C’est beau l’esprit de famille. A la hauteur de la fidélité à l’approche des scrutins électoraux. C’est curieux cette coïncidence évidemment pas troublante avec la sortie de belles et odorantes boules puantes. Qui aujourd’hui atteignent le « Rico » niçois en campagne pour son élection de président du parti des Républicains. Qui s’est vu hier mercredi visé par une enquête du « Canard enchaîné » qui, avec son gros bec chercheur, a déterré une affaire « pénélopesque ». L’ancien porte-flingue de François Fillon aurait bien appris de son ex-mentor. Une époque dorée encore où les parlementaires de toutes tendances politiques faisaient confiance à leurs femmes, filles, nièces, maîtresses, pour les assister dans leur travail de tous les jours dans leur circonscription ou à Paris. Des emplois, reconnaissons-le en toute honnêteté bien éloignés des fictifs pour une très large majorité d’entre eux.
Eric Ciotti, à son entrée à l’Assemblée nationale en 2007, n’avait pas mis longtemps à encourager sa grosse bosseuse de compagne (de l’époque) attachée de presse de Christian Estrosi à la mairie de Nice, à assurer également à la fois son rôle d’assistance parlementaire de son amoureux d’alors en ajoutant une troisième ligne de CV un peu plus tard comme collaboratrice non plus du seulement Rico député mais aussi du Ciotti président du Conseil général des Alpes-Maritimes. La même personne bien sûr. Trois jobs en même temps. Ca fait un peu…beaucoup. Mais ça c’était du temps des grands amours entre les deux frères de la Côte qui depuis se déchirent à pleines dents. Et si béni où l’on pouvait cumuler plusieurs mandats.
Interrogé sur cette nouvelle affaire de possibles soupçons d’emplois fictifs, Christian Estrosi, ne souhaite évidemment pas s’épancher à chaudes larmes sur son ancien collaborateur, qui avant de faire carrière puis cavalier seul, occupa le poste de directeur de cabinet du maire de Nice. « Je l’ai propulsé, probablement à tort en politique lorsqu’on connait la suite, mais c’était un bon collaborateur, plutôt intègre à l’époque. Une expression ne manquant pas de sel lorsqu’on sait que l’ancien Premier ministre fut lui aussi surnommé de collaborateur par Nicolas Sarkozy. Et le « plutôt » est tout aussi croquignolesque ! En quelque sorte le baiser qui tue.
Au nombre de ses collaborations, la jeune femme, aujourd’hui directrice générale des services de la mairie de Mandelieu-la-Napoule, autre ville du littoral niçois a aussi « en même temps » notamment pendant deux ans occupé un job au diocèse de Nice. Non pas bien sûr pour y jouer un rôle de grande prétresse. Ca ne serait pas passé inapercu une femme en soutane. Alléluia ! C’est vraiment une grosse bosseuse à féliciter alors que l’on nous parle beaucoup et pas forcément à tort, toujours, de la flemme grandissante de nos compatriotes à déjà occuper un seul boulot.
C’est finalement un signe encourageant que cette notion « d’effort » défendue au quotidien avec ardeur par Eric Ciotti connaisse un véritable succès sur ses terres d’élection de la Côte d’Azur. Et dire qu’il existe de belles et bonnes âmes pour avancer que plus on descend dans le sud, moins on a envie de travailler. A cause forcément des belles conditions météo qui vous rendraient plus paresseux au soleil. Comme quoi il existe un micro-climat très porteur dans la baie des Anges et ses alentours. On y a le goût du travail. Amen…Et encore une savoureuse salade niçoise à déguster sans modération avant la ratatouille et les petits farcis niçois…Le tout arrosé d’un rosé de Provence surtout en cette journée dédiée à l’arrivée du beaujolais nouveau !
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