Comme c’est bizarre ! Imaginez si le Conseil constitutionnel avait donné raison aux syndicats et partis de l’opposition en invalidant le projet de réforme du départ à la retraite à 64 ans ! Les Sages auraient alors été considérés comme de véritables et surtout vénérables Sages couverts de tous les compliments, voire même éloges par les différents partenaires de la NUPES.
Évidemment ça change tout avec leur décision de valider ladite réforme en censurant en revanche quelques uns des articles jugés de moindre importance concernant essentiellement les seniors. Ardemment défendus, comme c’est étrange, depuis la sortie de la fumée très noire pour eux des partisans de la France insoumise.
Alors là, c’est presque la double, voire la triple peine avec le refus aussi de validation de la première mouture du référendum d’initiative partagée. Une seconde sera examinée dans un délai de trois semaines. La barque est décidément très lourde pour des opposants à cette réforme impopulaire criant aux tricheurs et à la dictature du « roi souverain » et ses « affreux complices » du Conseil du Palais Royal « à mettre dans le même sac à ordures » . C’est élégant ! Même si les premiers mots de la locataire de Matignon Elisabeth Borne se voulaient plutôt apaisants « il n’y a ce soir ni gagnant ni perdant » alors que dans le même temps l’Élysée annonçait vouloir promulguer la loi dans les quarante-huit heures. Un excès de précipitation probablement peu de nature à calmer les esprits déjà très échauffés sans la moindre surprise dans la capitale et dans plusieurs villes de l’ouest dont les deux sœurs jumelles Rennes et Nantes toujours en proie à des débordements et des incendies provoqués toujours par les mêmes voyous. Il serait grand temps que ces exactions soient punies comme elles le méritent. Cela n’a que trop duré dans ces métropoles régionales universitaires livrées aux émeutiers depuis trop d’années avec souvent des étudiants « chauds bouillants » à la manœuvre ! Et où l’insécurité en tous genres règne en maître.
Il ne fait pas le moindre doute que fort de cette victoire juridique indéniable le chef de l’Etat ira au bout de sa réforme sans tarder. Pour enfoncer le « clou sur le cercueil « alors qu’il aurait été peut-être plus judicieux de laisser un peu le temps au temps pour la période de « veuvage ». Surtout s’il doit rencontrer prochainement l’intersyndicale toujours remontée comme un coucou après cette gifle et qui visiblement a elle bien l’intention de jouer la montre au-delà du 1 er mai où elle entend encore montrer les muscles pour célébrer la fête du travail qui, cette année, risque d’être très chaude et unitaire. La partie de bras de fer continue avec toutes ses grandes incertitudes sur le degré également de lassitude des « mauvais perdants » . Jusqu’où iront-ils, surtout les plus radicalisés, pour tenter dans la rue de faire mettre un genou à terre d’un exécutif délivré tout de même d’un gros poids ? Reste à savoir s’il sera décisif dans le climat actuel ! Et ce d’autant plus que le Président, « droit dans ses bottes » n’a finalement pas accordé le moindre délai. Sa loi à laquelle il tenait tant à été promulguée ce samedi, vers 3 heures du matin dans le Journal officiel. Et après on dira qu’il ne tient pas ses promesses ! A un rythme très accéléré. Trop peut-être pour le coup…Sa seconde erreur après l’utilisation du 49-3.
PS: Quel bonheur pour un couple de mariés! Deux maires pour le prix d’un pour célébrer son union sur la côte normande. Ça se passait à Deauville où le maire de la station balnéaire. Philippe Augier, avait un sacré secrétaire de mairie, son collègue et ami d’en…face, de l’autre côté de l’eau, en l’occurrence Édouard Philippe , venu en renfort mais sans son écharpe dans la salle des mariages où il a donc co-célébré l’union d’un havrais avec une deauvillaise ! Une cérémonie de double mixte forcément gagnant ! Précision utile: les deux édiles ne mariaient pas leurs enfants…