C’est dommage que le chef de l’Etat ne se trouvait pas hier en déplacement en Autriche et plus particulièrement dans les montagnes du Tyrol où l’écho musical aurait certainement été plus sympa qu’en Alsace. Un fond de casseroles ce n’est jamais terrible et cette petite musique culinaire risque de durer un certain temps. Et de coller aux plaques d’électricité ou de gaz. Ca ne l’a pas empêché de répondre par une petite…louche de « provoc » d’huile sur le feu, en rapportant que des concerts de casseroles ne faisaient pas avancer la France ! C’est d’autant plus vrai que la France ne fabrique plus que 20 % de ses productions.
On peut en revanche s’interroger sur la grosse couche d’humour à plusieurs couches proposée hier par deux présentateurs d’une chaîne d’infos en continu, en l’occurrence BFM (qui le matin sont aussi à l’antenne pour l’émission « Les grandes gueules ») s’amuser en soirée à jouer avec un plaisir non dissimulé, de la casserole sur le plateau de télé ! M’est revenu en mémoire un affrontement du passé entre Jean-Marie Le Pen et son adversaire d’un scrutin régional en région PACA, un certain Bernard Tapie et de l’insolence du journaliste présentateur de ce débat sur Antenne 2, Paul Amar, venu avec des gants de boxe pour ses deux invités. Ca lui avait à l’époque coûté son poste de journaliste alors vedette du 20 heures !
Comme quoi même même dans cette fameuse dictature ou jugée comme telle macroniste, la liberté de ton avec ou sans bruits de casseroles reste possible. Fort heureusement d’ailleurs…
C’est quand même « dégueulasse » que notre président ait une fois encore volé la vedette à son cher ami…Laurent Berger qui, ce même jour, a annoncé plus tôt que prévu son prochain départ à la retraite de secrétaire général de la CFDT. Une annonce un peu éclipsée par le chahut alsacien (un prélude à celui attendu aujourd’hui dans l’Hérault où il remet le…couvert et où la musique devrait encore être plus forte) au cours duquel le président-chanteur aurait pu reprendre un célèbre succès de Claude François « Je suis le mal aimé »…Encore qu’il ne déteste pas l’affrontement direct avec ses drôles de supporters ! Surtout qu’en terre électorale d’un député de la France insoumise, l’accueil risque d’être chaud en décibels. Encore que les paroles manquent un peu d’originalité. Comme dans les manifestations. Du genre…éculé du style, « Macron, tu sais où on se la met ta réforme. Au cul, aucune hésitation ». Les présidents changent mais pas vraiment le vocabulaire depuis plus de cinquante ans ! Mais ça passe crème et ce quelle que soit la nature de la réforme.
Unr retrait avancé de quelques semaines pour un homme encore si jeune encore (il ne s’agit pas bien sûr de « Manu II » ) et prévu le 21 juin prochain, soit le jour de la fête de la musique. Il est probable que les camarades n’accompagneront pas ses adieux par des concerts de casseroles. Il mérite mieux que ça le « Lolo syndicaliste » qui va donc partir avec une cote de popularité exceptionnelle en dépit d’un échec indéniable, celui de ne pas être parvenu à faire céder Emmanuel Macron, comme son camarade de cortège unitaire « Philou » Martinez. Honneur aux femmes, c’est aussi une représentante du beau sexe qui devrait le remplacer. En la personne de Marylise Léon, qui, en principe, ne devrait pas connaître le même sort que la dauphine attendue du patron de la CGT finalement récusée sèchement…Vive le changement !
Le blog de Fabrice et 