Tombée toute aussi symboliquement un jour de 11 novembre, célébration de l’Armistice de la Grande guerre dans la vieille Europe. Encore une promesse de l’autocrate de la Place rouge non tenue. N’avait-il pas déclaré il y a quelques mois que Kherson  » resterait russe pour toujours «  Un toujours d’une grande brièveté ! Une « victoire extraordinaire » selon Washington et évidemment Zelensky, qui, une fois encore, a remercié chaleureusement son ami Emmanuel (Macron) et le peuple français pour leur soutien indéfectible depuis le début. Reste que cette reprise de Kherson ne va pas favoriser a contrario les négociations avec des ukrainiens de plus en plus intransigeants après leur dynamique victorieuse et désireux de chasser aussi les russes de la Crimée et ce au grand désespoir…de la Maison blanche partisane elle d’un cessez-le-feu dans les meilleurs délais. On s’en éloigne peut-être de façon paradoxale du fait de cette débâcle. Il est néanmoins temps d’arrêter les frais ! Tant pour le peuple ukrainien que pour les pays du vieux continent qui paient le pris cher de ce conflit.

Une autre bataille sur un tout autre terrain a été engagée hier entre Rome et Paris avec l’arrivée du bateau des 230 migrants en provenance de l’Afrique dans le port de Toulon. La néo-fasciste au pouvoir depuis seulement quelques semaines, Giorgia Benoni, n’aura pas perdu beaucoup de temps pour s’attirer les bonnes grâces de ses partenaires européens. Et elle n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer les propos « guerriers » de ses collègues notamment français qu’elle ne comprend absolument pas de s’emporter contre sa décision. Oh les vilains. Comment Emmanuel Macron et plusieurs de ses ministres ont-il pu oser s’en prendre avec des mots tout aussi forts à la Première ministre italienne accusée forcément de tous les maux dans cette agitation très médiatique à forte récupération politique bien de chez nous ? Au moins en revanche un sujet tellement rare de concorde entre le pouvoir macroniste et l’extrême-gauche qui évidemment a une toute autre vision, comme c’est curieux, que celle des autres oppositions à l’Assemblée nationale. Quelques jours seulement après le scandale surjoué provoqué par la saillie d’un député mariniste invitant les migrants à retourner en Afrique, recueillis au large des côtes de la Libye avec des naufragés aussi d’origine pakistanaise et du Bangladesh. Avec comme il se doit aussi des naufragés de Syrie et d’Erythrée, autres pays souvent concernés régulièrement par ces embarcations de grande infortune avant qu’elles ne soient prises en charge de façon très opportune par des bateaux d’associations humanitaires. Autant de batailles navales entre plusieurs pays européens qui tour à tour ne veulent plus recueillir ces naufragés de la mer. Le dernier bras de fer avait déjà opposé l’Italie (alors gouvernée par un autre grand démocrate et farouchement hostile à l’immigration, Mattéo Salvini, à la France il y a quatre ans. Celui-ci avait alors tourné à l’avantage du chef d’Etat français qui avait refusé l’accueil du petit frère de l’association « SOS Méditerranée » « l’Aquarius », qui finalement à l’époque avait rejoint un…port ibérique ! Peu de chance que « Manu » joue les amants de Vérone au balcon de la présidence du conseil italien.?Et dire qu’on a failli cette fois-ci assister à une autre sale guerre de…cochons, une spécialité gastronomique de la Corse qui s’était proposée de recevoir « l’Ocean Viking » avant que l’exécutif français ne choisisse le port militaire de Toulon, ville on le sait gérée par un élu Macron très compatible, Hubert Falco, un ex-grand copain, mais devenu l’un de ses pires ennemis avec Renaud Muselier et Christian Estrosi, de « Rico » Ciotti , le député niçois, ex finaliste de la primaire de LR, en compétition interne lui pour prendre la présidence des Républicains le mois prochain…

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