Ce n’est vraiment pas là non plus une réussite de timing dans le contexte actuel ! Alors s’agit-il d’un énième souffle de menace ou seulement un coup de pression avec mousse alors que les partis de la majorité présidentielle vont forcément se battre pour les investitures en vue des sénatoriales de septembre prochain. Un scrutin partiel qui comme tous les trois ans ne concernera qu’une partie des départements. Toujours est-il qu’en dépit d’une très belle alliance un peu surjouée, notamment au premier congrès du parti créé par l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, tenu en présence de nombre de ministres et de la cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne, le mouvement « Horizons « serait tenté de quitter la majorité sénatoriale macroniste à la Haute-Assemblée pour rejoindre les rangs du parti centriste l’UDI ! Une hypothèse prise au sérieux par le parti « Renaissance » qui verrait d’un très mauvais oeil cette défection alors qu’à l’Assemblée nationale « Horizons » appartient encore à la majorité présidentielle, même s’il existe des bisbilles de façon régulère.
Les amis du maire du Havre (silencieux sur ce sujet) apprécieraient entre autres que très modérément les misères dont les principaux « chapeaux à plumes » de « Renaissance » se rendraient coupables à l’égard des parlementaires proches de « Doudou » et aussi au ministre de l’Environnement, l’ancien maire d’Angers, Christophe Béchu, l’un des très proches de ce dernier ! Force est de reconnaître que cet élu de l’ouest l’une des rares personnalités de droite à la tête d’une grande ville, parmi les premiers soutiens d’importance du premier magistrat de la cité maritime normande, n’a pas vraiment « imprimé » et convaincu depuis son entrée au gouvernement il y a un an. Et pourtant il ne manquait pas de talent sur ses terres électorales où il était très apprécié.
PIl n’est pas impossible que le ministre de la « douceur angevine » soit contraint demain samedi de suivre avec la plus grande attention un nouveau risque de constitution d’une ZAD entre Toulouse et Castres, le pays du rugby, avec la possible récupération d’éléments violents désireux de faire de ce projet autoroutier d’une cinquantaine de kilomètres contesté un nouveau combat susceptible de prendre une tournure très conflictuelle comme à la bassine de Sainte-Soline…même si l’un des principaux initiateurs de ce cette bataille contre le bitume et la destruction d’arbres n’a rien, semble-t-il, d’un « écolo fou dangereux ». Ce professionnel arboriste, patron de sa petite entreprise, a choisi une démarche originale: s’installer dans un platane à une dizaine de mètres de hauteur depuis un mois pour vendre médiatiquement son hostilité à ce projet jugé non indispensable compte tenu du reseau routier existant dans cette région.
Faut-il craindre pour autant que des radicaux extérieurs à la région choisissent une toute autre batterie de cuisine très à la mode depuis quelques jours avec casseroles, cocottes, et faitouts pour manifester leur colère de façon bruyante et très musclée contre les forces de l’ordre qui n’ont pas prévu de cuire des oeufs sur le site ?
Il n’est pas prévu à ma connaissance que le préfet de la Haute-Garonne suive le zèle ridicule de son collègue de l’Hérault qui, à l’occasion du déplacement du chef de l’Etat hier (qui a surtout annoncé une revalorisation salariale de 100 à 230 euros pour les personnels enseignants à partir de septembre prochain jugée forcément insuffisante par les organisations syndicales) avait, semble-t-il, interdit le « dispositif sonore portatif ». Commencée la veille en Alsace cette » casserolade » a évidemment fait les choux gras des oppositions et des manifestants et forcément des éditorialistes alléchés par ces bruits sonores de cuisine syndicale. Il arrive aussi souvent que les mêmes médias se délectent avec…d’autres casseroles accrochées aux « basques » de ministres ! Présents et passés…
A propos de dérapages eux scandaleux et déjà avérés avec les images diffusées hier sur les dégradations provoquées par une quinzaine d’étudiants qui pendant plusieurs semaines au plus chaud des manifestations contre la réforme de la retraite, ont squatté l’une des universités caennaises. En la saccageant d’une façon impensable avec le soutien hélas très efficace de quelques éléments extérieurs venus en renfort pour laisser un « spectacle de désolation » invraisemblable. Les dégâts depasseraient le million d’euros de préjudice ! Dans la foulée de dégradations aussi très importantes dans une fac de Bordeaux. Résultat les « vrais » étudiants ne récupéreront pas leurs locaux avant la rentrée de septembre. Et ce sont toujours les mêmes « cochons de payants » qui vont payer la lourde addition…