Une gauche non soumise et républicaine en pleine…Renaissance !

« Une lamentable combine politicienne » Telle a été la seule sentence pour l’heure du « petit père du peuple » des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, sonné à l’annonce de la déroute de sa députée sortante à la législative partielle disputée ce dimanche en Ariège. Mon pronostic était donc le bon, même si je n’imaginais pas l’importance d’une telle fessée, 60 % à l’avantage de la dissidente socialiste sur l’élue insoumise qui avait viré en tête le dimanche précédent.

Quelle claque à la gauche pas toujours très républicaine pourtant soutenue par l’ensemble de la famille NUPES largement battue. Une sacrée baffe surtout pour le premier secrétaire du Parti socaliste, Olivier Faure, ridiculisé par cet affront qui a vu la dissidente de la gauche, républicaine elle, recueillir un certain nombre de suffrages en provenance des électeurs du premier tour de Renaissance et même peut-être du Rassemblement national, pourtant plus proche idéologiquement de la LFI. C’est ce qu’on appelle « faire le bon choix, Madame, bon choix Monsieur » avec l’imitation de la voix de VGE dans un sketch de Thierry Le Luron.

Le numéro deux du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a dû sabler le champagne dans sa mairie de Rouen hier soir comme la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, (des « affreux » récidivistes après les législatives de juin dernier où ils avaient soutenu sans succès quelques socialistes hostiles à la NUPES) en première ligne du soutien à la nouvelle élue, Martine Froger. Rejoindra-t-elle le groupe socialiste et par voie de conséquence la NUPES ? Le chapeau avalé par le pauvre Olivier Faure devra avoir des bords sacrement larges ! Quel big bazar en perspective à gauche.

On en a peu parlé de cette faculté de la « Victoire », la mal nommée, à Bordeaux, vandalisée et saccagée par des « squatteurs » d’extrême-gauche qui ont quitté les lieux après une semaine d’occupation motivée par leur opposition à la réforme de la retraite. Un vrai désastre et des mois de travaux en perspective pour sa réhabilitation et des millions de dégâts pas vraiment gratuits pour la collectivité et en premier lieu des milliers d’étudiants victimes de ces désordres non consentis. C’est dans cette même université meurtrie qu’un ancien terroriste d’Action Directe, Jean-Marc Rouillan, détenu pendant vingt-cinq ans, est venu faire en toute innocence une conférence répondant ainsi à l’invitation de l’association « Révolution permanente », la très bien nommée. Un accès dont sont interdits certains « penseurs » de droite. C’est ça la liberté.

A Nantes, les étudiants se sont limités à installer une banderole (laissée visible pendant des heures sans qu’il y ait la moindre réaction de la direction du campus !) d’une quinzaine de mètres suspendue sur l’une des façades de leur fac menaçant les policiers « on va vous brûler comme vos voitures ». Une si aimable allusion à la violence exercée dans les Deux-Sèvres quelques jours plus tôt.

D’une façon générale on aurait bien aimé que la ministre de l’Enseignement supérieur, l’une des illustres inconnu (e)s du gouvernement, totalement aphone depuis sa prise de fonction, se manifeste et pour le moins condamne tous les troubles provoqués par une minorité très agissante dans les universités ! Nada. Le vide sidéral.

Elle devrait demander des conseils à sa collègue autrement plus médiatique, Marlène Schiappa, qui pendant tout le week-end, a fait le buzz ! « Une femme libérée, ce n’est pas si facile », comme l’a chanté naguère Cookie Dingler dont ce fut à l’époque le seul vrai succès. Un « tube » repris hier mais sans chanson par Gérald Darmanin en soutien à sa collègue gouvernementale.

Et pendant ce temps-là le tribunal administratif a donné raison au syndicat de la magistrature et à la Ligue des Droits de l’Homme (porteuse de « grenades offensives » contre les forces de l’ordre sur les scènes de guerre à Sainte-Soline) qui s’étaient élevés et même offusqués de la décision du préfet de police de Paris d’interdire des manifestations nocturnes de défilés ayant tourné à des violences et là aussi des lourdes dégradations de mobiliers urbains principalement dans la capitale, suite à l’usage du 49-3. Liberté chérie lorsque des « institutions » très marquées à gauche choisissent leur camp. Celui du désordre…

Il y en aura beaucoup moins à partir du 1 er septembre dans les rues de la capitale avec la décision de la maire de Paris, Anne Hidalgo de suivre le résultat du référendum de dimanche où, à 90 %, les électeurs et électrices ont voté la fin des trottinettes en libre-service. Une votation qui comme on pouvait s’y attendre n’a pas déplacé les foules avec un taux de participation de l’ordre de 7 % essentiellement des personnes âgées qui, très probablement, ne sont pas venues déposer leur bulletin dans les bureaux de votes à trottinette, électrique ou pas.

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