C’est pas Versailles ci ! Mais si. Mais là il n’est pas question de la crise énergétique et des économies à effectuer. Mais bien d’une des pirateries les plus ignobles que l’on puisse connaître: celle des cyberattaques dans des lieux qui normalement devrait être sacralisés: les hôpitaux. Celui de Versailles vient d’être victime à son tour, lors de ce dernier week-end, d’une attaque ayant déjà touché plus de 80 % des serveurs. Avec toutes les répercussions dramatiques que peuvent entraîner ces graves dysfonctionnements pour les patients et le personnel. Qui n’ont pas vraiment besoin de ça.
Les hakers-rançonneurs dont les chances d’obtenir satisfaction, sont fort heureusement quasi nulles, mériteraient bien, s’ils sont identifiés, d’être sérieusement punis. La justice devrait aussi évoluer en fonction des nouvelles perversions conteporaines de « petits malins » doués en informatique profitant des failles du système pour distiller leur poison. Lâche. Et très coûteux pour les finances de l’univers hospitalier déjà bien malade.
Le retour total à la normale n’est toujours pas revenu à l’hôpital de Corbeil-Essonne alors que la précédente attaque similaire s’est déroulée au mois d’août dernier ! Et il à craindre qu’il en soit de même pour celui de Versailles. Peut-être même en pire. Et là il ne s’agit pas de fiction cinématographique ! Hélas. De très lourdes peines de prison pour les auteurs de ces possibles tentatives de meurtres à but lucratif ne seraient pas superflues. A vous de « jouer » messieurs et mesdames les législateurs.
Ca pourrait être plus drôle et là ça se passe dans un tribunal pas encore racketté (ce serait la meilleure) avec le retour de « Sarko », alias Paul Bismuth, dans son meilleur rôle d’accusé en appel de sa première condamnation d’un an de prison ferme pour l’une de ses nombreuses affaires judiciaires. Celle où il est soupçonné d’avoir cherché à soudoyer (pour l’obtention de renseignements sur l’une de ses procédures en cours) un juge en échange de son aide pour lui faire obtenir un poste à Monaco. Ce qui ne s’était pas produit au final. Fadettes et non fadaises ? Les enregistrements de ses entretiens privés avec son avocat vont être livrés cet après-midi…jour de la Saint-Nicolas (un amical clin d’oeil à tous mes amis ébroïciens qui font la fête aujourd’hui) à l’auditoire et à l’accusé qui nie formellement et avec un esprit très combatif les allégations dont il est l’objet. Du grand spectacle en perspective.
Entre nous et bien sûr ça ne doit pas être ébruité, notre justice, si malade aussi, n’a-t-elle pas d’autres priorités que celle de s’attaquer à un ancien président de la République…que j’ai appécié et même soutenu jusqu’à ses erreurs funestes du Fouquet’s, le soir de sa victoire et sa croisière quelques jours plus tard sur le yacht de Bolloré ! Qui, à l’époque n’était pas encore l’ennemi juré d’un chef d’Etat. C’est vrai qu’en 2007 le milliardaire breton n’était pas encore aux commandes d’un empire médiatique et télévisuel comme aujourd’hui au travers notamment de son navire amiral, lanceur d’ogives nucléaires, CNews. Qui tous les jours lance ses torpilles en direction de l’Elysée et de Matignon et de l’équipe gouvernementale. Un feu continu très souvent pathétique et obsessionnel. Les occasions d’émettre des réserves et même critiques sur la gouvernance passée et actuelle ne sont pas rares, alors il n’est pas besoin de « charger la mule » inutilement.
Il en est de même pour se payer « Sarko ». Qui l’imagine un jour porter cheville au pied un magnifique bracelet électronique comme son ancien ami et voisin et surtout compère des « mauvais coups » dans les Hauts-de-Seine, Patrick Balkany ? Et on nous annonce déjà un nouveau (r)appel de prétoire en novembre 2023 sur le financement de sa campagne de 2012 et l’affaire Bygmalion. Que d’argent perdu ! Je parle bien sûr du coût prohibitif de ces procédures à répétitions…même si certaines peuvent apparaître légitimes. Qui imagine un ancien locataire de l’Elysée finir derrière les barreaux ? Avec pour voisin possible son ancien « collaborateur » de Matignon, François Fillon, cible aussi des magistrats et condamné à la prison ferme en première instance !