C’est très politiquement incorrect pour certains de mes chers lecteurs. J’assume. Ca fait des années que les gouvernements de droite ont butté pas très courageusement sur la nécessité de revoir la durée de l’indémnisation des allocations chômage. Non, bien évidemment, tous les sans emploi ne sont pas des faineants. Ce serait ridicule de le penser. Reste que les exemples sont trop nombreux pour chacun d’entre nous dans son entourage, proche ou pas. Mais lorsqu’on voit des employeurs dans tant de secteurs manquer de main d’oeuvre à ce niveau jamais atteint, alors qu’il y a toujours plus de 7 % de chômeurs enregistrés, on peut raisonnablement se poser la question sur la longueur de cette indemnisation pouvant se prolonger jusqu’à trois ans. Il fallait y mettre fin. Les facilités accordées, voire même un excès de générosité estiment les plus virulents, ne facilitent pas souvent de toute évidence ce retour à l’emploi surtout lorsque cette aide est plus payante que le travail. Surtout en cette période où les prix des carburants s’affolent pour se rendre à son boulot, surtout lorsqu’il n’existe pas d’autre moyen de locomotion que la voiture dans les zones rurales. Ceux qui se lèvent tôt le matin pour des revenus de misère souvent ont de quoi « avoir les boules » !
Je ne sais si cette nouvelle modulation en vigueur en février prochain pour les nouveaux inscrits sera bien à la hauteur annoncée d’une baisse de sa durée programmée de 25 % par rapport aux règles actuelles. Et ce en fonction d’un système inspiré de l’exemple canadien à savoir que cette disposition, en quelque sorte une sorte de « bison fûté » de l’emploi avec une période verte synonyme de baisse des droits et une rouge avec les règles en vigueur aujourd’hui, à partir du critère retenu par le gouvernement avec un taux de chômage en dessous de 9 % ou au dessus de 9 %. C’est sans la moindre surprise que les partenaires sociaux ont jugé ce « traitement de choc indécent » en accueillant comme il se doit avec une belle massue cette baisse des droits en durée (en moyenne de six mois).
L’objectif du gouvernement, répondant à une promesse de campagne du président candidat de voir l’assurance chômage « être plus stricte quand trop d’emplois ne sont pas pourvus » est de permettre le retour à l’emploi de 100.000 à 150.000 personnes à l’échelle 2023. Un chiffre finalement modeste mais ce serait déjà tellement bien. Ca mérite d’être essayé avec une « revoyure » dans un an. Même si l’on sait déjà que plusieurs secteurs professionnels ne seront pas touchés par cette réforme, l’outre-mer, les expatriés, les pêcheurs et…sans la moindre surprise les intouchables intermittents du spectacle et les dockers, qui, une fois encore, passent à travers les mailles des filets. !
Tout est bien en revanche qui commence bien même si les « bleus » nous ont fait peur pendant une vingtaine de minutes, devant 12 millions de téléspectateurs (on ne peut pas dire que le boycott ait démarré très fort) avec l’ouverture du score des australiens et la grave blessure de l’un de ses défenseurs out pour toute la coupe du monde. Et quelle heureuse et méritée destinée pour son numéo 9, Olivier Giroud, auteur d’un doublé le mettant désormais à égalité avec le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, Thierry Henry, avec 51 réalisations. Chapeau « Olive » à qui on ne prêtait pourtant guère de chance de participer à son troisième mondial il y a trois mois…
Voilà un joueur pour qui le collectif compte avant tout. Une bonne mentalité et un mental hors norme que ce sportif très croyant. Notre Jésus du ballon rond et le nouveau dieu des supporters. Pourvu qu’il continue à marcher sur l’eau au Qatar. L’officier sympa du sport de haut niveau en quelque sorte sorti du rang qui finit cinq étoiles. On se contentera déjà de trois sur le maillot tricolore, le mois prochain.
Pour ce qui est du mental, il y en a une qui n’en manque pas depuis des années dans un tout autre domaine, la politique et surtout les affaires qui ont touché son couple. Des champions du monde dans leur genre, les époux Balkany. Les anciens « Thénardiers » de Levallois-Perret en résidence surveillée par obligation dans leur manoir normand, près de Giverny. Avec la dernière sortie, tellement improbable d’Isabelle, venue en…défenseuse de Médiapart qui pourtant ne l’a pas ménagée, elle et son mari pendant toutes ces années. C’est un peu comme si, toutes proportions gardées, Eric Zemmour défilait bras dessus, bras dessous avec Rachel Keke, députée LFI à double nationalité qui, il y a quelques jours, est venue soutenir un ressortissant originaire de son pays d’origine , la Côte d’Ivoire, multirécidiviste et radicalisé en attente d’expulsion du territoire dans un centre de rétention dans la banlieue parisienne.
Quelle avocate magnifique qu’une Isabelle en robe des champs eurois, alors que le site, c’est une grande première, a été interdit par la justice de sortir de nouvelles infos sur l’affaire du maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau qui est parvenu à faire taire (provisoirement) le média. Que nous réservait donc cette « livraison » censurée ?