Tout va bien. Même si la pêche n’est pas un fruit de saison. Pas la pêche en tout cas aux bonnes nouvelles. « Noir, c’est noir », chantait le « taulier » Johnny! Dis petit papa Noël pourrais-tu mettre dans ta hotte des…trains électriques, qui, dans un autre siècle, faisaient la joie des petits gars et de leurs papas. Même ça, ça ne fait plus fantasmer.
Les « vilains cheminots » s’apprêtent à nous pourrir nos fêtes. Toujours prêts comme les scouts, les camarades qui, à l’approche des vacances scolaires, ressortent toujours leur hymne national: la grève. Elle est loin d’être finale, celle-là. Les « damnés de la terre » déraillent. Comme toujours. C’est une tradition à cette époque de l’année comme pour les repos estivaux. Pour « emmerder » le bon peuple. La direction de la SNCF porte aussi de graves responsabilités. C’est dans les gènes où il…n’y a plus de plaisir pour les usagers pris en otages comme trop souvent. Les contrôleurs incontrôlables, issus d’un nouveau collectif, réclament 200 euros de plus. Les pauvres chéris, on leur impose aussi comme à leurs collègues de la SNCF, des dates de vacances imposées. Un sort subi aussi par des millions de nos compatriotes actifs qui, comme chacun sait ,ne travaillent jamais la nuit, le week-end et les jours fériés, contrairement aux malheureux cheminots. Ils sont tout de même près de 20 millions à se retrouver dans ce cas !
J’adresse aujourd’hui en toute solennité une supplique à d’autres professionnels très défavorisés ayant bien des difficultés à joindre les deux bouts. Mais qu’attendent donc les chirurgiens-dentistes, entre autres, pour ramener leur…fraise ? Et rejoindre la longue liste jamais close des plus opprimés et revendicatifs. Après les labos pharmaceutiques il y a quelques jours, c’est au tour des médecins généralistes de fermer boutique pendant deux jours. Ou plutôt leurs cabinets. Plus de 10.000 d’entre eux devraient fermer ces deux journées.
Même s’il serait malhonnête de ne pas reconnaître leurs difficultés comme pour d’autres où le métier ne fait non plus rêver, leurs revendications d’honoraires, inchangés depuis cinq ans, ils ont peut-être mis la barre un peu haute en réclamant le doublement de leur consultation qui passerait de 25 à 50 euros. Impossible. C’est ce qu’on appelle encore croire au père-Noël. C’est de saison. Et lorsqu’on y ajoute des clignotants très au rouge toujours dans le domaine de la santé hospitalièrebien malade avec les épidémies de bronchiolite, Codid-19 et grippe, la coupe est pleine. « Y a de la joie » chantait naguère Charles Trénet…
Tout va bien: à longueur de journée nos éminences gouvernementales nous invitent à faire attention à nos dépenses énergétiques et nous promettent peut-être des jours très délicats et sombres à partir de janvier avec des éventuels délestages et coupures de courant. Bonjour l’ambiance. On aura été bien préparés à d’éventuels dysfonctionnements. Faites le plein de bougies avant que leur tarif n’augmente considérablement et que les « chandelles » soient en rupture de stocks. C’est à celui qui nous annoncera le pire. Champions du monde de l’apocalypse !
A propos de planète et de son actuel événement sportif à Doha, même que les « coiffeurs » de l’équipe de France, lors d’un match certes sans enjeu, se sont fait « ratiboiser » par leurs adversaires très valeureux tunisiens, histoire de renforcer le moral de leurs compatriotes. Là encore, il était prudent de ne pas pavoiser avant l’heure. Comme aiment à le faire les journalistes sportifs qui passent d’un état bêtement euphorique et suffisant à celui de critique. Là aussi une question d’habitude. Insupportable. La palme revient sans la moindre contestation à la chaîne diffuseuse TF1, qui a réussi la prouesse de rendre l’antenne (pour passer de la pub) sur l’égalité du score à l’issue de la dizaine de minutes de « rab » du temps réglementaire alors que l’arbitre, finalement, a refusé le but égalisateur de « Grizou » ! après l’intervention du VAR, hors direct ! Du jamais vu. Heureusement encore que ce but refusé (sur lequel la FIFA pourrait selon le règlement revenir) n’a pas eu d’incidence sur la qualification des « bleus » qui dimanche après-midi seront opposés aux polonais. On a évité de retrouver comme il y a quatre ans, au même stade de la compétition, les argentins de Messi. Prudence, il n’y a pas de quoi pour autant s’ennivrer de vodka avant l’heure. Surtout après la piètre prestation du match des « remplaçants » habitués du banc de touche! Pas sûr, sauf blessures des titulaires, que beaucoup d’entre eux referont le match !