« Avec Macron rien n’est moins sourd  » et une Première ministre à Matignon l’espace de quatre jours !

Vous imaginez si les événements s’étaient déroulés pendant la Coupe du monde du monde de football disputée en Afrique du sud (de sinistre mémoire pour le onze de Raymond Domenech) en 2010. Marquée non seulement par une élimination précoce et le scandale du bus de Knysna avec cette grève d’entraînement de la selection tricolore mais aussi par les insupportables concerts de vuvuzelas (les trompettes locales) des supporteurs de l’équipe nationale d’Afrique du sud ! Pas le genre de musique que l’on oublie vite. En France on a le droit nous un peu partout à des récitals de batteries de cuisine en tous genres. Pourvu que ça ne donne pas des idées aux acteurs de la fête de la musique en juin prochain. Quoi de plus normal lorsqu’on sait que les émissions vantant la bonne bouffe sont légion depuis quelques années sur nos écrans de télévision. Même qu’un géant suédois de la déco spécialisé dans le kit de l’ameublement en a profité pour sortir une pub avec un fond de casserole à prix défiant toute concurrence.

C’est vraiment un succès d’audience pour marcher sur les plates-bandes de « Top chef » et ses petites soeurs. Mais là ça devient « un..poêle » indigeste au niveau vocal. Pour le reste chacun est libre d’apprécier ou pas ce genre de musique très contemporaine aux sons si mélodieux. Une question existentielle se pose alors: le président de la République a-t-il entendu la colère de ses compatriotes ? Comme le titre joliment le titre numéro un de la presse satirique cette semaine « Avec Macron, rien n’est moins sourd ». Jeu de mots…

Je rassure immédiatement mes chers électeurs. « Manu II » n’est pas encore appareillé comme le fut naguère l’un de ses prédécesseurs, Jacques Chirac. Et pas davantage son visiteur du soir et même de la journée, « Lou » Bayrou, les grandes oreilles de Pau qui ne murmure pas seulement aux oreilles de ses chevaux mais toujours aux oreilles présidentelles.

On apprend en effet dans un livre de Ludovic Vigogne, l’un des meilleurs journalistes connaisseurs de la vie politique, « Les jours sans » que la présidente du Grand Reims, ancienne sectétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, Catherine Vautrin, avait bien reçu du chef de l’Etat l’assurance de succéder au « Jeannot », Premier ministre, devenu depuis le patron de la RATP. Et ça a duré pendant quatre jours. Le temps de préparer son équipe de conseillers à Matignon et la constitution de sa future équipe gouvernementale sous couvert bien sûr du chef de l’Elysée. Mais sans casseroles. Jusqu’à ce que l’aile gauche de la Macronie ne réussisse avec François Bayrou à lui souffler fortement le prénom de Babeth et non pas celui de Cathy. Et comme toujours dans les mauvais coups, son secrétaire général et veritable numéro un bis de l’exécutif, Alexis Kolher, est parvenu à lui « imposer » le nom de Borne, mieux placée selon certains des proches de Macron, pour faire passer la pilule de la réforme de la retraite auprès notamment de la CFDT. C’était bien présomptueux. Echec sur toute la ligne ! Comme le fut l’idée géniale de la dissolution en 1997 murmurée par Dominique de Villepin à l’oreille de son patron, Jacques Chirac ! Et après on dira que l’actuel locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron, n’écoute pas ses proches. Pas toujours hélas pour le meilleur. L’ancien Jupiter a visiblement regretté de pas être resté sur son premier choix. Mais on ne refait pas l’histoire.

Le suspense était total jusqu’alors. On connaît désormais l’identité des principaux acteurs devant jouer dans une série de six épisodes de 52 minutes prévue sur France Télévision écrite à partir du premier roman du maire du Havre, Edouard Philippe, « Dans l’ombre » qui met en lumière des héros devant se disputer la finale d’une élection présidentielle avec le rôle toujours essentiel aussi de leurs conseillers. Une fiction pas si éloignée de la réalité ! Avec comme premiers rôles Melvil Poupaud et l’actrice d’origine rouennaise comme « Doudou », Karin Viard. Le tournage devrait démarrer dans les prochains jours à Paris et dans le région parisienne. Reste à savoir s’il y aura une petite lucarne sur la cité maritime, terre d’élection de l’ancien Premier ministre…et surtout bénie des réalisateurs de films et séries. Enfin il faudra peut-être attendre des jours meilleurs pour les prises de vue et l’enlèvement définitif de toutes les poubelles ! Ca ferait un peu désordre dans le décor…

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