Qui veut du poisson et Marlène (Schiappa) toujours aussi disruptive, elle…s’étale dans un magazine de charme !

C’est jour de trève et d’humeur joyeuse aujourd’hui. C’est d’autant plus nécessaire dans ce monde de brutes qu’il intervient en ce 1 er avril où je l’espère ça va bien balancer dans le genre poisson d’avril qui, pendant des lustres, a fait la Une de nombre de publications dans la presse régionale et nationale. C’était le bon temps. Difficile néanmoins de trop y croire cette année et ce d’autant plus que le poisson se fait rare depuis le milieu de la semaine, blocage des ports oblige ! Et ça c’est beaucoup moins drôle.

Il me semble toutefois en parcourant la presse locale et les réseaux sociaux que des journalistes facétieux aient réussi à faire leur marché. Quelques poissons sont parvenus à se faire prendre dans leurs filets et surtout avec eux leurs lecteurs. Bravo à mes ex-confrères normands. Non le Mont-Saint-Michel ne sera pas fermé au public pendant toute la saison estivale…Mais en revanche, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, désireux en effet de féminiser davantage les noms de ses rues et l’espace public, n’est pas tombé à côté de la plaque. Il envisage de rebaptiser l’une des artères les plus connues de sa cité. La rue du « Gros-Horloge » et son illustre monument du même nom retrouveraient une grammaire normale à savoir « Grosse-horloge ». Voilà qui risque encore de susciter des manifestations violentes dans l’autre port normand ! Attendez quand même l’officialisation chers rouennais de cette info avant de vous précipiter dans les rues pour protester contre cet odieux projet de féminisation.

Ca sent bon aussi du côté d’Evreux sur les bords de l’Iton (la bouillabaisse politique locale y est goûteuse) où un grand nom de la chanson française est annoncé pour être l’une des têtes d’affiche du prochain festival de rock sur l’hippodrome. « La Dépêche », quoi de plus normal sur un tel site, avance au grand galop en annonçant la venue de Michel Sardou en duo avec une chanteuse ukrainienne. Dépêchez-vous chers amis ébroïciens de retirer vos billets d’entrée. Il n’y en aura pas pour tout le monde.

Pour ce qui est de…Marlène Schiappa il n’est pas besoin de prendre son billet d’avance car ce n’est pas hélas, a priori, un poisson d’avril. La secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale ose tout. Même s’étaler sur une douzaine de pages du magazine de charme « Playboy » (certes moins osé que dans le passé) en vente dans les kiosques la semaine prochaine où elle y parle d’IVG, de droits des LGBT et du sort des femmes afghanes, entre autres sujets.

N’allez pas imaginer pour autant vous régaler messieurs de ses rondeurs généreuses. Elle ne posera pas en effet en tenue dénudée sur papier glacé sinon sur la couverture (il ne manquerait plus que ça pour une ministre !) mais habillée dans une belle robe longue de couleur blanche ! Il n’empêche: cette communication disruptive et totalement décalée surtout en cette période peu propice (certains y voient une opération de diversion) fait beaucoup parler. Et pas forcément en bien par rapport au calendrier. Elle aime faire le buzz la Marlène. Mais là le coup de com dont elle est friande dépasse (un peu, beaucoup (?) ) les…bornes. Surtout semble-t-il au niveau des poses plus critiquables que les lors. De quoi faire grincer bien des dents au sein de l’équipe gouvernementale et même à son sommet. Il semblerait que la Première ministre, Elisabeth Borne, n’était pas informée de la parution de cette interview dans une presse tout de même très inhabituelle et atypique et lue quasiment de façon exclusive par les hommes. Les féministes vont crier au scandale. Il n’est pas sûr que la politique sorte une fois encore grandie surtout que la semaine a été très riche avec des sorties médiatiques d’un ministre dans le magazine gay « Têtu » et même « Pif-le-chien »...pour le chef de l’Etat. A quand un reportage sur « Babeth » dans les colonnes du mensuel «Notre temps » ou une interview d’Olivier Véran dans Psychologie Magazine » ? Le must pour mon fantasme personnel serait que Sandrine Rousseau dévoile tous ses charmes (nombreux) dans dans les bonnes pages de « Lui », là-même où dans un autre siècle, la première femme de Jean-Marie Le Pen, Pierrette, la mère de ses trois filles dont bien sûr Marine, avait par vengeance par rapport à son ex, exposé sa « plastique ». Le patriarche n’avait pas vraiment apprécié à l’époque la plaisanterie…

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