« Pas de panique, tout est sous contrôle ». Il ne voulait pas parler bien sûr de ses échanges chaleureux avec son homologue américain, le « gars » Joe. Comme Biden mais pas Dalton. Lors de sa visite d’Etat aux Etats-Unis agrémentée aussi par un déplacement dans une ville chère à nos compatriotes, la Nouvelle-Orléans, où il a rencontré un autre boss mondial, le millardaire Elon Musk. Pas spécialement le must de ce qui peut se faire de mieux. On retiendra pour la très petite histoire que l’un des accompagnateurs du chef de l’Etat, en première ligne pendant ces trois jours sur le sol américain, a posté très gentiment à ses amis une belle photo nocturne du parc de la Maison blanche. C’est tellement mignon. Quand on y pense, quel parcours effectué par cet ancien « jeunot » de la politique, Sébastien Lecornu, collaborateur presque encore en culotte courte d’un ancien député-maire des Andelys, Frank Gilard puis parti chez Bruno Le Maire, son mentor des premières années, qu’il a accompagné comme conseiller dans plusieurs ministères avant que l’aiglon eurois ne vole de ses propres ailes et joue sa carte très personnelle. Avec le succès que l’on connaît avant un premier accroc aux sénatoriales même si élu…
Sans noeud papillon (il l’avait délaissé au terme de son dîner de gala) « Manu II » a remis un peu les pendules à l’heure en jouant une partition quelque peu plus optimiste que celle de plusieurs de ses ministres. « Mon message » a dit le chef, c’est la responsabilité mais en aucun cas la panique. C’est normal que le gouvernement prépare le cas extrême parce que les dernières années nous l’ont montré, parfois l’impensable arrive et tous les scénarios. Nous pourrons passer cette période avec même des mois de décembre et janvier froids, mais ça dépend aussi de nous tous », c’est-à-dire de réduire de 10 % de notre consommation ».
Fermez le ban jusqu’à la prochaine salve mais que nos grands bavards gouvernementaux réduisent de façon aussi drastique leur consommation « énergétique » et appétit à dire tout et n’importe quoi. Surtout pour affoler d’autres compteurs. Préparer oui, mais pas alimenter jusqu’à la peur d’un possible black-out. Et surtout grandement se féliciter si le pire est évité.
C’est aujourd’hui le grand jour: l’élection du nouveau président des Républicains. Une certitude ce sera bien un homme. Son sexe est déjà bien déterminé. Et comme à chaque fois, en cas de scrutin interne, on a connu une explosion des encartés qui, en quelques semaines, est passé de 40 à 91.000 votants potentiels. Félicitations de ce regain d’intérêt à l’égard d’un scrutin ne passionnant pourtant pas grand nombre si l’on excepte bien sûr le chef de l’Etat et ses amis et surtout Edouard Philippe, qui pourrait tirer les marrons du feu en accueillant chez « Horizons » des futurs opposants au président élu. Surtout si c’est Eric Ciotti, qui part avec les faveurs du pronostic, est élu. Une nouvelle saignée n’est pas à écarter.
Le nouveau patron de LR aura peut-être l’occasion de rebaptiser son parti qui se rapproche de plus en plus de celui du mouvement animaliste. La meilleure preuve ? Le JDD nous annonce ce jour avoir réussi à faire voter deux chats « républicains » à cette élection interne. Ca ne fait pas très sérieux ! Surtout que ca devient une habitude. Faut-il y voir là la…patte de velours du président du Sénat, Gérard Larcher, ancien vétérinaire de profession avant d’entrer en politique ? Ca vaut bien un miaulement de petit bonheur ! Et vive la « chatte » de nos amis républicains…en délicatesse dans les scrutins nationaux. Ils préfèrent les « races » régionales et municipales.
Dernière heure: et un nouveau quart pour le onze tricolore. Trois buts de son duo d’attaque magique Mbappé-Giroud, ce dernier désormais meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France de football avec 52 buts et l’aventure continue pour les bleus qualifiés pour le grand huit. Tournez manège…Un beau pompon pour les hommes de Deschamps, vainqueurs de la Pologne sur le score de trois buts à un. Ca fait du bien ce rayon de soleil dans l’actualité!